Page 10 - La Gatineau 28 septembre 2017
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10 28septembre2017 LaGatineau RÉDUCTION DE VITESSE
RUE PRINCIPALE ET CHEMIN ORLO
La MRC donne son appui
INCENDIE
Un chalet détruit
BLUE SEA - Un incendie s’est déclaré lundi après-midi dans une résidence située au lac Caya. Malgré l’intervention des pompiers, le chalet a été
complètement détruit par les f lammes. Par chance, personne n’était sur place quand l’incendie s’est déclaré et il n’y a pas eu de blessé.
PRODUCTION DE STUPÉFIANTS Perquisitions et arrestation
BOIS-FRANC - Les policiers du poste de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, en collaboration avec le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, ont procédé à l’arrestation d’une personne, le 20 septembre dernier, en lien avec de la production de stupéfiants, à Bois-Franc.
Un homme âgé de 66 ans, de Bois- Franc, a été arrêté puis libéré sur promesse à comparaître. Il devra revenir devant la justice à une date ultérieure au palais de justice de Maniwaki. Il pourrait faire face à des accusations de production de stupéfiants ainsi que des infractions en matière d’armes à feu.
Une perquisition a également été
effectuée dans une résidence de la route 105, à Bois-Franc. Sur place, les policiers ont saisi plus de 20 kilos de cannabis, plus de 50 plants de cannabis, près d’une vingtaine d’armes à feu, environ 25 000 $ en argent comptant ainsi qu’un véhicule hors route comme bien infractionnel.
Notons que cette enquête a progressé notamment grâce à des informations reçues du public.
La Sûreté du Québec rappelle que toute information relative au trafic ou à la production de stupéfiants peut être communiquée en tout temps, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.
INCENDIE
Un bâtiment complètement détruit
MANIWAKI - Un incendie s’est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi au 296 de la rue Champlain. Le feu s’est déclaré dans un bâtiment non occupé, situé en arrière de l’Imprimerie
Maniwaki. Les pompiers de Maniwaki sont intervenus et ont dû appeler ceux de Déléage en renfort. Personne n’a été blessé. Une enquête devra déterminer les causes du sinistre.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
BLUE SEA - Le conseil des maires a adopté une résolution, durant sa rencontre de septembre, afin d’appuyer la demande de la municipalité de Blue Sea au ministère des Transports afin que la vitesse soit réduite à 50 km/h sur la rue Principale et le chemin d’Orlo.
Cette demande fait suite à des plaintes reçues à la municipalité, à l’asphaltage de la piste cyclable et à l’augmentation considérable de l’achalandage lors de la période estivale 2017. La piste cyclable traverse le chemin d’Orlo et ses usagers pourraient courir des risques en traversant ce chemin en raison de conducteurs qui ne respectent pas les limites de vitesse. En
période hivernale, la piste cyclable est utilisée par les motoneiges et ces dernières sont exposées aux mêmes risques de collision avec les véhicules qui circulent sur le chemin d’Orlo à une vitesse souvent excessive. Par ailleurs, de nombreuses résidences se trouvent aux abords de ces deux routes.
Il faut savoir aussi qu’un projet de raccordement de la piste cyclable au centre du village est envisagé par la municipalité de Blue Sea et des démarches auprès du ministère des Transports ont été entamées à cet effet. Ce projet commencerait à l’intersection de la traverse de Bouchette et emprunterait la rue Principale en direction ouest vers le kiosque touristique situé au 4 rue Principale, soit sur une partie de la rue Principale qui fait l’objet de la présente demande de réduction de vitesse à 50 km/h.
AMÉNAGEMENT D’UN SENTIER RÉCRÉATIF La MRC donne son accord
LA GATINEAU - Le conseil des maires a adopté une résolution, durant sa rencontre de septembre, afin d’autoriser le service des terres publiques intramunicipales de la MRC à émettre une autorisation de construction, d’entretien et d’aménagement d’un sentier récréatif (ski de fond), d’une longueur approximative de 600 mètres et d’une largeur totale de 5 mètres, dans la
municipalité de Denholm.
Cette autorisation est accordée à Biathlon Denholm. Cet organisme, basé chemin du Poisson-Blanc, est membre de Biathlon Canada et de Biathlon Québec. Depuis plus de 20 ans, il accueille les groupes qui pratiquent ce sport en proposant un réseau de pistes diversifiées ainsi qu’un lieu d’hébergement.
413 400$ POUR LA RÉGION DE L’OUTAOUAIS
«De la poudre aux yeux» pour les groupes communautaires
LA GATINEAU - Pour les groupes communautaires de la région de l’Outaouais, les investissements supplémentaires de 413 400$ annoncés la semaine dernière par le CISSSO, aussi bienvenus soient-ils, «arrivent malheureusement trop peu, trop tard. Les besoins sont urgents et récurrents. L’annonce de nouvelles sommes disponibles avait créé une lueur d’espoir, mais les groupes ont vite été confrontés à la réalité, les investissements ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins. Alors que l’estimation des besoins en Outaouais totalise 13.8 millions de dollars en Santé et services sociaux, le montant qui s’élève à 400 000$ et des poussières, ne laisse qu’un goût amer pour la majorité des groupes».
Dans le milieu communautaire, on reconnaît que cet investissement pourra soutenir quelques initiatives, mais on affirme clairement que tant qu’il ne rehaussera pas de façon significative le budget alloué au Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), le ministère de la Santé et des services sociaux ne pourra pas se vanter d’appuyer réellement les organismes et leurs missions. «En fait, cette somme ne constitue pas un rehaussement pour l’ensemble du communautaire, mais pour quelques organismes seulement, affirme Cindy Jalbert, directrice générale pour la TROCAO. En région, concrètement, ça met
les organismes en compétition pour recevoir une petite part de pas grand-chose. Rappelons aussi que certains groupes relevant d’autres ministères ne reçoivent ni investissements supplémentaires, ni indexations au coût de la vie. Tout cela, mis ensemble, a pour effet d’affaiblir la solidarité communautaire.»
Depuis «la désorganisation Barrette», qui a mené à la création des Centres intégrés de Santé et Services sociaux (CISSS) en 2015, le réseau public réfère de plus en plus souvent les gens en détresse vers les organismes communautaires. Ces derniers constatent une augmentation frappante du nombre de personnes qui demandent de l’aide et qui disent ne pas avoir accès aux services publics. Pourtant, non seulement le réseau public a-t-il encore des obligations envers sa population, mais les organismes ne sont pas davantage soutenus financièrement pour répondre à toutes ces demandes croissantes.
«Il ne faut pas oublier non plus que les organismes communautaires ne sont pas des sous-traitants de l’État, ajoute Cindy Jalbert. Ils ont des missions complémentaires et alternatives aux services publics. Les organismes existent, certes, pour venir en aide à la population, mais aussi pour créer des projets innovateurs qui transforment la société, développer la citoyenneté, pas seulement pour éteindre des feux, souvent causés par le système lui-même.»


































































































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