Page 19 - La Gatineau 26 octobre 2017
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La Gatineau 26 octobre 2017 19 Nicolas Malette dévoile sa plateforme
MAIRIE DE CAYAMANT
CAYAMANT - À 22 ans, Nicolas Malette, conseiller sortant, pourrait devenir un des plus jeunes maires du Québec. À moins de deux semaines du scrutin général du dimanche 5 novembre prochain, il dévoile les grandes lignes de sa plateforme électorale qui comprend quelques priorités importantes à réaliser au cours des quatre prochaines années.
«Je suis fier d’avoir été membre du conseil municipal de 2013 à 2017 avec l’équipe qui n’a pas touché au taux de la taxe foncière. Je m’engage à maintenir le taux de taxation foncière à un niveau abordable et de vérifier lors du dépôt du prochain rôle triennal d’évaluation, les avenues qui s’offrent à nous pour ne pas augmenter le fardeau fiscal de nos concitoyens. Le conseil a laissé intact le taux foncier, par contre nous avons touché aux taxes de services pour appliquer la valeur réelle des services offerts par la municipalité et je vais continuer dans cette voie.»
Le réseau routier
La qualité du réseau routier municipal dépend de son entretien et des sommes qui pourront être injectées à sa réfection, le cas échéant. Nicolas Malette en fait une priorité. Les résidents et les visiteurs ont droit à des chemins praticables en tout temps de l’année.
«Les subventions du programme TECQ et du PAARRM nous permettront d’investir dans l’amélioration de notre réseau. Au cours des quatre dernières années, Cayamant a injecté quelque 750 000 $ dans son réseau.»
Infrastructures de loisirs et sportives
Cayamant a investi beaucoup de sous dans les infrastructures de loisirs et sportives. La surface multifonctionnelle, inaugurée récemment, est un petit joyau. «Je m’engage à aller chercher de nouvelles sommes d’argent pour améliorer nos infrastructures et installer
un toit sur à la surface multifonctionnelle. Nous avons aussi collaboré avec les Porteurs de bonheur pour l’installation d’un terrain de pétanque et nous allons continuer de travailler en partenariat avec les autres organismes du milieu.»
Événements d’envergure
Nicolas Malette entend encourager le partenariat avec les organisateurs du Rallye Perce-Neige qui a généré d’importantes retombées économiques dans les commerces du village en février dernier. «Nous devons répéter tous ces événements dont le carnaval d’hiver qui est toujours un succès grâce à l’implication de nombreux bénévoles.»
Engagements
S’il est élu, Nicolas Malette s’engage à créer une table de concertation pour discuter avec les aînés des enjeux qui les touchent et il va
créer un conseil jeunesse pour tâter le pouls des jeunes.
«Et je
m’engage à tenir
en fin d’été de
chaque année de
mon mandat une consultation pour connaître les priorités de l’ensemble des citoyens. Elle nous donnerait des idées pour la préparation des prévisions budgétaires en novembre. Je vais également me préoccuper de la protection de l’environnement de tous nos cours d’eau. Mon nom est Nicolas Malette. Je suis candidat à la mairie de Cayamant. Je suis un travailleur d’équipe. Je suis motivé, dynamique et impliqué. Mais surtout, je suis à l’écoute de tous».
«Je veux gérer de façon responsable» - Suzanne Vallières
CAYAMANT - Suzanne Vallières connaît la municipalité de Cayamant comme le fond de sa poche elle qui en a été directrice générale et secrétaire-trésorière pendant 28 ans. Elle sait de quoi il en retourne. Elle est candidate à la mairie et, si elle est élue, elle entend gérer la corporation comme il se doit, en protégeant les intérêts des contribuables.
«J’entends respecter l’opinion de chacun. Le temps n’est plus à la division. Il faut être inclusif. Je favorise la consultation plutôt que les décisions prises en caucus des élus, en rencontre plénière. Les contribuables doivent faire partie des décisions. Il est important qu’il soit partie prenante des décisions ce qui n’a pas été le cas au cours des dernières années.»
L’information
Suzanne Vallières entend faire preuve de transparence si jamais elle est élue maire de Cayamant. «Il faut transmettre l’information très rapidement aux
contribuables afin d’éviter toute mésentente.»
Quand il est question de priorités, Suzanne Vallières n’y va pas par quatre chemins. L’état du réseau routier est pitoyable. Il faut s’en occuper le plus rapidement possible. «Il faut également soutenir notre jeunesse. Le projet de la surface multifonctionnelle est une bonne chose, je l’avoue. Je félicite l’ancien conseil pour cette belle réussite mais encore faut-il y favoriser l’organisation d’activités bien structurées. »
Suzanne Vallières prône en faveur du maintien des aînés dans leur milieu. Et pour ce faire, il faut leur faciliter la tâche en invitant des promoteurs privés à construire de beaux petits logements à leur intention. «Nos aînés ont toujours vécu à Cayamant. Il faut tout faire pour les garder dans leur milieu, leur éviter le choc culturel d’un déménagement hâtif à cause du manque de ressources sur place.»
