Page 23 - La Gatineau 17 Août 2017
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Décès
La Gatineau 17 août 2017 23 Conclusion d’une entente avec le PERO
PARC DES CHUTES DE DENHOLM
AVIS DE DÉCÈS
M. Bernard Tremblay (1932 - 2017)
Au CISSSO, Hôpital de Maniwaki, le 13 août 2017, est décédé à l’âge de 85 ans, Monsieur Bernard Tremblay fils de feu Alphonse Tremblay et de feu Florida Clément, époux de feu Anna Henri.
Monsieur Tremblay laisse
dans le deuil son fils Pierre-Jean (Anne Sabourin) ainsi que sa conjointe Irène Piché. Il laisse également plusieurs frères et sœurs, parents et amis.
À la demande du défunt, il n’y aura pas de service religieux, l’inhumation des cendres se fera en date ultérieure.
La Coopérative funéraire Brunet du 19, rue Principale Nord, Maniwaki, offre ses plus sincères condoléances à la famille éprouvée.
19 Principale Nord, Maniwaki, 819-449-6082
2e Anniversaire
Gilles Clermont Décédé le
18 août 2015
Deux ans se sont écoulés depuis ton départ, mais malgré ton absence ta présence est toujours constante. Nous ne t’oublierons jamais. Toi qui était une personne exceptionelle et qui a touché la vie de tant de gens. Aucune journée ne passe sans que de bons souvenirs de toi ne viennent remplir nos vies.
De ton épouse Nicole, tes enfants, tes petits-enfants et tes arrière-petits-enfants.
Sincère Merci
Alexandre Cécire 22 juin 2017
Nous vous disons merci à vous qui, par votre présence,
vos fleurs, vos pensées et par vos écrits réconfortants avez témoigné votre soutien, votre
amitié et votre
affection lors du décès de notre père.
La famille Cécire.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DENHOLM - La municipalité a conclu une entente avec le PERO (Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais). Il en a été question durant la rencontre d’août du conseil municipal. Comme l’explique le maire, Gaétan Guindon, «cela fait suite à la subvention qu’on a reçue de la MRC dans le cadre du Fonds de développement des territoires. On a demandé au PERO d’effectuer les travaux qu’ils avaient identifiés il y a deux ans suite à leur évaluation, dans le cadre du projet «Sortir des sentiers battus». Une partie des travaux avait été faite avec la mise en place d’une passerelle. Par la suite, il y avait des ajustements et de la signalisation à faire. Grâce à cette subvention de la MRC on a pu le faire. Comme le PERO était déjà dans le portrait et qu’ils avaient l’expertise et la main- d’œuvre disponible, on leur a demandé de faire les travaux. Il ne reste plus qu’à faire la signalisation.»
Durant la même rencontre, trois avis de motions ont été déposés et trois projets de règlements ont été adoptés en vue de permettre l’implantation de l’entreprise Terracube. Une consultation publique aura lieu le 13 septembre à 19h au centre
communautaire. Les promoteurs seront présents afin de répondre aux questions des citoyens.
Le maire a profité de la rencontre pour transmettre plusieurs informations aux citoyens. Il a d’abord été question de la réponse négative du ministère des Affaires municipales concernant la demande de faire passer le nombre de sièges de conseiller(ère)s de 6 à 4. Le maire, Gaétan Guindon, ne comprend pas cette réponse : «Dans un premier paragraphe on nous dit que c’est une question de sauvegarder la représentativité et dans un deuxième paragraphe que le ministère est prêt à nous donner un coup de main pour fusionner ou faire des regroupements. Mais je ne comprends pas car si on s’en allait en fusion, la représentativité des citoyens de Denholm serait diluée car le ministère n’augmentera pas la grosseur du conseil, même si on fusionnait avec d’autres municipalités. Si on prend l’exemple de Val-des-Monts, ils ont plus de 12 000 habitants mais n’ont toujours qu’un conseil à sept. Je vais tenter de parler au sous- ministre qui a écrit la lettre pour tenter de comprendre les contradictions de leur réponse que je trouve décevante.»
Le maire a aussi informé les citoyens que la municipalité n’a toujours pas eu de nouvelles du ministère des Transports au sujet de l’étude de circulation effectuée en
mai sur le chemin Paugan. La municipalité a déposé il y a plusieurs mois une demande afin que le ministère prenne en charge ce chemin.
Toujours concernant le chemin Paugan, la municipalité procédera à un appel d’offres sur invitation pour les travaux de réfection suite au glissement de terrain. «On veut faire les travaux le plus vite possible, avant les pluies d’automne, explique Gaétan Guindon. Le remboursement devrait être à hauteur de 80% et la municipalité devra mettre 20%. Si on est en mesure de conclure une entente en bas de 100 000$, ça va nous coûter 20 000$. Si ça monte à 150 000$, ça nous coûtera 30 000$.»
Des travaux seront réalisés par le ministère des Transports sur les segments des routes suivantes : segment de la route 307, plus précisément de la limite sud de Bowman jusqu’au chemin Thérien ; segment 2 du chemin des Voyageurs ; sur le chemin du Poisson-Blanc partant de l’intersection du chemin du Poisson-Blanc jusqu’à la mairie ; segments 1 et 3 du chemin des Voyageurs, du rapiéçage pourrait être effectué au besoin. La réalisation des travaux débutera cet automne et s’échelonnera sur une période de 9 à 11 semaines avec pour date butoir le 24 octobre 2017 et un parachèvement en 2018.
