Page 26 - La Gatineau 25 mai 2017
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ROUTE MANIWAKI-TÉMISCAMINGUE
«Le dossier est toujours actif»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Il y avait réunion du conseil des maires de la MRC la semaine dernière. Parmi les points à l’ordre du jour, le préfet, Michel Merleau, a procédé au dépôt de son rapport d’activités mensuel. Ce dernier y parle notamment d’une brève rencontre qui a eu lieu en mai avec le ministre des Transports, Laurent Lessard, au sujet des dossiers prioritaires de son ministère dans la Vallée-de-la-Gatineau, dont la route Maniwaki-Témiscamingue et le contournement du cœur du village de Montcerf-Lytton. Michel Merleau a reçu la confirmation durant cette rencontre que le dossier est «toujours actif et qu’on souhaite trouver une solution».
Dernièrement, la fermeture de la route 117 dans la réserve faunique La Vérendrye en raison d’un affaissement au kilomètre 335 (au nord du Domaine) a suscité des réactions. L’homme d’affaires Joël Branchaud a notamment publié un message sur les réseaux sociaux afin d’interpeller le ministre des Transports pour que le dossier de la route Maniwaki- Témiscamingue se concrétise enfin, soulignant que«cet incident à un impact majeur et néfaste sur l’économie de l’Abitibi, de la Haute-Gatineau, les Hautes-Laurentides. Imaginez les énormes pertes que les compagnies de transport doivent subir, les détaillants qui ne peuvent avoir leur marchandise pour servir la
clientèle, le tourisme qui ne viendrait plus dans nos pourvoiries et dans la SEPAQ. Avec la route Maniwaki-Temiscaminque, on pourrait réduire à zéro ces risques, améliorer l’économie québécoise et aider la vitalité d’une et plusieurs régions».
À noter que le ministère des Transports a annoncé la réouverture, dans la nuit de vendredi à samedi, d’une deuxième voie de la route 117 à la hauteur du kilomètre 335 dans le secteur du Lac-Pythonga, afin de permettre la circulation dans chacune des directions. Le ministère travaillait alors toujours à remplacer le ponceau qui a été endommagé afin de permettre une circulation sur les trois voies de la route.
Bois-d’oeuvre
Dans son rapport d’activités, le préfet parle aussi du conflit concernant le bois d’œuvre avec les États-Unis : «Les municipalités et MRC rurales ont eu à se concerter pour répondre aux impacts économiques et sociaux des droits compensatoires que les États-Unis du président Donald Trump imposent sur les exportations de bois d’œuvre. Les scieries comme celles de Résolu à Maniwaki et même la scierie Atlas de Low sont directement impactées et les impacts peuvent se traduire par des pertes d’emplois. Dans le cas de Résolu à Maniwaki, les effets des droits compensatoires sur la main-d’œuvre s’annoncent moins pires qu’ailleurs et le démarrage d’une deuxième faction est toujours prévu pour la fin mai. Présentement, Résolu doit gérer un surplus
d’inventaires, le démarrage d’un nouveau séchoir et la négociation des contrats d’approvisionnement avec le MFFP (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs) et les Premières Nations. À ce dernier chapitre, les nouvelles sont positives car une entente serait sur le point d’aboutir entre le gouvernement et la réserve du Lac Barrière, grâce notamment au médiateur Mario Gibeault nommé par le bureau du Premier ministre Couillard en 2015 pour régler un conflit vieux d’au-delà de 30 ans».
Développement économique
La Fédération québécoise des municipalités a tenu une journée de
Au congrès annuel de l’Union des municipalités du Québec, à Montréal, le développement économique était aussi au centre des discussions. «Force est de constater que le rôle de l’élu municipal n’est plus ce qu’il était et qu’il dépasse les champs d’activités traditionnelles de gestion de la voirie, des loisirs, de la sécurité et des matières résiduelles, poursuit Michel Merleau. L’élu municipal doit porter une attention particulière sur tous les éléments de qualité de vie des contribuables qu’il veut bien servir, c’est-à- dire qu’il ou elle doit continuer à veiller à une saine gestion de la voirie, de l’aqueduc et des égouts, de la police et des pompiers, mais aussi des services de proximité en éducation, santé, main-d’œuvre, énergie et communications, en rétention et en prospection d’investissement, en économie sociale et j’en passe.»
Aéroport
Le rapport du préfet fait aussi état d’une rencontre avec des représentants de la Ville de Gatineau afin d’établir un partenariat de mise en marché et de développement des aéroports de Gatineau et de Maniwaki. Les objectifs de cette rencontre sont doubles : établir une stratégie de mise en marché des aéroports de l’Outaouais ; établir une stratégie pour le développement d’une grappe aéronautique en Outaouais autour des aéroports de Gatineau et de Maniwaki, via l’Université du Québec en Outaouais et l’École de technologie supérieure.