La brigade des pompiers volontaires de Cayamant fait de l’excellent travail. Il en va de même des Premiers répondants. «En tant que mairesse, je vais favoriser le maintien de ce service essentiel et je n’hésiterai pas à suggérer l’achat d’équipements afin d’en améliorer le rendement. La sécurité de la population est une priorité pour moi.»
La protection du lac
Suzanne Vallières a toujours été contre le projet de camping mis de l’avant par la municipalité. «Je persiste à croire que ce n’est pas le rôle de la municipalité de s’occuper d’un tel projet. Il faut laisser ça à l’entreprise privée. Et je ne suis pas certaine que le lac Cayamant, dans son état actuel, a besoin de ce type de projet. Son état de santé est précaire. Il s’est fait beaucoup de désinformation sur ce projet. Ce n’est pas aux citoyens de Cayamant de payer pour un centre de camping. La municipalité ne doit pas se substituer à un commerçant. Je
serais en faveur
d’un tel projet
s’il était mené
par une entreprise
privée et établi sur un
lac que le lac Cayamant qui a grandement besoin de respirer.»
Révision du taux de la taxe
Si elle est élue, Suzanne Vallières entend réviser le taux de la taxe foncière pour essayer de le diminuer. «Il n’y a pas eu de baisse au cours des quatre dernières années. Par contre, le taux des services municipaux a augmenté. Il faut ajuster le taux de taxe foncière en fonction de l’évaluation foncière.»
Suzanne Vallières favoriserait le maintien du carnaval d’hiver et du tournoi de pêche annuel qui sont deux activités prisées par la population. «Cayamant compte plusieurs bénévoles qu’il faut constamment encourager dans leur démarche».
«Cayamant a besoin d’une résidence pour ses aînés» - Mariette McMillan
CAYAMANT - Mariette McMillan, candidate à la mairie de Cayamant, favorise la réalisation de la construction d’une résidence pour les aînés et est même prête à lancer une campagne de levée de fonds pour ce projet en invitant les gens intéressés à l’achat d’une brique qui serait identifiée à leur nom afin d’encourager ce projet social qui, dit-t-elle, est attendu depuis de nombreuses années à Cayamant.
«Et je pense que je ne fais pas exception à la règle en affirmant qu’il est plus que temps que nous investissions dans notre réseau routier. L’état de nos chemins municipaux, sans exception, est pitoyable».
Mariette McMillan favoriserait la venue de promoteurs en autant que la municipalité soit intéressée à leur participation à l’économie locale. «Il suffirait de faire le bilan de nos besoins, de déterminer les projets susceptibles de
réussir et le tour serait joué. Il ne faut pas attendre le progrès, il faut travailler pour l’acquérir et cogner aux bonnes portes.»
De bons emplois
Elle revient sur son projet de construction d’une résidence pour personnes âgées. «Je connais beaucoup de gens de chez nous qui oeuvrent dans le domaine de la santé. Ils pourraient être aux services des leurs et travailler sur place plutôt que d’aller à l’extérieur jour après jour. Il est important de connaître nos forces quand vient le temps de promouvoir un projet.»
Restructuration de l’organisation municipale
Mariette McMillan croit qu’il y a lieu d’analyser l’organisation municipale. «Avons-nous besoin d’employés en toutes saisons. En analysant bien la situation, nous pourrions être en mesure de réaliser
des économies d’échelle en diminuant nos effectifs en période plus calme. Au bout du compte, c’est toujours le contribuable qui paie la facture.»
Avec le nouveau rôle d’évaluation, il est certain, selon Mariette McMillan, que les contribuables ne sont pas à l’abri de fâcheuses surprises. «Il faut réduire le ratio de taxes si minime soit-il afin d’alléger le fardeau des contribuables.»
La MRC
Quant à l’esprit régional, on repassera. Le contributions municipales annuelles des municipalités à la MRC augementent annuellement. «Et cela vient que ça coûte cher. À un moment donné, j’ai réalisé que nous avions affaire à un autre niveau de gouvernement. Je pense que les administrations municipales locales sont fort bien capables de s’administrer elles- mêmes sans devoir passer par un gouvernement régional.»
La Loi 122
autre
Cette loi est un
couteau à deux
tranchants
selon Mariette
McMillan.
«On ne parle
plus d’un
minimum de
25 000 $ pour aller en
d’offres mais bien de 100 000 $ et plus. C’est bien beau l’autonomie municipale mais on risque de vivre à un niveau plus élevé que nos moyens le permettent.»
Finalement, il est important qu’une municipalité s’occupe de ses jeunes en leur faisant de la place à tous les niveaux de la vie communautaire.
«Je veux travailler en équipe et faire preuve de transparence. Il faut mettre un terme à la loi du silence. C’est fini. C’est passé. La démocratie existe encore».
appel


































































































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