Page 25 - La Gatineau 28 septembre 2017
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La Gatineau 28 septembre 2017 25 Un don de 4 300$ à Halte-Femme
TOURNOI DE GOLF INVITATION DAMES
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - C’est un beau cadeau que les organisatrices du tournoi de golf invitation dames ont fait à Halte-Femmes Haute-Gatineau. Nicole Lalonde, Claudette St-Amour, Christine Marcil, Sylvie Cusson et Lise Ryan ont remis un chèque de 4 300$ à la maison d’hébergement.
Ce tournoi est organisé chaque année depuis 43 ans au Club de golf algonquin de Messines. Auparavant, il s’agissait d’une simple rencontre amicale. Mais par la suite, il a été décidé de remettre les profits à une cause dans la région. «On veut récompenser les organismes de la région pour le bien-être qu’ils apportent à la population, expliquent les organisatrices de l’événement. Et cela ne pourrait pas se faire sans la générosité des nombreux commanditaires qui nous appuient.»
Auparavant, le tournoi a permis d’aider par exemple la recherche sur le cancer, de meubler la terrasse de l’hôpital, de financer l’aménagement paysager en arrière du Père-Guinard ou encore d’aider l’équipe des Ratons-Draveurs du Centre
Jean-Bosco ainsi que Marie-Claude Lemieux. Cette année, il a été décidé de donner un coup de pouce à Halte-Femme.
Des travaux sont actuellement en cours, et devraient se terminer début novembre, afin d’agrandir la maison d’hébergement. L’organisme a travaillé fort afin de boucler le budget de ce projet qui tourne autour de 130 000$. Plusieurs levées de fonds ont été organisées, en plus de rechercher des commandites et des dons. Comme le souligne la directrice, Marianne Lyrette, «ça va faciliter grandement la vie des femmes dans la maison. Le beau cadeau fait par les organisatrices du tournoi va nous aider à acheter du mobilier».
Halte-Femme Haute-Gatineau est un organisme sans but lucratif dont le mandat principal est d’offrir aide et hébergement aux femmes victimes de violence conjugale ou vivants de multiples problématiques sociales, avec ou sans enfants. Sa gestion relève de la compétence d’un conseil d’administration dynamique et sensible à la défense des droits des femmes aux prises avec des difficultés liées aux différentes formes de violence. Par sa vision et ses actions féministes, la maison d’hébergement fait la promotion des relations saines et égalitaires entre les
▲ De gauche à droite : Nathalie Séguin et Martine Lepage, du conseil d’administration de Halte- Femme ; Nicole Lalonde, du comité organisateur du tournoi ; Nathalie Riel, présidente de Halte-Femme ; Claudette St-Amour, du comité organisateur du tournoi ; Line Anne Labelle, du conseil d’administration de Halte-Femme ; Christine Marcil et Sylvie Cusson, du comité organisateur du tournoi ; Marianne Lyrette, directrice de Halte-Femme. Absentes : Marie- Pierre St-Denis et Lise Ryan.
BILAN DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE
L’adolescence, une traversée en eaux vives
sexes. La direction et l’équipe multidisciplinaire de Halte-Femme offrent une gamme de services gratuits, 24 heures par jour, 7 jours par semaine, afin de répondre aux besoins des femmes. Cette équipe d’intervention
professionnelleestenconstanteformation dans le but de se perfectionner et d’optimiser la qualité des services offerts aux femmes.
L’année passée, Halte-Femme a accueilli 64 femmes et enfants.
LA GATINEAU - Dans le cadre de leur 14e Bilan annuel, les directrices et les directeurs de la protection de la jeunesse du Québec, aussi directeurs provinciaux (DPJ-DP), souhaitent sensibiliser la population aux réalités reliées à l’adolescence, une période de transformations importantes faite de doutes, de remises en question et d’une quête identitaire. Pour ses beautés, sa fougue, ses passions et sa créativité, mais aussi pour les défis qu’elle impose à certains jeunes en difficulté, l’adolescence est une étape du développement qui ne laisse personne indifférent. Leur but : mobiliser la population autour des adolescents afin de mieux les connaître, les soutenir, les encourager et les protéger.
Il est essentiel que tous les acteurs impliqués auprès des adolescents se questionnent sur le regard qu’ils portent sur ceux-ci, qu’ils maintiennent leur engagement et réaffirment leur volonté de les aider et de les protéger. Ensemble, nous devons faire preuve de courage et de créativité dans nos façons de faire afin de parvenir à apprivoiser les rivières turbulentes. Nous devons persévérer dans notre action et soutenir avec le plus d’humanité possible les plus vulnérables d’entre eux, et ainsi réussir à les guider afin qu’ils puissent actualiser tout leur potentiel.
Les études et recherches cliniques réalisées démontrent que l’adolescence est un âge exigeant et complexe en raison des nombreux changements qui se manifestent, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Certains indices doivent toutefois être pris au sérieux : le fait de ne pas réussir à se faire des amis, une baisse significative des résultats scolaires, des problèmes de consommation ou d’absentéisme scolaire, sont des signaux
d’alarme auxquels nous devons tous être attentifs.
Les adolescents confiés aux DPJ du Québec ont plusieurs visages. Ce sont, pour plusieurs d’entre eux, des enfants victimes de maltraitance qui peinent à grandir, des jeunes qui présentent des problèmes de santé mentale, ou de toxicomanie, ou encore des ados qui sont victimes d’exploitation et dont le parcours est souvent marqué par un manque de soins, d’encadrement, d’affection, de stabilité relationnelle et de modèles inspirants. Les effets de ces manques additionnés les uns aux autres pavent la voie à une adolescence plus sombre et souvent plus tumultueuse.
En 2016-2017, 91 191 signalements ont été traités par les DPJ du Québec. C’est en moyenne 250 signalements par jour, soit une augmentation de 4%. Cela représente 10 situations de plus chaque jour que l’an dernier.
Du total de 36 002 signalements retenus, 8 562 (24%) concernaient des adolescents ou des adolescentes (13 à 17 ans). De ce nombre, 2 684 signalements étaient pour des motifs de trouble de comportement sérieux.
Au Québec cette année, ce sont également 10 803 adolescents qui ont reçu des services dans le cadre de la LSJPA, ce qui représente une légère diminution par rapport à l’an dernier.
Données régionales
Dans la dernière année 2016-2017, le DPJ-DP au CISSS de l’Outaouais a retenu 2 508 signalements. Il s’agit d’une hausse de 8,5 %. Les signalements concernant des adolescents (13 à 17 ans) représentent 20 % des signalements totaux retenus soient 505.


































































































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