Page 4 - La Gatineau 4 janvier 2018
P. 4

4 4 janvier 2018 La Gatineau
EXPLOITATION MINIÈRE AU LAC BARRIÈRE
Solidarité Lac Barrière s’y oppose
    JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Les Algonquins ont toujours refusé les activités minières sur les territoires pour lesquels Copper One détient des claims. La communauté du Lac Barrière dénonce avec véhémence que la Loi sur les mines n’oblige aucune consulta- tion auprès des nations autochtones, un non-sens selon les Algonquins qui y habitent.
La transaction de 8 millions $ entre le gouvernement du Québec et la compagnie minière Copper One a été approuvée le 20 décembre dernier après un long litige entourant les droits d’exploration du projet Rivière Doré, près de la collectivité autoch- tone de Lac Barrière. Les titres miniers de Rivière Doré, maintenant la propriété de la Société québécoise d’exploration minière (SOQUEM), sont toujours ouverts pour une éventuelle relance du projet selon le journaliste Marc-Olivier Thibault, de Radio-Canada.
La Gatineau
135-B, route 105,
Maniwaki (Québec) J9E 3A9 Tél.: 819-449-1725
Téléc.: 819-449-5108
Réception : Myriam Bélanger L’Écuyer reception@lagatineau.com
Conseillère publicitaire:
Mélanie L’Écuyer: mlecuyer@lagatineau.com
Rédaction : redaction@lagatineau.com Sylvie Dejouy, journaliste
sdejouy@lagatineau.com
Émélie Cadieux, journaliste ecadieux@lagatineau.com
Jean Lacaille, journaliste jlacaille@lagatineau.com
Infographie :
Stéfane Bogé, Jessica Robitaille
Atelier de montage :
Fanny Provost
Avis public : avis@lagatineau.com
Heures d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 8h00 à 16h00. Heure de tombée : Le mardi à 12h.
Votre journal local est la propriété d’un groupe d’actionnaires de la région. Il est produit par une équipe de professionnels qui mettent tout en oeuvre pour vous servir adéquatement.
Conseil d’administration :
Denis Gendron, Président Mathieu Vallières, Vice-président, Alain Cousineau, Secrétaire-trésorier André Lapointe, André Benoît, Raynald Hamel, Denis Bonhomme.
Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax
130, Adrien-Robert, Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement n° 0535
Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec.
Tirage : 11 300 copies.
Représentation nationale :
Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
Rachat des titres
D’ici peu de temps, Québec devra verser le montant afin de racheter les titres miniers de l’entreprise pour son projet situé dans la réserve faunique La Vérendrye. Les titres miniers de rivière Doré demeureront toujours ouverts pour une éventuelle relance du projet. Les manifestations pas- sées des Algonquins de Lac Barrière avaient contraint Québec à suspendre, à deux reprises, les claims miniers. La com- munauté est en négociation avec Québec depuis 2015 pour une cogestion des res- sources du territoire.
Le «Vivre ensemble»
Valérie Fillion, présidente de l’Associa- tion de l’exploration minière du Québec, confiait à Radio-Canada, que le gouverne- ment doit travailler sur la définition d’un meilleur «vivre ensemble». «On sur des mythes et des fausses croyances. Les gens pensent que l’on travaille encore comme en 1900. Ce n’est pas du tout ça.»
Que sont les droits ancestraux ?
Le porte-parole de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine, Ugo Lapointe, croit que le trésor québécois aurait pu éviter de payer 8 millions $. Selon lui, si les droits ancestraux avaient été inclus dans la Loi sur les mines, l’entreprise aurait eu une meilleure connaissance des risques à développer sur un territoire autochtone.
«Tout le volet droit autochtone, droit constitutionnel n’a pas été couvert par la réforme de 2013. Et tant qu’on ne comblera pas ce trou béant là, il y aura d’autres conflits similaires dans l’avenir qui vont coûter au trésor public des sommes importantes.»
Courriers du lecteur
▲ Les Algonquins de Lac Barrière lors d’une manifestation à Montréal.
 La surveillance
Le groupe Solidarité Lac Barrière veille au grain. Malgré la suspension des claims par le gouvernement du Québec en février 2017, Copper One ne cesse de répéter son intention de poursuive ces activités d’explo- rations. Dans les derniers mois, les Algonquins de Lac Barrière ont résisté à l’effort de la compagnie Copper One à développer une éventuelle mine à ciel ouvert au cœur de leur territoire.
La communauté accepte certaines formes de développement responsable sur son ter- ritoire, mais a décidé que l’exploitation minière est inacceptable. Cooper One essaie maintenant, selon Solidarité Lac Barrière, de faire avancer leurs claims miniers par la voie des procédures judiciaires.
