Page 10 - La Gatineau 25 mai 2017
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10 25 mai 2017 La Gatineau CENTRE JEAN-BOSCO
Plus d’espace pour le CARO
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - C’était une grande nécessité : les activités du CARO (Centre d’apprentissage, récupération et recyclage de l’Outaouais) au Centre Jean-Bosco ont été étendues à l’étage des installations de ce dernier. Auparavant, tout était concentré au niveau inférieur et le CARO manquait cruellement d’espace. «Aujourd’hui, on peut dire que tout est à sa place, commente le directeur, Khelil Hamitouche. L’opération a repris le cours des choses à 100%. Il y a toujours place à l’amélioration continue et on va le faire au fur et à mesure mais ce n’est plus comme avant. On a voulu optimiser le CARO.»
Cette extansion fait suite à l’acquisition par le Centre Jean-Bosco des installations de la Place Padre Pio, situées à Messines, où les activités du centre de jour ont été déplacées, ce qui a permis de libérer de l’espace dans le bâtiment de Maniwaki. «Pour optimiser le CARO, on a monté l’espace vente au rez-de-chaussée, poursuit Khelil Hamitouche. On a donc doublé sa superficie. Au lieu d’être sur un seul niveau, il l’est maintenant sur deux, le rez- de-chaussée et le sous-sol. Ça nous permet
d’utiliser l’espace à son plein potentiel et de faire face aux différentes fluctuations de l’inventaire et des dons qu’on reçoit. Donc entreposer n’est plus vraiment une problématique.»
L’espace en bas va, comme le précise Khelil Hamitouche, «être dédié au triage, à différents plateaux de travail comme la découpe des guenilles, car pour certains vêtements on ne peut pas les revendre mais la qualité permet de les utiliser comme torchons. En bas, on va aussi développer un espace pour petits meubles. Le fait d’avoir installé l’espace vente au niveau du rez-de-chaussée est une plus-value incontestable».
L’objectif du CARO est triple : offrir des emplois durables à la clientèle du Centre Jean-Bosco, donc une intégration sociale et professionnelle ; retirer des déchets des sites d’enfouissement ; et il permet à des personnes de se procurer des biens (vêtements, objets décoratifs, mobiliers) à bas prix. «Notre but n’est pas lucratif, insiste Khelil Hamitouche. L’argent généré est réinvesti à 100% dans la mission du Centre Jean-Bosco.»
Aujourd’hui, le rôle du Centre Jean- Bosco dans la capture de matières résiduelles est confirmé. «On le voit par l’entente avec la MRC pour l’implantation
▲ Désormais, l’espace vente du CARO se situe au rez-de-chaussée du Centre Jean-Bosco.
de cloches de récupération, commente Khelil Hamitouche. On est dans la dernière phase du processus et ça va être lancé prochainement. On est à presque 200 tonnes par année de recapture. À 80% c’est du textile.»
À noter que le Centre Jean-Bosco travaille toujours sur son projet de rénovation et d’agrandissement de son bâtiment à Maniwaki. Reste à avoir les réponses aux demandes de subventions qui ont été déposées.
▲ Le CARO récupère chaque jour une grosse quantité de déchets, essentiellement des vêtements, qui sont détournés des sites d’enfouissement.
▲ Cette remorque temporaire est destinée à accueillir les surplus afin de les envoyer à un partenaire du Centre Jean-Bosco, Le Support, situé à Montréal.


































































































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