Page 20 - La Gatineau 26 octobre 2017
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20 26 octobre 2017 La Gatineau MAIRIE DE BOIS-FRANC
Julie Jolivette lorgne un 2e mandat
BOIS-FRANC - Bois-Franc veut devenir une Municipalité Amie des Aînés (MADA). Il reste encore au moins un an de travail avant que le projet ne se concrétise dans les faits. Julie Jolivette, mairesse sortante de Bois- Franc, aimerait bien poursuivre son engaagement politique afin de réaliser de magnifique projet à l’intention des aînés de sa municipalité qu’elle aime tant.
«Il ne reste que le plan d’action à élaborer et nos aînés pourront profiter d’une politique essentiellement axée sur leur bien-être. Il faut absolument les tenir occupés et prévoir des activités à leur intention. J’ai bien hâte de me remettre au travail.»
Cellulaire et Internet
Un vraie honte. En 2017, le long de la route 105, il est impossible de communiquer par téléphone cellulaire ou par Internet au Centre culturel Donat Hubert. «Il nous faut
absolument ces deux réseaux. Nous avons l’impression d’être coupés du reste du monde. Le fait que nous ne pouvions naviguer sur Internet à haute vitesse et utiliser nos téléphones cellulaires est une situation pour le moins frustrante. Il faudra faire pression sur les grandes compagnies multinationales qui fournissent ces services qui, à mon avis, sont devenus essentiels.»
Une question de relations humaines
Julie Jolivette veut travailler à renforcer les liens sociaux au sein de la communauté de Bois-Franc. «Bois-Franc est une municipalité dortoir. Les gens, pour la majorité, travaillent à l’extérieur et s’absentent régulièrement de leur patelin. Il faut que Bois-Franc redevienne un lieu d’appartenance pour notre population. Qu’on s’y sente vraiment chez soi. Mais cela ne se fera pas en criant lapin. Il faut y aller tranquillement et petit à petit l’oiseau retrouvera son nid.»
Le développement résidentiel et industriel
Julie Jolivette veut développer le secteur résidentiel et industriel en invitant de jeunes familles à venir s’établir à Bois-Franc. «J’ai habité le chemin Branchaud pendant 13 ans. Les familles qui y sont installés profitent d’un réseau d’aqueduc complet.Elles y trouveront une belle qualité de vie avec un parc qui devient un lieu de rassemblement des familles. En collaboration avec la MRC, j’ai amorcé un travail de recrutement d’entreprises intéressées à se nicher au Parc industriel Réjean-Lafrenière sur le chemin du Parc industriel qui mène à notre usine Louisiana- Pacific. C’est un dossier de longue haleine mais à force d’y travailler, je crois bien que nous serons en mesure d’accueillir quelques entrepreneurs à court et moyen terme.»
La persévérance scolaire
Le bien-être des jeunes fait partie des préoccupations de Julie Jolivette qui veut
lutter contre le
décrochage scolaire.
Au cours de son
dernier mandat,
elle avait mis sur
pied un calendrier
de rencontres avec
les jeunes de l’école dans
but de les intéresser à l poursuite de leurs études. «Notre école est toujours ouverte et il est important pour moi qu’elle le demeure. Nous devons également palier à la perte de notre comptoir de la Caisse populaire de même que de rouvrir le resto O Panneau 105. Il y a des programmes de subventions qui existent afin de revitaliser la pratique commerciale dans les petits villages. Il faudra accorder beaucoup de temps au rétablissement de notre offre commerciale à Bois-Franc».
quatre dernières années.»
Il n’y a plus de
dépanneur, ni de motel
ou de resto. «Il faut intéresser des promoteurs privés ou encore créer une coop de solidarité pour combler ce vide. Il faut ajouter un toit à notre patinoire en puisant 250 000 $ à même la taxe d’accise.»
Armand Hubert n’a pas manqué d’indiquer que le Festival country local a généré des profits nets de l’ordre de 150 000 $ en 14 ans, une moyenne de 6 000 $ par année. «J’entends exercer un bon contrôle des dépenses. Et je crois que nous pourrons diminuerle taux de la taxation dès 2018. Après avoir examiné les documents budgétaires de la municipalité, j’ai noté que nous avons une très bonne réserve générale».
l e a
Armand Hubert veut reprendre là où il a laissé
BOIS-FRANC - Armand Hubert a pris une pause de quatre ans. Il s’est rendu régulièrement en Floride au fil des ans mais il n’y va plus. Il a décidé de replonger dans le monde la politique municipale en se portant candidat à la mairie de Bois-Franc.
«Je suis en bonne santé et j’ai le goût de m’impliquer à nouveau pour ma municipalité.J’ai travaillé à l’organisation du Festival country. Je suis allé chercher quelque 9 500 $ en commandites. Je fais encore partie du comité de la fabrique paroissiale. Mes contacts politiques, tant au niveau fédéral que provincial sont intacts. J’ai rencontré au moins 300 personnes de Bois-Franc depuis le début de ma campagneauer le terrain.»
Un maire présent
S’il est élu le 5 novembre prochain, il va
MAIRIE DE BLUE SEA
continuer d’être présent au bureau municipal de 25 à 30 heures par semaine. Au niveau de la voirie, il va continuer de préparer les devis et à diriger les travaux. «Ce sont des choses que les autres maires ne font pas.»
En 10 ans, il affirme avoir été chercher une valeur de quelque 2 millions $ en subventions diverses, une moyenne de 200 000 $ par année. «Je suis particulièrement fier du projet du Centre culturel Donat-Hubert qui a été construit au coût de 1 million $ et dont il ne reste plus que 60 000 $ à défrayer.»
