Page 11 - La Gatineau 15 juin 2017

La Gatineau 15 juin 2017 11 Des milliers de dollars pour les jeunes
GOLF FONDATION JEAN-CLAUDE BRANCHAUD
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MESSINES - Quelque 70 000 $ ont été récoltés lors de la 20e édition l’an dernier. La barre est haute cette année mais Joël Branchaud était très optimiste mercredi matin quant aux chances de la dépasser et d’inscrire une nouvelle marque au niveau des recettes nettes de ce tournoi bénéfice qui sont investies dans la jeunesse un peu partout au Québec.
«Au fil des années, le Tournoi de golf de la Fondation a récolté la rondelette somme de 1,250 $ millions. Nous devons le succès de notre tournoi aux participants de même qu’aux nombreux commanditaires et donateurs qui, bon an mal an, sont fidèles à l’évènement. Nous espérons amasser 70 000 $ cette année. Tant mieux s’il y en a plus puisque ce sont les jeunes qui vont en bénéficier», précise Joël Branchaud, le cadet des fils de Jean-Claude et Gabrielle Branchaud qui accueillait les participants avec ses frères Louis-Arthur et André mercredi
matin au club de golf Algonquin de Messines.
Les groupes bénéficiaires
Il était impossible mercredi matin de préciser les sommes qui seront remises à divers organismes sélectionnés par la Fondation mais La Gatineau est en mesure de confirmer que des aides financières seront remises au Vol du Colibri de Rouyn-Noranda, à la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) pour le terrain synthétique, le Défi Pierre Lavoie, le Cégep de St-Jérôme, Danse Action pour une nouvelle piste de danse amovible et Curling des Collines.
Mme Agathe St-Amour, femme d’affaires de Maniwaki, a accepté la présidence d’honneur de la 21e édition du tournoi de golf bénéfice de la Fondation Jean-Claude Branchaud. «Le beau temps est encore avec nous cette année. Nous avons été choyés par dame nature au fil des ans et 2017 ne fait pas exception à la tradition. C’est une belle journée pour les jeunes qui sont la mission première de la Fondation», conclut Joël Branchaud.
▲ Mme Gabrielle Branchaud a tenu à être là pour accompagner ses fils Louis-Arthur, André et Joël de même que la présidente d’honneur de l’édition 2017, Mme Agathe St-Amour. Mme Branchaud était fière de poser avec ses fils et ses petits-enfants.
TOUT SE MET EN BRANLE DANS 3 SEMAINES
43e saison au Camp Le Terrier
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Quelque 120 jeunes de la Vallée-de-la-Gatineau et de l’extérieur sont attendus au Camp Le Terrier du lac Achigan à Déléage pour une 43e saison d’activités. D’ici trois semaines, ça va bouger sur le site.
«Aujourd’hui, c’est notre journée portes ouvertes au cours de laquelle les familles sont invitées à visiter nos installations, à vivre une expérience au camp où elles peuvent pratiquer le tir à l’arc, les cordes de Ninja, la baignade, le canot-kayak. C’est du plein air à 100 %» indique la directrice du camp, Michelle St-Amour.
Une expérience enrichissante
Quelque 120 jeunes à raison de 20 jeunes par semaine pour les six prochaines semaines sont attendus au camp. Ces jeunes proviennent, majoritairement, de milieux défavorisés. Ils sont âgés entre 6 et 12 ans. «Notre mission première est de venir en aide aux familles défavorisées afin de permettre aux enfants de vivre une expérience qu’ils n’oublieront jamais», ajoute Michelle St-Amour.
Chaque jeune peut y séjourner pour cinq nuits au coût de 385 $ incluant l’hébergement,
la nourriture, les activités et le transport en autobus de Maniwaki jusqu’au camp. Et les inscriptions vont bon train. Plus de jeunes sont actuellement inscrits par rapport à la même période l’an dernier.
«Les jeunes s’habituent rapidement au rythme du camp. Ils se couchent tôt et se lèvent tôt. Dès 7h le matin, ils se lèvent pour le petit déjeuner et ils sont pris en charge par les membres de notre personnel qui comprend quatre animateurs et un coordinateur- sauveteur. C’est sans compter sur les six animateurs et deux intervenants de notre camp de jour. Je crois que nous allons connaître une très belle saison au camp cette année», rajoute Michelle St-Amour.
Toujours une question d’argent
L’argent est le nerf de la guerre. Pour maintenir le camp ouvert, il a fallu ajuster la mission il y a sept ans. «Nous avions alors à prendre des décisions. Nous avons exercé un meilleur contrôle de nos dépenses si bien que
deux ans. Il semble que nous sommes en avance sur les inscriptions par rapport à l’an dernier. C’est excellent. Nous sommes prêts pour notre 43e saison», précise Claude Miner, du Club Optimiste de Maniwaki qui gère le Camp Le Terrier et qui fait de l’excellent travail.
▲ Michelle St-Amour, directrice du Camp Le Terrier du Lac Achigan.
ça mieux maintenant. Nous souligner notre 45e anniversaire dans
▲ Un sauveteur est aux aguets pendant les activités à la plage.
a l l o n s
▲ La plage est toujours aussi belle au Camp Le Terrier.