Page 6 - La Gatineau 12 octobre 2017
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6 12 octobre 2017 La Gatineau TRANSPORT SCOLAIRE
Entente entre le GUTAC et la CSHBO
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Suite à une résolution du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO), adoptée durant sa rencontre d’octobre, une entente avec le Guichet unique des transports adaptés et collectifs (GUTAC) devrait être conclue. Cette entente concerne les places disponibles dans les autobus scolaires qui circulent sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau.
À la suite d’une vérification des antécédents judiciaires, les clients du GUTAC pourront prendre place à bord des autobus scolaires, et ce, comme le font les élèves qui fréquentent la formation générale des adultes et la formation professionnelle. Ce n’est donc pas n’importe
quel adulte qui pourra bénéficier de ce transport.
Comme le précise le directeur de la CSHBO, Fernand Paré, suite à la résolution adoptée par le conseil des commissaires, «on a le feu vert pour pouvoir signer un protocole d’entente entre les deux organismes. Dans nos parcours, s’il y a des places disponibles, des personnes adultes, qui n’ont pas de moyens de transport, pourront y avoir accès, à condition qu’il y ai une vérification des antécédents judiciaires. Ils devront payer un montant minimum pour avoir accès à la carte et le reste est gratuit. Si quelqu’un veut aller à Maniwaki le matin et revenir en après-midi par exemple, il pourra le faire. Selon l’entente, il ne faut pas qu’il y ai de coûts supplémentaires pour la commission scolaire rattachés à ce service, ça veut dire que ce sont des parcours déjà existants. Il faut comprendre qu’il n’y a pas
énormément de places disponibles, on parle d’une vingtaine de places. On a déjà la même entente dans le Pontiac mais ce n’est pas très utilisé».
Une séance d’information concernant cette entente se tiendra mardi 24 octobre, à 18h30 à la cafétéria de la Cité étudiante de la Haute- Gatineau. Tous les parents des élèves qui fréquentent les établissements de la Vallée-de- la-Gatineau sont conviés à cette rencontre. Mais la CSHBO se veut tout de suite rassurante : «Si jamais il arrivait quelque chose, le chauffeur serait témoin et la personne serait exclue du service», assure Fernand Paré.
La CSHBO assure que «cette entente n’affectera aucunement les heures de départ et d’arrivée des élèves et soyez assurés que le bien-être et les intérêts de nos élèves sont notre priorité».
Plusieurs municipalités ont donné leur appui à ce projet. Du côté du GUTAC, cela fait suite à un projet pilote pour instaurer un service de transport en commun dans chacune des municipalités mais qui était sous-utilisé.
Autre point à l’ordre du jour
Parmi les autres points discutés durant la rencontre d’octobre du conseil des commissaires, il a notamment été question des inondations du printemps dernier, qui ont fortement touché la Cité étudiante. La CSHBO demandera au ministère de l’Éducation une indemnisation de 24 104$. Mais cela ne concerne que les dommages à l’immeuble et au contenu, pas les heures de travail des employés. «Évidemment, nous ne sommes pas assurés pour ce type de réclamation, explique Fernand Paré. Mais il y a quand même un dédommagement du ministère.»
D’expérience, Frédéric sait qu’il ne lui reste qu’une vingtaine de minutes, car, passé ce seuil, son traîneau sera recouvert de neige et impossible à repérer. Ce sont précisément ces vingt minutes qui sont racontées. Minute par minute, tout y passe... ses doutes, ses certitudes, ses exploits, sa famille, mais surtout son incroyable capacité à danser corps à corps avec la mort en lui imposant son rythme. Antarctique solo est le récit fabuleux d’un aventurier du XXIe siècle qui n’a pas froid aux yeux, mais demeure malgré tout d’une désarmante fragilité.
Pour Rémi-Pierre Paquin, incarner Frédéric Dion a été tout un défi, certes moindre que celui relevé par ce dernier, mais quand même : le texte signé Bryan Perro fait plus de 12 000 mots. Le défi est aussi physique qu’intellectuel. Une pièce qui propose un voyage à l’intérieur de soi, où l’on pousse le spectateur à découvrir son courage intérieur.
Photo de Sébastien McNeil.
ANTARCTIQUE SOLO
Une mise en scène et une prestation époustou antes
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - – L’ambiance était fraîche vendredi soir à l’auditorium de la Cité étudiante. La Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau présentait la pièce «Antarctique solo». À l’issue du spectacle, les critiques étaient unanimes : Rémi-Pierre
Paquin a offert une formidable prestation, alors qu’il était seul sur scène pendant deux heures ; le décor, magnifique, a plongé les spectateurs dans l’ambiance ; la mise en scène, signée Pierre-François Legendre, était remarquable.
«Antarctique solo» raconte l’histoire vraie de Frédéric Dion, un aventurier qui s’est lancé le défi complètement fou de traverser l’Antarctique en passant par le pôle Sud
d’inaccessibilité et le pôle Sud géographique. Utilisant le vent pour se déplacer à ski tracté par cerf-volant, l’aventurier a rapidement compris que cet allié serait aussi son pire ennemi. Blizzard, multiples bris de traîneau, incendie dans la tente... les péripéties se sont succédé tout au long de cette aventure extrême. La peur et le doute ont nécessité une gestion constante pour qu’il puisse réaliser ce grand rêve et réussir trois records de vitesse dans le plus grand désert blanc sur terre. En 54 jours et 6 heures, Frédéric Dion a effectivement traversé l’Antarctique entre la base russe Novolazarevskaya, le pôle Sud d’inaccessibilité, le pôle Sud et Hercules Inlet. Il a parcouru une distance de 4 383 kilomètres complétée en un temps record, dont 626,6 kilomètres en 24 heures 53 minutes (dernière journée).
La pièce raconte un moment précis de son aventure. Après avoir traversé des centaines d’épreuves, le corps fatigué et l’esprit déstabilisé par le soleil qui ne se couche jamais, alors même que sa traversée de l’Antarctique en solitaire est avancée, Frédéric Dion est victime d’une mauvaise bourrasque et perd son traîneau. Commence alors son combat contre le vent, la poudrerie naissante et le froid mordant afin de retrouver au plus vite son matériel de survie.
TRAVAUX D’ASPHALTE CHEMIN MONTCERF
La municipalité octroie un contrat
EGAN-SUD - Parmi les points à l’ordre du jour de la réunion du conseil d’octobre, il a notamment été question des travaux d’asphalte sur une portion du chemin Montcerf. Les élus ont adopté une résolution afin d’octroyer un contrat à la compagnie D. Heafey et fils, au montant de 62 737.50$. Les travaux devraient être effectués d’ici la fin de l’automne.
Il a aussi été question de la formation d’un comité pour la politique familiale et politique MADA (municipalité amie des aînés). Les personnes intéressées peuvent contacter la municipalité. Les membres du comité se réuniront à quelques reprises afin de soumettre des idées au conseil pour les familles et les aînés.
UN GROS LOT DE 2 MILLIONS À qui appartient-il ?
LA GATINEAU - Faites vérifier vos billets de loterie. Loto-Québec a lancé un appel car un gros lot de deux millions au Québec 49 a été remporté lors du tirage du 6 septembre
2017, mais le gagnant ou la gagnante ne s’est pas encore manifesté. Le billet gagnant a été acheté en Outaouais, dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.


































































































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