Page 23 - La Gatineau 5 octobre 2017

La Gatineau 5 octobre 2017 23 Candidat pour un nouveau mandat
MAIRIE DE KAZABAZUA
«Pas question de déménager la biblio !»
YVON QUEVILLON de maire
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - L’ancien maire, Yvon Quevillon, a officialisé sa candidature aux élections municipales du 5 novembre. Après pris une pause pendant quatre ans, il souhaite
obtenir un deuxième mandat.
Yvon Quevillon réside à Grand-Remous depuis 2006. Aujourd’hui retraité, il a fait carrière dans le domaine des gaz industriels et médicaux.
Yvon Quevillon a déjà été maire
de Grand-Remous de 2009 à 2013. «Je
veux revenir dans le domaine de la politique municipale pour servir mes concitoyens et concitoyennes et faire le maximum pour développer notre municipalité, explique-t-il. En 2009, j’avais formé une équipe qui s’appelait «Le défi progrès». Cette fois-ci, il n’y a pas beaucoup de gens qui se sont manifestés. J’ai sollicité plusieurs personnes. Présentement, je sais que trois vont poser leurs candidatures, deux autres que je ne connais pas devraient aussi le faire, mais ils sont tous indépendants.»
Le candidat a élaboré un programme qui comprend plusieurs thèmes. Communication : être à l’écoute de la population, s’assurer de maintenir une bonne communication avec les citoyens, rétablir le lien de confiance entre le conseil municipal et les citoyens, être transparent lors de prises de décisions par le conseil municipal, mettre sur pied un comité de citoyens. Économie : maintenir actif le comité de développement économique municipal, développer une saine relation d’affaires entre les pourvoyeurs et le conseil
SIÈGE # 1
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KAZABAZUA - Michel Collin, candidat à la mairie de Kazabazua, prêche en
faveur de l’agrandissement du
centre administratif municipal
plutôt que son déménagement à la bibliothèque sur la route 105.
« La biblio est bien située où
elle est et tout fonctionne très
bien. En toute logique, je ne vois
pas pourquoi on la déménagerait
d’autant plus que nous devons construire un garage municipal tout près
et quand viendra le temps de le faire, il ne saurait être question de le déménager.»
Les objectifs du candidat
Michel Collin est le candidat sortant au siège # 1 à Kazabazua. Il a été propriétaire
SIÈGE # 1
d’une épicerie pendant une vingtaine d’années à Kazabazua. «Je suis officiellement candidat à la mairie et ma candidature est déjà enregistrée au président de l’élection municipale.»
Sans hésiter, Michel Collin a précisé six enjeux qui sont importants pour lui. «Je souhaite que les travaux de construction d’un garage municipal soient complétés. Je voudrais qu’on rénove le centre communautaire qui en a besoin de même que de rajeunir progressivement la f lotte de véhicules municipaux sans augmenter les taxes des contribuables. J’aimerais que l’on reconnaisse le bon travail de nos bénévoles en organisant une soirée-hommage. Je me propose de rencontrer les gens d’affaires de Kazabazua afin d’analyser la possibilité de créer une chambre de commerce locale. Finalement, je voudrais qu’on agrandisse le
centre administratif municipal.»
municipal, établir un partenariat d’affaires avec différentes instances afin de promouvoir le développement économique de la municipalité, promouvoir les attraits touristiques de la municipalité. Réseau routier : améliorer la voirie locale, travailler
activement et en étroite collaboration avec le ministère des Transports du Québec pour la réfection de certains tronçons du chemin Baskatong. Budget municipal : gestion rigoureuse des revenus et des dépenses, établir les priorités des besoins de la municipalité selon les ressources financières disponibles. Service Internet : améliorer le réseau Internet sur le territoire de la municipalité. Activités sportives : développer un parc pour la pratique d’activités sportives pour les jeunes et moins jeunes de la municipalité, étude de coûts et de faisabilité pour un projet d’une piste cyclable et d’un sentier pédestre jumelé. Bénévolat : supporter les organismes
communautaires et les bénévoles.
Yvon Quevillon se définit comme quelqu’un qui est «à l’écoute des gens. J’aime explorer ce qu’il serait possible d’obtenir à travers les différentes instances politiques pour redorer l’image de Grand-Remous. Je veux travailler en collaboration avec tout le monde, les citoyens, les gens d’affaires, les membres du conseil».
Alors que les précédentes années ont été marquées par certaines tensions à la fois au sein du conseil ainsi que entre les élus et certains citoyens, Yvon Quevillon dit être conscient qu’il a un défi à relever : «Je veux rétablir un climat de confiance entre les citoyens et le conseil municipal.»
