Page 11 - La Gatineau 14 septembre 2017
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La Gatineau 14 septembre 2017 11 Un bel hommage pour l’auteur
L’ÉCHO DU LIVRE MARCEL SICARD
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Le p’tit gars qui a grandi à Gracefield est soudainement devenu plus grand que nature. Il est le deuxième individu après J.-Raoul L’Heureux a donner son nom à l’une des 46 bibliothèques du Réseau Biblio Outaouais. Le baptême a eu
lieu mercredi dernier. La mairesse, Joanne Poulin, a dirigé la cérémonie.
«C’est un hommage qui me va droit au cœur, qui est très gratifiant. Donner son nom à un édifice, c’est certain que ça va rester. Ça me flatte beaucoup.»
Une décision unanime
année.
Stéphanie Pétrin, responsable de la biblio par intérim, et Roxanne Marois, coordinatrice par intérim des loisirs à la Ville de Gracefield, ont pris l’initiative avec l’aide de la boutique Cadeaux Deuxième Vie de Gracefield de revoir l’apparence des lieux.
Le jeune Shawn Guilbault a remporté le concours de nomination de la bibliothèque qui portera dorénavant le nom de bibliothèque L’Écho
LamairesseJoannePoulin
a indiqué que la décision a
été rendue à l’unanimité des
membres du conseil
municipal. La bibliothèque
municipale a été revampée. Quelques milliers de dollars ont été investis afin de créer un sentiment de fierté chez les utilisateurs. La biblio de Gracefield, c’est plus de 700 membres et 3 200 livres empruntés chaque
du livre de Marcel Sicard.
«Nous voulions rendre hommage à un grand homme de notre région et nous ne pouvions pas laisser filer cette chance de nommer notre bibliothèque en l’honneur de Marcel Sicard. Nous avons obtenu sa permission et voilà qu’aujourd’hui nous officialisons le tout. Bravo M. Sicard», précise la mairesse, Joanne Poulin.
▲ La mairesse Joanne Poulin félicite le jeune Shawn Guilbault qui a remporté le concours d’appellation de la nouvelle bibliothèque.
▲ On reconnaît Caroline Sicard, Élaine Chalifoux, , Stéphanie Pétrin, Even Johnson-Lachapelle, Roxanne Marois, la mairesse Joanne Poulin, Denis P. Rochon et l’auteur Marcel Sicard.
Jonathan Careau, responsable des services au Réseau Biblio Outaouais, a été surpris par le nombre de personnes qui se sont déplacées pour l’inauguration de la nouvelle biblio. «Je félicite M. Sicard. Avec M. J.Raoul
▲ Caroline Sicard, la fille de l’auteur Marcel Sicard, très fière de son père, n’a pu s’empêcher de le féliciter d’avoir mené son quatrième roman à terme. Elle est venue de Toronto pour féliciter son père pour cette bonne nouvelle.
PROJET COLUMBO 2017
Hommage aux draveurs de la région
L’Heureux, il devient le deuxième personnage de la région à hériter d’une bibliothèque. Ce n’est pas rien !»
Joanne Poulin a rappelé que Marcel Sicard a consacré plusieurs heures de recherche dans les documents municipaux qui lui ont permis de construire toute la saga entourant la série «Trop belle pour être heureuse.»
Une cinquième œuvre
Il s’agit d’un récit dont le titre provisoire
sera «La gare de Marks» (Marks Crossing). «Je vais regrouper des évènements qui ont marqué ma jeunesse à Marks. Je vais adopter la formule d’écriture du récit. J’ai quasiment juste ça à faire maintenant, écrire. J’ai nettoyé mon ordinateur et j’ai amorcé l’écriture de mon récit. Je verrai bien où cela va me mener», de préciser l’auteur qui a remis 250 livres de sa bibliothèque personnelle à la biblio L’Écho du livre de Marcel Sicard.
MANIWAKI- La Rive des Bâtisseurs s’associe au Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu de Maniwaki pour l’organisation d’un cinq à sept en hommage aux draveurs de la Vallée-de-la-Gatineau. Cet événement sera aussi l’occasion de clôturer les activités du centre d’interprétation, qui fermera ses portes le 22 septembre pour la saison hivernale.
L’industrie forestière a considérablement marqué la Vallée-de-la-Gatineau et plus largement la région de l’Outaouais. Sous l’impulsion de l’entrepreneur Philemon Wright, l’exploitation forestière des terres du Pays de la Gatineau commence au début du XIXe siècle avec l’établissement des premiers camps de bûcherons. Plus tard, ces chantiers serviront à alimenter les usines de transformation du bois situées plus au sud, au confluent de la rivière
Gatineau et de la rivière des Outaouais. Pendant 150 ans, la drave restera le moyen de transport privilégié pour acheminer le bois de la vallée. Aujourd’hui encore, on loue la bravoure et l’agilité des hommes qui se tenaient debout sur les billes de bois et mesuraient le danger à chaque pas, tels des équilibristes.
Le 5 à 7 aura lieu jeudi 21 septembre à l’Auberge du Draveur. Les conférenciers invités sont les suivants : Lise et Harold Heafey, enfants du dernier capitaine du Pythonga, Aldéric Heafey ; Louis-André Hubert, avocat et auteur ; François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu ; Isabelle Regout, artiste- sculpteure d’une œuvre d’art commémorative sur la drave ; un ancien draveur Anishinabeg de la communauté de Kitigan Zibi. Entrée libre et gratuite.


































































































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