Il souligne également la réalisation du chemin du Parc industriel qui mène à l’usine Louisiana Pacific. «Cette forestière est un excellent citoyen corporatif et a même contribué au projet pour une valeur de 70 000 $ dès la première année et qui continue d’ajouter des sommes annuelles depuis. Les
liens sont tissés serrés entre la municipalité et les dirigeants de l’usine.»
L’école
Il y a de moins en moins de jeunes à Bois- Franc. Les familles désertent Bois-Franc. L’école est toujours ouverte mais il faudra surveiller le tout de près. «Il n’y a pas de garderie. J’entends m’attarder à ce dossier si je suis élu. Notre école a une très bonne réputation et il faut la conserver.»
Quant aux aînés, il faudra subvenir à leurs besoins particuliers en y implantant une coop de services. «Il y a beaucoup de personnes seules à Bois-Franc. Ce sont majoritairement des femmes. Avec la nouvelle politique de Municipalité Amie des Aînés (MADA), il est possible de monter un projet pour eux. J’entends ranimer le comité de développement économique local qui n’a pas siégé au cours des
«Le niveau de l’eau du lac me préoccupe» - Laurent Fortin
BLUE SEA - La stabilité du niveau de l’eau du lac Blue Sea passe obligatoirement par la régularissation des eaux du ruisseau du lac Blue Sea. La municipalité éprouve des problèmes depuis deux ans avec le ruisseau et le maire sortant, Laurent Fortin, en fait la priorité majeure d’un prochain mandat si jamais il est élu le dimanche 5 novembre prochain.
«J’ai déjà amorcé les discussions en ce sens avec les autorités régionales du ministère de la Sécurité civile du Québec de même qu’avec les experts du Centre hydrique du Québec. Je ne peux en dire plus pour l’instant mais il est certain qu’une solution sera adoptée sous peu et que des travaux auront lieu dès cette année afin d’en arriver à une stabilité du niveau de
l’eau du lac. Les contribuables s’attendent à ce que ce problème soit solutionné et je vais m’y attarder si jamais je suis réélu.»
Les chemins
Les chemins sont le nerf de la guerre pour toutes les administrations municipales de la région. La municipalité attend de bonnes nouvelles du ministère des Affaires municipales et devrait disposer, à court terme, d’un budget amplement suffisant pour réaliser des travaux sur les chemins du Lac Long et de la Traverse de Bouchette.
«Nous faisons également face à une situation similaire à celle du barrage du Ruisseau Blue Sea avec le barrage Lafontaine au grand lac Long. Une étude d’ingénierie est en cours
concernant des travaux nécessaires à la réfection de ce barrage. Les nouveaux élus devront analyser cette étude et décider de la suite des choses dans ce dossier particulier.»
L’école
La municipalité de Blue Sea répète depuis quelque temps déjà des demandes de subvention pour une nouvelle caserne et une nouvelle salle communautaire. «Notre école est fermée. Nous voulons savoir quel sort lui est réservée par la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO). Pourrions-nous transférer nos bureaux administratifs municipaux à l’école Reine- Perreault ? C’est un scénario qui nous semble
plausible. Il est
certain que nous
pourrions nous
entendre. Nous allons en
discuter avec les autorités de la CSHBO.»
Le tourisme
Le candidat Laurent Fortin verrait d’un très bon œil l’ensemencement de dorés dans le lac Blue Sea. La cohabitation avec la truite grise n’est pas un problème dans plusieurs lacs de la région. «Il s’agirait d’une offre de plus pour notre industrie touristique locale.»
Le futurs élus de Blue Sea ont du pain sur la planche. «Il est certain que nous n’aurons pas le temps de chômer», conclut Laurent Fortin.
locaux pour faire avancer les choses dans le milieu.»
Paul Rondeau est
satisfait de la campagne
qu’il mène. «Je vais travailler a v e c l e s gens qui seront élus et les contribuables peuvent être assurés que je vais les représenter avec énergie tout en respectant leurs opinions».
«Le lac doit être valorisé» - Paul Rondeau
BLUE SEA - Paul Rondeau aurait aimé être plus présent sur le terrain durant sa campagne électorale mais même si rien n’est gagné à moins de deux semaines du scrutin municipal du 5 novembre prochain, il est tout de même très confiant.
«J’aurais voulu rencontré plus d’électeurs mais ce n’est pas encore terminé. Il y a le vote par anticipation dimanche et je vais poursuivre
mes rencontres avec les citoyens d’ici le jour du scrutin général.»
Développer le lac
Le lac Blue Sea baigne au centre du village. Il s’agit de la plus belle ressource de Blue Sea. «Il y a mille et une façons de le développer tout en le protégeant. Je vais discuter de mes idées sur le lac avec celles et ceux qui seront élus le 5 novembre prochain.»
Paul Rondeau s’engage à ce que le taux de la taxe foncière soit raisonnable en tenant compte du coût de la vie. Mais il est d’avis qu’il faut attendre d’être en place avant de déclarer quoi que ce soit sur la situation budgétaire de la municipalité.
«Mais il est certain que je vais demeurer à l’écoute des gens et j’entends travailler de concert avec les dirigeants des organismes populaires


































































































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