CONFLIT AU SEIN DU CONSEIL
Retour des tensions à la table des élus
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - «Rapport du maire à déposer comme document public sur certains évènements qui se sont produits depuis un certain temps». C’est le titre du document de trois pages que le maire, Gérard Coulombe, a lu et distribué aux citoyens présents à la réunion du conseil de mardi soir.
Cela fait suite au conflit qui a éclaté durant l’hiver entre Gérard Coulombe et certains conseillers. Lors d’une réunion du conseil qui s’est tenue le 6 février en l’ab- sence du maire, alors qu’il était en vacances à l’extérieur du pays, il avait été question d’une lettre de la directrice générale, Julie Rail, envoyée au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire pour demander la mise sous tutelle de la municipalité. En cause, selon les élus dissi- dents : le climat difficile régnant depuis plusieurs mois au sein du conseil municipal. Les cinq conseiller(ère)s (Johanne Bonenfant, Patrick Courville, Johnny Rodgers, Jocelyne Lyrette et Éric Bélanger) avaient aussi adopté, lors de cette même séance, une résolution pour un vote de non- confiance envers Gérard Coulombe. Seule Martine Coulombe avait usé de son droit de dissidence. Depuis, Jocelyne Lyrette s’est finalement rétractée.
Dans son document déposé mardi der- nier, qui peut être consulté dans son inté- gralité à la municipalité, Gérard Coulombe dit y exposer «l’historique du dossier concernant le règlement (imposition d’un permis de séjour pour les roulottes dans la
municipalité de Grand-Remous) ainsi que d’autres faits que je ne peux passer sous silence. Depuis juin où juillet 2015 il m’était très difficile et dans certains cas impossible d’obtenir les informations que je demandais à la direction générale, informa- tion que je devais avoir pour faire le suivi des dossiers et faire mon travail de maire dans la municipalité de Grand-Remous».
Sans les nommer, Gérard Coulombe met en cause la directrice générale Julie Rail, actuellement remplacée par le directeur par intérim Jean-Marie Gauthier, ainsi que le conseiller Patrick Courville. Il écrit notam- ment que «ces deux personnes travaillent très fort contre le maire et l’ont harcelé à maintes reprises afin qu’il démissionne de son poste en collaboration avec d’autres personnes. Avaient-ils peur que celui-ci découvre quelque chose ?»
Le document parle aussi de l’adjointe administrative, dont le poste a été aboli durant la rencontre du conseil mardi. Une résolution a été adoptée afin de mettre fin à son contrat et une autre pour ouvrir un poste d’ajoint(e) à la direction générale. Gérard Coulombe a expliqué qu’il s’agissait d’un manque de compétences pour assumer les fonctions. Les conseillers Johanne Bonenfant, Patrick Courville et Éric Bélanger ont voté contre les deux résolutions.
Gérard Coulombe termine sa lettre en assurant que «comme maire de la munici- palité de Grand-Remous, j’ai toujours donné l’information aux membres du conseil au meilleur de ma connaissance, de façon sincère, et je crois qu’il est de mon devoir d’informer les membres du conseil et la population de ces faits. Je ne voudrais
pas terminer mon terme de maire sans dénoncer ces faits majeurs car se taire est aussi endosser ce qui a été fait».
Pendant la lecture du document, la ten- sion a commencé à monter entre Patrick Courville et Gérard Coulombe. Ce dernier a demandé au premier de sortir mais il a refusé. Le maire a donc appelé la SQ devant le public afin qu’elle envoie un agent. Patrick Courville a finalement été contraint de quitter la salle et des citoyens sont partis, Gérard Coulombe a ensuite continué de lire son document.
Durant la période de questions du public, un citoyen a demandé si les autres membres du conseil avaient des commentaires à ajou- ter mais ces derniers ont refusé. De son côté, Patrick Courville nie tout ce qui est écrit dans le document. Il y voit «une revanche suite au vote de non confiance. J’ai été exclu de la salle sans raison, j’ai été privé de mon droit de m’exprimer. C’est la deu- xième fois que je rencontre les policiers à cause du maire. C’est de l’acharnement».
Lettre de Jocelyne Lyrette : précision
GRAND-REMOUS - Dans une précé- dente édition, nous avons publié un article concernant la conseillère Jocelyne Lyrette qui a déposé une lettre au conseil dans laquelle elle dit se rétracter au sujet du vote de non confiance envers le maire. À noter que, contrairement à ce qui a été écrit dans l’article, à aucun moment elle n’a parlé de la directrice générale mais elle a plutôt utilisé les termes de «direction générale».
REMERCIEMENTS À LA VIERGE MARIE
pour faveur obtenue.
P.B.


































































































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