Page 8 - La Gatineau 28 décembre 2017
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8 28 décembre 2017 La Gatineau
SEMAINE «LE POIDS ? SANS COMMENTAIRE!»
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     Des activités pour sensibiliser les jeunes
  SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - La Semaine «Le poids ? Sans commentaire!» a été soulignée dernièrement à l’échelle de la province. Une initiative de l’organisme ÉquiLibre. Cette campagne a pour but de sensibiliser la population à l’omniprésence et aux conséquences négatives des commentaires sur le poids. Dans notre région, des activités ont été organisées dans les écoles à l’initiative de Isabelle Labelle.
Suite à une subvention du Secrétariat à la condition féminine, cette dernière a été nommée chargée de projet pour la Table de développement social de la Vallée-de-la- Gatineau. Son rôle est de monter des projets axés sur le thème de l’image corporelle saine et diversifiée chez les 0 à 17 ans.
Dans le cadre de la Semaine «Le poids ?
Sans commentaire!», Isabelle Labelle avait pour objectif que des activités soient organisées dans les CPE, écoles du primaire et du secondaire, pour sensibiliser le plus de jeunes possible. Isabelle Labelle est satisfaite de la participation : «On pourrait souligner cette semaine à chaque année. Il y a aussi d’autres activités qui s’en viennent. J’aimerais notamment donner un outil clé en main pour les enseignants. Il y a aussi un projet de pièce de théâtre qui s’en vient et d’une formation grand public.»
Parmi les activités organisées lors
de la semaine de sensibilisation, des
élèves ont par exemple analysé et interprété deux tuiles créées par des élèves de secondaire 5 : une sur l’anorexie et l’autre sur les différences. Une initiative de Nathacha Gosselin, enseignante en arts plastiques. Voici
quelques réponses à la question portant sur la pertinence du message transmis sur les tuiles. Samuel Woodford estime «qu’il faut arrêter de niaiser ceux avec des différences, car leur famille et amis les aiment comme ils sont». Selon Yasmine Chougui, «nous devons nous
accepter et tous nous aimer».
Dans d’autres classes, une réflexion a été faite en lien avec le fait que nos corps sont tous différents. Des élèves ont visionné une vidéo de sensibilisation. Voici des exemples de commentaires suite au visionnement de cette vidéo. Émilie, 12 ans : «Ce n’est pas le poids d’une personne qui la décrit c’est sa personnalité». Simon, 12 ans : «Essayer de ne pas se faire de la peine lorsque l’on entend des commentaires sur notre poids». Marc-Alexandre, 11 ans : «L’important c’est de bien se sentir dans sa peau et non ce que les autres
pensent de toi».
Au final, à travers toutes les activités organisées, l’objectif était de discuter de la problématique avec les jeunes et susciter chez eux une réflexion.
 De meilleures conditions pour les tout-petits, mais encore des préoccupations
LA GATINEAU - Pour une deuxième année, l’Observatoire des tout-petits a présenté un portrait québécois concernant les enfants de 0 à 5 ans. Les données indiquent qu’ils viennent généralement au monde dans de meilleures conditions depuis 30 ans, mais certains éléments demeurent préoccupants.
La santé physique des jeunes enfants s’est aussi améliorée dans les 10 dernières années en
ce qui concerne l’asthme, les blessures non intentionnelles et les maladies infectieuses. Par ailleurs, l’accès à un médecin de famille ou à un pédiatre est plus facile.
Certains éléments demeurent toutefois préoccupants. C’est notamment le cas des taux de césariennes, de l’embonpoint et de l’obésité, de la santé mentale et du développement des tout-petits.
Entre 2012 et 2015, un enfant âgé de 36 à 60 mois sur trois était à risque d’embonpoint, faisait de l’embonpoint ou était obèse. Par ailleurs, environ les trois quarts des enfants de 3 à 5 ans ne respectaient pas les recommandations en matière de temps passé devant un écran. Le tiers des tout-petits ne rencontre pas les directives canadiennes en matière d’activité physique. Par exemple, les
enfants de 3 ou 4 ans devraient effectuer 180 minutes d’activité par jour, peu importe l’intensité. Chez les 5 ans, on parle d’au moins 60 minutes d’intensité modérée à élevée quotidiennement.
Les études indiquent que les habitudes instaurées tôt ont tendance à persister avec le temps. Il est donc important de travailler sur cela.
      








































































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