Page 8 - La Gatineau 23 novembre 2017
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8 23 novembre 2017 La Gatineau
ANNE-MARIE HUBERT REÇOIT L’ORDRE DU CANADA
Son engagement est récompensé
LA GATINEAU - Anne-Marie Hubert, originaire de Maniwaki et qui y revient régulièrement, fait dorénavant partie de l’Ordre du Canada en reconnaissance de son engagement à l’égard de la parité et de l’inclusion en affaires et sa pertinence en gouvernance de sociétés.
«Je ressens toujours une immense fierté quand un membre d’Ernst & Young (EY) est reconnu pour ses réalisations, et plus particulièrement encore lorsqu’il s’agit d’une des plus hautes distinctions civiles de ce pays, dit Trent Henry, président et chef de la direction d’EY Canada. J’ai eu le privilège de faire la connaissance d’Anne-Marie Hubert et de travailler à ses côtés pendant de nombreuses années. La passion et l’énergie qu’elle déploie dans tout ce qu’elle fait est une source d’inspiration, et son leaderhip, son mentorat et sa mise en avant de l’inclusivité ont aidé EY à respecter son engagement de travailler ensemble pour un monde meilleur.»
Tout un bagage
Membre du Conseil consultatif mondial d’EY de 2007 à 2009 et du comité de direction d’EY Canada de 2009 à 2015, Anne Marie Hubert a la réputation de bousculer le statu quo de façon à ce que tous les membres d’EY aient plus de facilité à offrir un service à la clientèle exceptionnel et exerçant une influence positive sur l’économie et les collectivités.
De 2002 à 2006, elle a dirigé les initiatives sur la parité entre les femmes
et les hommes au sein d’EY Canada et a représenté le Canada au sein du groupe
de travail d’EY des Amériques sur l’égalité des genres. En décembre 2006,
elle a reçu le Prix Rosemarie Meschi d’EY en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle en faveur de l’avancement des femmes dans les Amériques. En décembre 2011, elle a été reconnue pour la quatrième
▲ Anne-Marie Hubert, à gauche, avec la Gouverneure Générale du Canada, Julie Payette.
fois comme l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada par le Réseau des femmes exécutives et en juin 2012, elle a été sélectionnée comme l’une des trois championnes pour les femmes choisies par Calayst Canada dans la catégorie Chef d’entreprise. En juin 2015, Anne-Marie Hubert a reçu un doctorat honorifique de l’Université de Concordia en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’avancement des femmes dans les affaires.
Anne-Marie Hubert préside actuellement
le Forum des politiques publiques et est membre des conseils de la chambre de Commerce du Canada, de l’Institut des administrateurs de sociétés, section du Québec, de la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain et de la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal.
Après avoir obtenu don diplôme de l’Université d’Ottawa en commerce en 1985, Anne-Marie Hubert a reçu le titre de CA (maintenant CPA) en 1987 et celui de Fellow de l’Ordre des comptables agréés du Québec en 2004.
Une feuille de route exceptionnelle
Anne-Marie Hubert a fait ses preuves comme administratrice d’exception, gravissant les échelons de la firme mondiale EY, où elle agit à titre d’associée directrice pour le Québec. Son engagement envers la parité et l’inclusion en affaires est profond. Par ses initiatives de promotiondudéveloppementprofessionnelet du mentorat auprès des femmes et des minorités culturelles, elle a eu un impact tangible au sein de son organisation et ses initiatives sont désormais imitées ailleurs. Très active en gouvernance, elle prête son énergie et son savoir-faire à bon nombre d’organisations éducatives, caritatives et du
milieu des affaires.
INCENDIE
Possiblement d’origine criminelle
CAYAMANT - Les pompiers de Cayamant ont été appelés à intervenir dans la nuit de vendredi à samedi au 32 chemin de Pins pour un incendie. La résidence a été détruite mais personne n’a été blessé.
Un homme de 41 ans a été arrêté par la Sûreté du Québec. Des accusations pour incendie criminel, introduction par effraction et entrave au travail des policiers pourraient être déposées contre lui.
ENQUÊTE INDÉPENDANTE CONCERNANT UN ÉVÈNEMENT SURVENU À GRAND-REMOUS
Le BEI remet son rapport d’enquête
GRAND-REMOUS - Le Bureau des enquêtes indépendants (BEI) a complété son enquête indépendante sur les circonstances entourant l’évènement survenu à Grand-Remous le 5 mai 2017, au cours duquel une femme de 40 ans a subi un malaise lors d’une intervention policière de la Sûreté du Québec.
L’enquête démontre les faits suivants. Vers 21 h 30, des policiers de la Sûreté du Québec interceptent un véhicule occupé par 4 personnes, dont les droits d’immatriculation sont remisés. Au moment des vérifications, ils constatent que le conducteur fait l’objet d’un mandat d’arrestation en Ontario et que son permis est sanctionné.
Lorsque les policiers débutent la fouille du conducteur, une passagère, en état d’ébriété, s’interpose physiquement. Une autre des passagères tente de la ramener au véhicule, mais en vain. La femme est alors repoussée par une policière et tombe par
terre. Les policiers la relèvent et la reconduisent au véhicule intercepté. C’est alors qu’elle dit ne pas se sentir bien. Les policiers demandent une ambulance. À leur arrivée sur les lieux, les ambulanciers lui prodiguent les premiers soins. Elle est transportée à l’hôpital, mais sa vie n’est pas en danger.
Conformément à la Loi sur la police, le BEI a transmis son rapport au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) le 14 novembre 2017. C’est sur la base de ce rapport que le DPCP déterminera s’il y a lieu de porter des accusations contre les policiers impliqués.
Rappelons que le rapport produit par le BEI n’est pas public puisqu’il contient des renseignements sensibles et nominatifs, des déclarations des personnes impliquées et des témoins de même que des éléments de preuve. Conséquemment, aucune autre information sur les faits ou sur l’enquête ne sera divulguée par le BEI.
▲ Anne-Marie Hubert avec sa mère, les membres de sa famille et son conjoint, Jerry Addleman, à l’extrême gauche, également originaire de Maniwaki.
SIMON BOUDREAU Les aléas de l’ailleurs
MANIWAKI - Simon Boudreau était de passage à l’auditorium de la Cité étudiante vendredi 17 novembre, dans le cadre de la programmation de la Maison de la culture. Il a présenté son album «Les aléas de l’ailleurs».
Auteur-compositeur-interprète, on décrit l’univers de Simon Boudreau comme étant singulier, bourré d’images qui se meuvent de mots rarement mâchés. Il est ni poète ni musicien. C’est une tête d’idées. Une tête de tounes. Il se dit faiseur de chansons.
Son premier album, «Un monde idéel», est sorti en 2011 sous l’étiquette indépendante «Silence audible productions». À l’été 2014, le premier extrait d’un album à venir, la chanson «Fleur bleue», connaît un succès fou sur les ondes radiophoniques québécoises. Celle-ci se hisse au numéro 1 du palmarès pop/rock de l’ADISQ. Succès aussi pour le second extrait, «La trotteuse», puis «Le regard» et «La mémoire».
Sur scène, Simon Boudreau et ses musiciens proposent un laboratoire en constante évolution. C’est un espace-temps authentique et sans prétention. Une sorte
de brocante de mots et de réflexions bourrés d’arrangements musicaux.
L’album «Devant les possibles», qui a vu le jour en septembre 2015, est le cumul de ces années. Au printemps 2017 est sorti son troisième album, «Les aléas de l’ailleurs». Une belle patente, selon les dires de certains.
Photos de Sébastien McNeil.


































































































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