Parc linéaire
L’offre de services pour l’entretien du parc linéaire pour la période estivale 2017 a été acceptée. La MRCVG a adopté, le 17 mars 2015, une résolution afin de confier le mandat d’organiser, de gérer et d’exploiter le parc régional linéaire de la Vallée-de-la-Gatineau à l’Association régionale de motoneigistes de la Haute-Gatineau, Les Ours Blancs inc., à longueur d’année, mais selon des modalités différentes entre les périodes estivale et hivernale, en fonction des activités et usages qu’elle permet dans sa règlementation, en conformité avec le bail. En accord avec l’entente-cadre 2015-2020, Les Ours Blancs inc. ont soumis, pour approbation par la MRC, une offre de service «Entretien du parc linéaire pour l’année 2017». Cette offre de service pour l’entretien et la patrouille du parc linéaire pour l’année 2017 s’élève à un montant global de 93 705 $ (excluant les taxes) et des fonds ont été prévus au budget 2017 de la MRCVG à cet effet.
Financement de projets structurants
Le conseil de la MRC a autorisé le versement d’une aide financière aux six projets suivants, dans le cadre de la Politique de soutien aux projets structurants pour améliorer les milieux de vie et en vertu des sommes disponibles via le Fonds de développement des territoires : Festival country de Bois-Franc, 5 000 $ ; Festival d’été de Gracefield, 500 $ ; Réseau Petit pas, 34 179 $ ; Le Costumier du Carrefour jeunesse emploi, 7 378,40 $ ; Denholm – réfection du Parc des Chutes, 10 712 $ ; remplacement de bouées sur la rivière Gatineau, 18 928 $.
Les autres points à l’ordre du jour du conseil des maires
réf lexion sur
destinée aux préfets, directions générales et directions de développement économique des MRC du Québec, surtout les MRC en milieu rural. Comme l’explique Michel Merleau, «les MRC sont et seront de plus en plus responsables de la planification du développement socio-économique sur leur territoire. Le rôle traditionnel des MRC qui se limitait à des considérations d’aménagement du territoire, à l’évaluation foncière et à une certaine gestion de l’environnement devient de plus en plus stratégique en matière de développement surtout économique. Le leader régional en matière de développement est désormais la MRC à qui on confie d’ailleurs de plus en plus de leviers économiques comme le Fonds de développement des territoires et le Fonds d’appui au rayonnement des régions».
le développement économique
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Parmi les autres points à l’ordre du jour du conseil des maires, les élus ont adopté le budget d’élections déposé par la présidente d’élection, Lynn Kearney, et autorisé la signature du protocole de versement des honoraires du personnel électoral. Cette dernière a soumis des prévisions de dépenses de 71 484 $ sans scrutin et de 97 822 $ s’il y a un scrutin.
Politique familiale et Municipalité amie des aînés
Le conseil des maires a autorisé l’embauche d’un chargé de projet afin de réaliser, en collaboration avec les municipalités participantes, les démarches PFM et MADA. Le comité de sélection a recommandé l’embauche de Mario Danis.
Économie sociale
Les élus ont autorisé la signature de l’entente de service proposée par la Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides pour le développement de l’économie sociale dans la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Depuis 1974, la CDR Outaouais- Laurentides regroupe, anime et soutient le mouvement de l’économie sociale en Outaouais. Suite à la réorientation de l’action gouvernementale en matière de développement local et régional, le gouvernement du Québec confie maintenant aux municipalités d’assurer le soutien au développement économique sur leur territoire. Le soutien à l’économie sociale fait partie des compétences transférées aux municipalités. Les entreprises d’économie sociale contribuent tant sur le plan de la création d’emplois et d’activités économiques que comme projets soutenant l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.
CDR Outaouais-Laurentides a proposé à la MRCVG une entente pour le développement de l’économie sociale dans la MRC afin de s’adjoindre les services de l’organisme pour appuyer ses efforts dans le développement de l’économie sociale sur son territoire. L’entente proposée a notamment pour objectif de soutenir l’émergence, la consolidation et la croissance des entreprises d’économie sociale pour maximiser leur impact sur le territoire, d’appuyer les efforts de promotion de l’entrepreneuriat local en proposant l’entreprise collective comme avenue de
départ et de conseiller les élus, responsables et agents de développement économique en matière d’économie sociale. Selon l’entente proposée, la CDR Outaouais-Laurentides offrira des services de soutien au développement de l’économie sociale dont notamment l’accueil et l’orientation des promoteurs de projets d’économie sociale, l’appui-conseil aux ressources locales de développement économique de la MRC et la veille de projets d’économie sociale sur le territoire avec appui à la promotion.
Les modalités de l’entente sont d’une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2017 et se terminant le 31 décembre 2019. L’entente est assortie d’une contribution annuelle de 5 000$.
Logement en santé
Le conseil des maires a donné son appui au projet Habitations au cœur de la Vallée, mis de l’avant par Logement en Santé Vallée-de-la-Gatineau. Dans le cadre de ce projet, l’organisme souhaite offrir 26 unités de logement de qualité et abordables. Ces unités de logement sont destinées à des personnes à faible et modeste revenu et à des personnes à mobilité réduite résidant dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Dans le cadre de ce projet, Logement en Santé Vallée-de-la-Gatineau a déposé une demande de financement à la Société d’Habitation du Québec (SHQ ) via le programme AccèsLogis. Dans le cadre de ces démarches, l’organisme souhaitait obtenir l’appui de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau.


































































































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