Page 4 - La Gatineau 11 mai 2017
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4 11 mai 2017 La Gatineau
PREMIÈRE AUDIENCE DE LA COUR MUNICIPALE
Un outil essentiel pour les municipalités
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La première audience de la cour municipale sur le territoire val-gatinois s’est tenue mardi 9 mai, au palais de justice de Maniwaki. Il s’agit de l’aboutissement d’un projet sur lequel la MRC travaille depuis plusieurs années et qui viendra simplifier le travail des municipalités.
Comme l’explique Lynn Kearney, directrice générale de la MRC de la Vallée- de-la-Gatineau, «ça fait quatre ans qu’on travaille de manière très active sur ce dossier, mais c’est un souhait de longue date. Véronique Denis (greffière de la MRC-VG et directrice générale adjointe) et Christine Denis (greffière de la cour municipale) ont assuré le suivi et travaillé fort pour que ce dossier se concrétise».
Les municipalités ont pour mandat d’adopter des règlements municipaux pour permettre à leurs citoyens d’avoir des milieux
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de vie de qualité. Auparavant, si un citoyen contrevenait à l’un de ces règlements et refusait de payer l’amende, les municipalités val-gatinoises devaient faire appel à des avocats pour porter le dossier à la cour provinciale, ce qui engendrait des frais importants. «Sans cour municipale, les petites municipalités n’ont pas les moyens d’appliquer leurs règlements», note Lynn Kearney. «Là, les 17 municipalités ont un procureur en commun, poursuit Ronald Cross, président du Comité sécurité publique de la MRC et maire de Messines. C’est un frais fixe de 169$ pour chaque dossier, alors qu’un avocat peut coûter 1 000, 2 000, 4 000$. Sur une amende de 300$ par exemple, on déduit les 165$ et la balance revient à la municipalité. Les infractions de la Sûreté du Québec données sur notre territoire passeront aussi par la cour municipale et les municipalités en tireront un certain montant. C’est de l’argent qu’on pourra réinvestir.»
Pour les municipalités, il s’agit donc d’un outil de travail essentiel. Désormais, quand un inspecteur municipal émet une infraction, il est formé par la cour municipale pour documenter son dossier. Si le citoyen concerné conteste, ce dossier est envoyé au greffe de la cour municipale. Inutile d’aller voir son maire ou un conseiller pour essayer de faire changer la décision, il ne peut y avoir aucune ingérence politique au sein de la cour municipale. Une pression en moins donc pour les élus.
Pour que cette cour municipale puisse s’implanter dans la Vallée-de-la-Gatineau, il a fallu conclure une entente avec la MRC des Collines-de-l’Outaouais. «On a pas une population assez nombreuse dans la Vallée- de-la-Gatineau pour financer notre propre
▲ De gauche à droite : Christine Denis, greffière de la cour municipale ; Lynn Kearney, directrice générale de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau ; Ronald Cross, président du Comité sécurité publique de la MRC et maire de Messines.
cour municipale, expliquent Lynn Kearney et Ronald Cross. On a discuté avec la MRC Antoine-Labelle mais celle des Collines avait de meilleurs arrangements pour nous. Ils avaient déjà une structure bien rôdée et quatre de nos municipalités les plus au sud de la Vallée-de-la-Gatineau avaient déjà chacune une entente unique avec la MRC des Collines. Il y avait donc une question d’économie d’échelle de se greffer à une MRC voisine plutôt que de bâtir notre propre cour. En ayant comme exigence
qu’elle siège sur notre territoire, c’est gagnant-gagnant comme partenariat. Eux viennent consolider leurs services et nous on achète leurs services plutôt que de créer les nôtres.» La concrétisation du projet passait aussi par la signature d’un décret de la main de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.
Pour le moment, 12 séances par année son prévues. Cela pourrait être ajusté selon le volume de dossiers. Un comité de suivi sera par ailleurs mis en place par la MRC.
«JE SUIS UN PEU DÉSAPPOINTÉ» - JEAN-GUY HUBERT
Le comté de Gatineau perd des plumes
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Le comté de Gatineau a perdu un peu de son lustre ces derniers temps. Politiquement parlant, c’est pas fort ! C’est l’avis de l’homme d’affaires, Jean-Guy Hubert, qui déplore que certains projets, jugés prioritaires il n’y a pas si longtemps, soient remis aux calendres grecques.
«Je suis un peu désappointé des résultats depuis quelque temps. J’ai pris connaissance de la déclaration de Mme Sylvie Martin au sujet de la résidence Père Guinard à Maniwaki. Tout a été fait localement et terminé depuis 2011. Et, malheureusement, on entend parler de rien de concret excepté, en temps d’élection, où on fait des promesses. Je ne peux pas blâmer personne mais ça me désappointe pas mal. Le suivi politique n’a peut-être pas été fait. Ou bien, il a été fait mais on entend parler de rien.»
Le comté avant la province
«C’est bien beau d’être ministre. Mais
il faut d’abord être député de son comté. Ce sont les gens du comté qui t’élisent. Je pense que notre députée aurait peut- être intérêt à s’occuper plus de son comté. C’est beau de s’occuper de la province mais il ne faut pas qu’elle oublie qu’elle a été élue pour représenter son comté d’abord.»
Quelques militants libéraux nous ont confié, sous le couvert de l’anonymat, qu’il est de plus en plus possible qu’une personnalité du comté de Gatineau se porte candidat à l’investiture libérale du comté de Gatineau, un comté de plus en plus orphelin selon eux, en vue des élections générales de 2018.
«La seule chose que je peux dire, c’est que l’ouvrage qui est fait dans le comté actuellement est désappointant. Il y a des projets comme le Foyer Père- Guinard, le Centre Jean-Bosco dont on vient d’annoncer de petites sommes. C’est des peanuts par rapport à ce que les Laurentides réussissent à obtenir, avec les péquistes dans l’opposition. Ils ont beaucoup plus que nous.»
▲ L’homme d’affaires de Maniwaki, Jean-Guy Hubert, estime que le comté de Gatineau ne reçoit pas sa part du gâteau de Québec.
Courrier du lecteur
Merci au personnel du centre hospitalier
Je voudrais remercier le personnel du centre hospitalier, les médecins, infirmières aux soins intensifs et du 2e étage ainsi que les préposées aux bénéficiaires, le personnel du CLSC pour les bons soins obtenus lors de l’hospitalisation de Mme Lilianne Blondin. Encore merci.
Denise Rochon.


































































































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