La Nation Algonquine de Lac Barrière tente depuis des années de conclure avec Québec une entente de cogestion des res- sources renouvelables du territoire. Une première entente a été signée en 1991 avec Québec et Ottawa, puis une deuxième en 1998 avec Québec. Mais ces ententes n’ont jamais été respectées et mises en œuvre par les gouvernements.
En 2006, une entente consensuelle a été recommandée à Québec par les deux négo- ciateurs spéciaux au dossier, MM. Clifford Lincoln, pour le Lac Barrière, et John Ciaccia pour Québec. Malheureusement, Québec n’a jamais entériné ni mis en œuvre cette entente. Les négociations ont repris en 2015 avec le gouvernement de Philippe Couillard et elles sont toujours en cours.
                                       Mon avis sur le lavage de bateaux
Je tiens à mettre en évidence une grave lacune pour l’environnement dans la muni- cipalité de Messines. Certes le lavage de bateau va empêcher la propagation d’es- pèces envahissantes comme la moule zébrée, mais il serait intéressant de penser à faire laver les bottes de toutes les per- sonnes qui marchent dans le lac, calcium, crottin de chien etc.
Sur une note plus sérieuse. J’ai parlé à un autre maire et il n’est pas certain si mon lavage de bateau à Messines va être accepté, par exemple, à Déléage ? Je demeure au Petit Lac des Cèdres, mais mon bateau est toujours sur la remorque, je pêche sur tous les lacs de la région, je ne vais pas payer pour un lavage de bateau à Déléage si j’ai un lavage de bateau gratuit à Messines.
En passant, le fait d’imposer des frais de
mise à l’eau pour les embarcations de pêche est un dangereux précédent qui a fait fuir plusieurs pêcheurs.
Il serait intéressant que vous regardiez ce qui se fait aux Etats-Unis comme incitatif pour attirer les pêcheurs avec la mise à l’eau gratuite, un stationnement réservé pour les pêcheurs etc. Comme je travaille chez J.O. Hubert, je constate le montant d’argent très intéressant que les touristes de partout dépense dans la région pour nos trésors bleus. Malheureusement, nos lacs sont sur le point de devenir des clubs privés pour quelques citoyens de l’extérieur qui ont un chalet sur le bord de l’eau et qui ne sont pas intéressés par les retombées éco- nomiques pour la région, juste parce que certains veulent le lac que pour eux-mêmes. Dommage qu’il y ait si peu de pêcheurs
comme moi qui s’intéressent à tous les lacs de la région. Nous sommes chanceux, les locaux, d’avoir tout ceci, je trouve dom- mage que la région nous coule entre les doigts. En passant, la myriophylle à épis est présente dans certains lacs inaccessibles en bateau, allons-nous faire quelque chose contre les canards qui transportent les spores de la myriophylle.
J’espère que vous allez prendre quelques minutes pour lire ce texte car je me sens vraiment concerné par les changements dans la région et le vol légal de nos plans d’eau par les associations de riverains.
Merci beaucoup !
Stéphane Bédard, Pêcheur respectueux
% des femmes aux prises avec une grossesse non désirée utilisaient la contraception le mois de la conception, que l’épidémie d’in- fections transmises sexuellement (ITS) échappe largement au condom, et que plus la contraception est efficace, plus les atteintes à la santé sont graves ?
Isabelle O’Connor Montcerf-Lytton
 Éducation à la sexualité 2018
Ainsi tous les élèves et enseignants seront forcés de subir et d’enseigner la sexualité à partir de l’automne 2018. Ainsi, on ne respectera pas la période natu- relle de latence sexuelle des enfants jusqu’à 12 ans. On ne respectera pas la volonté des enseignants qui s’opposent à ce programme en grand nombre. On ira à l’encontre de la volonté de nombreux parents et même des appréhensions des syndicats. L’État n’est-il pas supposé être au service du peuple ? En
démocratie, ça s’appelle le principe de sub- sidiarité de l’État. Mais c’est loin d’être ce qui se passe ici. Forcer les enfants à se déconcentrer de matières intellectuelles exigeantes comme le français et la mathé- matique et les forcer à penser au sexe en même temps, qui est l’ampoule de 100 watts qui a pensé à une idée aussi domma- geable pour l’apprentissage ?
Espérons que l’État aura au moins l’inté- grité de faire connaître aux jeunes que 46
 
































   2   3   4   5   6