Sylvie Garneau est candidate
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Sylvie Garneau, qui habite au cœur du village de Blue Sea, dans la Maison Rouge, après avoir été sollicitée par de nombreuses personnes de son entourage, a décidé de se porter
candidate au siège # 1 de la municipalité de Blue Sea lors des élections du 5 novembre prochain.
«Depuis quelques années,
je m’intéresse à la politique
municipale dans mon village.
Je veux contribuer au développement récréotouristique de
Blue Sea, qui me tient à cœur. J’aime Blue Sea dans toute sa splendeur comme le disait mon ami Virgile.»
Pas de promesses
Sylvie Garneau va prendre le temps de connaître les dossiers et écouter ce que veulent les citoyens avant de s’aventurer
dans la réalisation de quelque projet municipal que ce soit. «Je préconise le développement durable et les nouvelles idées m’intéressent tout particulièrement. Le patrimoine historique de Blue Sea doit être valorisé. J’y travaille depuis six ans et j’ai bien l’intention de continuer. Nous
avons un beau village et il faut continuer de l’embellir. Je vais également encourager l’établissement de nouveaux commerces au village. J’aimerais refaire une beauté à notre plage publique tout en
respectant l’environnement.»
Notre carte majeure
Le lac Blue Sea est un joyau qu’il faut continuer de polir. «Nous devons nous en servir tout en le protégeant. La mise en valeur du lac aura des incidences positives sur l’économie locale. Le lac est notre carte majeure pour attirer les visiteurs, les touristes et les amateurs de pêche sportive. Il faut un plan de développement économique pour notre lac. Il faut déterminer les moyens pour le développer».
Sylvie Paquette sur les rangs
JOURNÉE MONDIALE DES ENSEIGNANTS
Enseigner, une expertise à reconnaître
CAYAMANT - Sylvie Paquette, retraitée, qui compte 35 ans d’engagement dans les institutions bancaires dont plusieurs à
la Caisse populaire Desjardins de Gracefield, se lance en politique municipale en confirmant sa candidature au siège # 1 à
Cayamant.
«Je veux contribuer à l’avancement de ma municipalité. J’ai travaillé de
des connaissances et permettre les apprentissages, doivent écouter, consoler, encourager, faire réf léchir, éveiller des passions, transmettre des valeurs, guider les élèves et les voir grandir de l’intérieur, ajoute Daniel Boisjoli, président du SPEHR. Enseigner est un rôle fort inspirant qui laisse derrière lui le plus bel héritage qui soit. Les
nombreuses années avec le public et je crois que mon expérience va être bénéfique pour les contribuables de Cayamant. Je veux travailler pour eux. La municipalité a progressé au cours des dernières années et je tiens à contribuer à l’essor de ma municipalité. Les gens qui me connaissent savent qu’ils peuvent compter sur moi. Je serai à
leur écoute.»
enseignantesetenseignantspeuventêtrefiers de ce qu’ils accomplissent.»
Pour valoriser la profession enseignante, la FSE mène cette année encore la campagne «Prof, ma fierté!» dont le porte-parole n’est nul autre que le comédien et humoriste Pierre Hébert. Plusieurs activités seront au rendez-vous. Restez à l’affût, le coup d’envoi sera bientôt donné.
LAGATINEAU-Àl’occasiondelaJournée mondiale des enseignants, soulignée le 5 octobre, le Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) veulent rendre hommage «une fois de plus aux enseignantes et enseignants du Québec qui font un travail extraordinaire tous les jours, forts d’une riche expertise qu’ils veulent mieux faire connaître et reconnaître».
Le thème de la Journée, mis de l’avant par l’Internationale de l’Éducation (IE), va dans le sens des revendications du personnel enseignant québécois : Enseigner en liberté, donner le pouvoir aux enseignants. Il trouve un écho très positif au Québec, de même que dans les rangs de la FSE, qui travaille activement à la valorisation de la profession
enseignante, au respect du jugement professionnel et à la reconnaissance de l’autonomie des enseignantes et enseignants.
«Prenons le temps de remercier les enseignantes et enseignants que nous représentons pour leur engagement dans cette profession à la fois exigeante et gratifiante, déclare la présidente de la FSE, Mme Josée Scalabrini. Ils travaillent fort pour faire de nos écoles et de nos centres des endroits où les élèves peuvent apprendre et s’épanouir, et ce, malgré des conditions qui ne sont pas toujours faciles. Le gouvernement doit réellement nous écouter et nous respecter comme acteurs et artisans de l’éducation au Québec. Cela doit se traduire dans les décisions prises tous les jours pour les élèves.»
«On ne rappelle pas assez que les enseignantes et enseignants, pour transmettre