Page 26 - Cahier Trouve-Tout-2012
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En juin 2006, cinq maires du centre-est de la MRC Vallée-de- la-Gatineau se lançaient dans un partenariat de développement tou-
ristique rassembleur.
Leur territoire baigné des eaux
vives des rivières Gatineau, Désert et Joseph, allaient leur donner la possibilité d’œuvrer ensemble sous le vocable évocateur de La Route
de l’Eau-Vive.
Du nord au sud,
c’est-à-dire de la jonc- tion entre les routes 117 et 107 et jusqu’à la rencontre de la route 105 à Bouchette, en faisant un crochet tout naturel vers Maniwaki, chef- lieu et ville de ser- vices de la Vallée, les corporations municipales d’Au- mond, Déléage, Maniwaki, Ste- Thérèse-de- la-Gatineau et Bouchette se sont unies dans leur développe- ment touristique spécifique et
commun. Elles ont
formé, pour opérer légalement tout au- tant qu’efficacement, l’Association de la route de l’Eau-Vive (AREV), une forme de regroupement maintenant connue et reconnue par les organismes parte- naires du développement.
Les maires qui soutiennent, activent cette association et vous souhaitent la bienvenue, sont actuellement MM. Robert Coulombe de Maniwaki; Roch Carpentier de Ste-Thérèse-de-la- Gatineau; Jean-Paul Barbe de Déléage; Réjean Major de Bouchette et Denis Charron d’Aumond.
Des municipalités
presque siamoises
Entités presque siamoises, découlant de leur territoire imbriqué, de leur his- torique semblable, de leur généalogie familiale le plus souvent mixte ainsi que des mêmes rivières écumantes qui filent en vitesse vers le bassin des populations de Gatineau-Ottawa, ces municipalités se sont en effet donné le même défi de développer de concert leur territoire, en misant sur des valeurs communes en même temps que sur des caractéris- tiques territoriales propres.
Et c’est ainsi qu’elles comptent gra- duellement sur l’offre touristique de leurs sites naturels, historiques, patri- moniaux variés, sur des événements ou des rassemblements en majeure partie différents, et sur l’accueil tout naturel de leurs concitoyens et concitoyennes.
Il faut dire que la crise forestière que la Vallée-de-la-Gatineau subit, comme en bien d’autres régions administra- tives, a conduit les différents interve- nants à miser sur d’autres atouts que les seules opérations forestières pour assu- rer le développement local et régional.
En effet, on sait que les économies mono-industrielles connaissent un jour ou l’autre de sérieuses difficultés et que les régions doivent prioritaire- ment viser la diversification des activi- tés économiques.
Calme ou vive, vive l’eau !
Maniwaki, double tête de pont de la Route de l’Eau-Vive, peut profiter de deux superbes rivières qui coulent en son périmètre, souvent à effleurement de sol.
Calmes en zone urbaine, mais bouil- lonnantes sur le territoire de ses parte- naires rurales périphériques, les eaux de la Gatineau et de la Désert sont deve- nues libres, donc accessibles, depuis la disparition des nappes de bois flotté.
Au cœur de la ville, rue des Oblats, une importante rampe de mise à l’eau permet à l’amateur de sports nautiques d’y descendre toute forme d’embarca- tions. La Ville elle-même, par l’inter- médiaire du Centre d’interprétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu, met gratuitement ses fameux Rabaska à la disposition des sportifs qui le désirent.
Prenez la route
En haut : le Pythonga, un ancien bateau
utilisé dans le temps de la «drave».
Ci-contre : la Promenade Eldoza Rozon longe la rivière en plein coeur de Maniwaki
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Les SECRETS de la Vallée... d evoil es


































































































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