Page 19 - La Gatineau 19 octobre 2017
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AU COURS DES QUATRE PROCHAINES ANNÉES
«Gracefield doit se démarquer» - Paul Caron
La Gatineau 19 octobre 2017 19
APRÈS QUATRE ANS DE REDRESSEMENT Joanne Poulin étale ses promesses
GRACEFIELD - «Nous n’avons pas à nous comparer aux autres, ce sont eux qui doivent se comparer à nous. Devenons un modèle pour tous.Assurons-nousquelaVilledeGracefield prenne la place qui lui revient. Saisissons cette chance et démarquons-nous par le développement économique de notre ville.»
Paul Caron n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il brigue un premier mandat à la mairie de Gracefield avec la ferme intention de positionner la ville de Gracefield au statut auquel elle devrait être. «Il est temps d’agir et de réussir afin de faire de notre ville la fierté de la Vallée-de-la-Gatineau.»
Le candidat
Paul Caron est originaire de Northfield. Il est co-propriétaire de l’Érablière J.B. Caron et homme d’affaires depuis plus de 20 ans. Il siège au conseil d’administration de la Coop de Gracefield depuis le début des années 2000 et il en est le président au cours des 12
dernières années.
Il est actuellement
co-président
d’honneur de la
campagne de sensibilisation du Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau.
Paul Caron a 15 ans d’expérience dans le milieu municipal et a été président de son syndicat, de plus de 110 membres, pendant quelques années. «J’ai le parcours idéal pour être maire de Gracefield.»
Il est d’avis qu’il faut une meilleure gestion financière. Un plan stratégique est nécessaire afin de s’assurer de ne pas toujours devoir composer avec des augmentations déraisonnables de la taxe foncière. «Je crois qu’il faut s’engager envers notre ruralité et continuer à bien desservir et développer notre centre ville.»
La transparence
La transparence est un élément clé dans la communication et le respect des autres. «Elle a un impact direct sur notre réputation. Je veux me tenir à l’écoute de la population et répondre à ses attentes dans la plus grande clarté.»
GR ACEFIELD - Après avoir fignolé les finances et les ressources humaines, l’urbanisme et l’environnement, l’hygiène du milieu, la sécurité publique, les loisirs et la culture, les infrastructures et
les communications, Joanne
Poulin a livré ses promesses électorales aux quinze personnes présentes à sa première soirée d’information et d’échanges avec les électeurs de Gracefield jeudi soir dernier.
«Je sollicite un deuxième mandat à la mairie de Gracefield pour diverses raisons. Il m’apparaît important d’informer les citoyens de mes intentions au cours des quatre prochaines années.»
Un budget en santé
Joanne Poulin entend prioriser l’amélioration des infrastructures routières de même que l’économie locale. «J’ai réussi à cogner aux bonnes portes pour de l’aide financière. Le budget est en bonne santé si bien que je m’engage à une augmentation annuelle du taux de la taxe foncière de 2 % qui équivaut à l’Indice des prix à la consommation (IPC). C’est donc une augmentation de 8 % étalée sur quatre ans. Nous avons établi notre plan stratégique et financier échelonné sur dix ans. L’entretien
et la restauration du réseau routier des secteurs de Northfield et Wright figurent parmi mes priorités, particulièrement les chemins du Poisson Blanc, lac Désormeaux, Lac Heney et Lac-des-Îles, pour un investissement totalisant 1,5 million$.Nousallonsrafraichir notre flotte de camions selon les besoins plutôt que d’investir dans leur réparation qui nécessite quelque 150 000 $ par année. Nous avons englouti quelque 1,5 million $ dans la réparation au cours des
dernières années. C’est beaucoup trop.»
À la demande de deux contribuables présents, Joanne Poulin a confirmé que les membres du conseil nouvellement élus, sur sa recommandation, allaient s’attarder à l’adoption d’une formule afin d’en arriver à une meilleure communication avec la population.
«Après quatre ans de redressement, passons maintenant à l’investissement dans nos infrastructures routières, au mode action et développement économique pour notre ville, nos familles, nos aînés, notre héritage. Donnons aux enfants la possibilité de revenir dans leur patelin pour s’installer, y travailler et donner une sécurité et une qualité de vie à nos résidents».
LES AÎNÉS AU CŒUR DE SES PRÉOCCUPATIONS Réal Rochon établit ses priorités
GRACEFIELD - Gracefield, municipalité amie des aînés, la lutte contre la faim, l’hébergement, l’entretien et la réfection du réseau routier, la clinique santé, la rétention des jeunes et la résolution de certains dossiers municipaux litigieux sont au cœur des préoccupations de Réal Rochon, candidat à la mairie de la Ville de Gracefield.
«Je pense que j’ai de bonnes chance d’être élu le 5 novembre prochain. Les candidats sont nombreux et je n’appuie personne. Je m’en remets à la population pour décider de sa représentation. J’espère qu’elle me donnera les meilleurs candidats en lice.»
Amie des aînés
Le candidat a obtenu une copie du Rapport Séguin-Daoust sur le programme MADA (Municipalité amie des aînés). Il est d’avis qu’il y a de très bonnes choses dans le projet et il félicite les membres du comité qui ont piloté le dossier qui a été adopté par le conseil municipal le 2 octobre dernier.
«C’est un très beau projet. Ça va prendre des fonds pour le réaliser et nous allons faire appel à des promoteurs locaux pour le réaliser. Je m’engage à le bonifier avec l’accord de mes collègues du conseil.»
En faisant la navette un peu partout sur le territoire, Réal Rochon veut lutter contre la pauvreté. «Je suis en faveur de la création d’un Fonds régional de lutte à la faim. Des gens m’en ont parlé. Je cite en exemple le ROSBL qui fait du bien à la communauté. Je suis un membre des Chevaliers de Colomb et chaque année je participe, avec mon bon ami Jacques Lauriault, à la guignolée afin d’offrir des paniers de nourriture aux familles dans le besoin de notre ville. Je salue d’ailleurs le travail de Mme Raymonde Carpentier qui se dévoue pour ces familles.»
Réal Rochon salue l’asphaltage de la piste cyclable. «Si je suis élu maire, nous allons débloquer des fonds pour l’aménagement d’un bloc sanitaire à la hauteur de l’ancienne gare.»
L’hébergement
Tant dans le domaine touristique que résidentiel, la ville a besoin d’améliorer son hébergement. «J’ai discuté avec un promoteur qui se dit prêt à construire un motel moderne, d’au moins 12 chambres pour débuter, le long de la route 105 dans le centre ville de Gracefield. En tant que maire, je vais supporter ce promoteur qui pourrait bien investir dans d’autres styles d’hébergement dont des logements à prix modique. Pour les 26 logis dont il est question dans le moment, le site où il faut les aménager est au Vimy. Ce terrain est exceptionnel. Pas question
d’investir dans
une rénovation
qui serait trop
onéreuse. Nous
allons démolir
l’hôtel tout simplement.
La ville ne peut se substituer aux promoteurs. Il faut retenir nos touristes le plus longtemps possible chez nous. Je m’engage à travailler avec les investisseurs intéressés à réaliser des projets à Gracefield.»
Le réseau routier
Réal Rochon comprend les pétitionnaires de Northfield. «Je m’engage à les inviter à une réunion publique le 15 juin 2018. Ils nous diront ce qu’ils veulent et nous tenterons de trouver des solutions. J’ai ma ville à cœur et j’ai le goût d’y consacrer mon temps».


































































































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