Page 13 - La Gatineau 28 septembre 2017
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La Gatineau 28 septembre 2017 13 L’amour est dans l’air à Blue Sea
UN BEAU PROJET PÈRE-FILS
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Le père Jean-Luc Lacroix est pilote d’avion depuis 1975. Son fils Philippe, qui est mécanicien d’aéronef, aspire à pouvoir voler de ses propres ailes d’ici peu. Ils ont assouvi leur passion pour l’aviation en restaurant un avion Cessna 180 datant de 1956. Et il vole comme un neuf. Le père, comme le fils, en sont très fiers.
Jean-Luc Lacroix n’avait pas volé depuis 10 ans. Il a repris du service depuis que l’avion qu’il a restauré avec son fils, Philippe, est en mesure de voler. «Notre projet a été facilité par la collaboration de la Régie Intermunicipale de l’aéroport de Maniwaki (RIAM). Nous devons une fière chandelle au directeur Michel Lachapelle, à Claude Hansen, Pierre Brunet et Stéphane Aubé. Nous avons également profité du don de pièces usagées de Jean-Guy Hubert. Nous étions installés dans le garage à l’aéroport de Maniwaki à Messines. Nous avons travaillé tout l’hiver,
ce printemps et une partie de l’été à la restauration de notre avion. Nous avons terminé le travail il y a un mois. Et notre avion vole comme un oiseau. Ça va super bien !», affirme Jean-Luc Lacroix, très fier de ce projet réalisé en compagnie de son fils.
Une véritable passion
Jean-Luc Lacroix pilote depuis 1975. Il se souvient très bien d’excursions de pêche et de chasse avec son bon ami, Raymond Foucault, qui lui a prodigué plusieurs bons conseils sur la technique de pilotage. «Comme mon fils est mécanicien d’avion, nous avons mis sur pied notre projet. C’est sûr qu’il va hériter de l’avion à un moment donné. Nous avons mis la main sur cet avion à Rockliffe. Il reposait sur des flotteurs depuis 10 ans. Nous l’avons rafistolé, peinturé et lettré et voilà que nous volons. C’est fantastique !»
Les deux passionnés d’aviation ont consacré pas moins de 2 500 heures de travail à la restauration de l’avion. «Nous allons l’entreposer cet hiver à l’abri du vent de nord. Ou alors, nous allons y ajouter des
skis et voler cet hiver. C’est plaisant de voler en toutes saisons. Le Cessna 180 est un modèle performant, tellement performant qu’on n’en fait plus depuis 1980. C’est un modèle qui est très recherché. En dollars 2017, il doit bien valoir 250 000 $ tout neuf. C’est une passion qui coûte cher, mais ainsi va la vie.»
Le fils est aux oiseaux
Philippe Lacroix a tenu à remercier Michel Lachapelle pour sa confiance et son accueil. «Il est la bonne personne pour diriger l’aéroport. Il en va de même pour Pierre Brunet et Stéphane Aubé, deux gars sympathiques. Avec eux, on n’est jamais mal pris. Nous remercions également notre ami Gerry Hubert qui nous a donné l’intérieur en plastic du cockpit au complet. Ça vaut au moins 4 000 $. »
L’avion est amarré sur le lac Blue Sea en face de la résidence de Jean-Luc Lacroix. «Mon père est un excellent professeur de pilotage. Un jour, il est certain que j’aurai mes licences. J’ai hérité de cette passion paternelle pour les avions. Un jour, je vais voler, tout comme mon père».
▲ Jean-Luc et Philippe Lacroix ont réalisé un projet père-fils en restaurant un vieux modèle d’avion Cessna 180.
▲ La chaîne de production du modèle Cessna 180 a été interrompue en 1980.
BRUNCH AU PROFIT DE LA CLINIQUE SANTÉ HAUTE-GATINEAU
Une centaine de personnes réunies
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD - Plus d’une centaine de personnes étaient rassemblées dimanche au centre communautaire à l’occasion du brunch organisé au profit de la Clinique santé Haute- Gatineau. Les participants étaient invités à faire des dons volontaires pour cet
établissement basé à Gracefield.
En date du 25 septembre, la levée de fonds avait permis d’amasser 1 400 $ de profits nets. Mais les comptes ne sont pas terminés et le montant total remis à la Clinique santé sera dévoilé dans les prochains jours.
Ce brunch, organisé chaque année, permet d’ajouter un montant au budget de la Clinique santé. Plusieurs municipalités apportent aussi une contribution financière afin d’assurer le
fonctionnement de cette dernière, qui accueille des patients de l’ensemble de la région. C’est la Ville de Gracefield qui donne la plus grosse contribution, soit 30 000$.
La municipalité tient à remercier tous les bénévoles qui ont pris part à la préparation du repas : Roxanne Marois, Fanny Grandmaison, Luc Rochon, Manon Ferland, Paul Rondeau, Claire Rondeau, Claude Gauthier, Jocelyne Johnson, Mario lafrenière et Joanne Poulin.
mission des partenaires du programme.
La MRC a été sollicitée afin d’adhérer à ce programme en raison de son mandat de développement économique. Cette adhésion permettrait notamment aux jeunes entrepreneurs de la Vallée-de-la-Gatineau d’avoir accès à un programme de financement supplémentaire, sous conditions.
CRÉAVENIR DE DESJARDINS
La MRC adhère au programme
LA GATINEAU - Le conseil des maires a résolu, durant sa rencontre de septembre, d’autoriser l’adhésion de la MRC au programme Créavenir Outaouais de Desjardins.
Le Mouvement Desjardins a mis sur pied le programme Créavenir. Il vise à permettre aux jeunes entrepreneurs qui souhaitent créer une
entreprise ou consolider leur entreprise de moins de trois ans d’accéder à du financement selon les conditions décrites au Programme ; à fournir à ces jeunes entrepreneurs tout le soutien nécessaire pour la réalisation de leur projet d’entreprise dans le respect des missions, des rôles et responsabilités de chacun des participants ; à soutenir et à promouvoir la


































































































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