Page 27 - Cahier Trouve-Tout-2012

de l’Eau-Vive
Or, dans le lit de ces anciens chemins d’eau venant du nord, les eaux vives se butent aux rivages de Déléage, Aumond, Ste-Thérèse-de-la-Gatineau et Bouchette. C’est le royaume des mordus du kayak, du canot, du rafting et en même temps le décor idéal des observateurs d’eau déchaînée, que les vaillants draveurs du
temps ont affrontée tou- jours au risque de leur
vie.
Soulignons
qu’une manifes- tation sportive en eaux vives se vit chaque année, à la fin du mois d’août. C’est le fes- tival d’eau vive de la
Haute-Gatineau qui attire plusieurs cen- taines de sportifs en eau vive. Cet événe- ment nautique traditionnel dirige vers la capitale de la Vallée, et d’autres sites de l’AREV, des sportifs qui proviennent non seulement du Québec, mais aussi de l’Amérique du Nord toute entière et d’autres pays étrangers.
Le site du Bonnet Rouge, à Ste- Thérèse-de-la-Gatineau devient le lieu privilégié de la pratique des sports d’eau- vive. Mais il s’impose comme le termi- nus tout désigné de ces buveurs d’eau de rapides, non seulement lors du festival, mais aussi durant toute la saison qui per- met de pratiquer ce sport enivrant qui élève très haut le niveau d’adrénaline.
Maniwaki : un phare sur la Route de l’Eau-Vive
Maniwaki devient en soi un phare sur la Route de l’Eau-Vive. Son pouvoir at- tractif captive dans un premier temps les visiteurs qui, par la suite, selon la force de la publicité qu’on met en branle, peuvent se répandre dans les campagnes avoisi- nantes pour diverses autres raisons.
Les partenaires de l’AREV croient foncièrement que « ce qui est bon pour Maniwaki est excellent pour tous les par- tenaires, et vice-versa ». Au fil des ans, des infrastructures et des événements at- trayants se sont ajoutés au décor de plus en plus esthétique de la ville: ces atouts invitent déjà les visiteurs à vivre quelques jours de plus sur le sol maniwakien.
La rue des Oblats, longeant la rivière Désert, demeure sans contredit une oasis de fraîcheur et de quiétude, avec sa longue piétonnière de bois, ses belvé- dères, ses nombreux îlots de fleurs ; sa vue sur deux passerelles s’ouvrant à des activités différentes, son horloge à quatre cadrans jouxtant le quai public et l’accès à la rivière ; ses lampadaires à grappes décoratives, son site du Pythonga, ce remorqueur du temps de la drave ; un casse-croûte à chaque extrémité de la piétonnière de bois, une boulangerie artisanale voisine et des constructions patrimoniales du vieux Maniwaki.
Du côté ouest de ces infrastruc- tures, à bien peu de distance sur la rue Principale, devant les Galeries de Maniwaki, se dresse l’intéressant parc du Draveur où trône un imposant draveur en position de conduite de billes de bois, par exemple dans la rivière Gatineau.
Toujours via la rue des Oblats, vers la partie est, le visiteur accède à un vaste îlot de verdure entourant le terrain de golf Les Trois Clochers (9 trous) ; à une aire de pratique appréciée ; à divers autres sentiers pédestres ; à une auberge 4 étoiles ; au Château Logue, un édifice patrimonial qui abrite le Centre d’inter- prétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu, lequel vient de se donner un tout nouveau « look » très attrayant, très instructif.
Une « tour à feu », construction d’un
temps où les guetteurs dépistaient les incendies forestiers du haut des tours, se dresse à côté de cet édifice, comme un témoin de cette époque révolue.
Ailleurs, comme pour davantage en- courager les visiteurs à mieux décou- vrir à pied une ville qui s’est donné dans les dernières années un embellissement digne de la plus grande fierté, un cir- cuit patrimonial fait connaître de grands pans de l’histoire de la Terre de Marie, le nom à l’origine attribué à la capitale et chef-lieu de la Vallée-de-la-Gatineau.
Et, pour mieux faciliter l’appropria- tion de la ville, tout un circuit de pan- neaux indique les différents sites et édi- fices à connaître et apprécier, y compris un site de peinture rupestre imposant situé à l’entrée sud. S’ajoutent les rues des Oblats et Notre-Dame qui font voir des constructions patrimoniales dignes d’intérêt tout en unissant pour ainsi dire le vieux Maniwaki au centre-ville.
Rodrigue Lafrenière
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Les SECRETS de la Vallée... d evoil es