Page 21 - La Gatineau 19 janvier 2012
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JEUDI 19 JANVIER 2012 - La Gatineau 21
Séisme en Haïti : l’histoire de deux familles
LA GATINEAU – Ce reportage n’a rien à voir avec les gens d’ici. C’est un commu- niqué que nous avons reçu cette semaine et nous avons jugé bon de vous en faire part. Il s’agit d’une expérience familiale tout à fait unique qui est racontée par Margaret Buchanan qui est impliquée dans Vision Mondiale. Cette dame, comme en té- moigne la photo, a la bonté écrite dans les yeux.
Il y a deux ans, lorsque la terre a trem- blé en Haïti, les répercussions se sont fait sentir jusqu’au Québec. À ce moment-là, je n’avais pas la moindre idée de l’impact que l’événement aurait sur ma vie et ma famille.
La semaine du 12 janvier 2010, nous nous sentions tous un peu Haïtiens. Mais nous étions quand même au Québec, sui- vant la nouvelle à la télévision dans nos maisons qui tenaient debout. Loin de la poussière. Loin des cris dans la rue. Loin de l’odeur ...
C’est alors que des survivants ont com- mencé à arriver à Dorval en provenance de Port-au-Prince. Ces quelques centaines de personnes ont pu quitter le pays et espé- rer un nouveau départ à Montréal. La fa- mille St-Louis en faisait partie.
À l’arrivée des ressortissants, on leur a offert entre autre une tuque, quelques boîtes de conserve, et une chambre au «Y». Des organismes communautaires tels que la Maison d’Haïti, débordés, se sont affai- rés à pourvoir des services d’accueil et de recherche de logement. Et c’est là que notre vie a changé et que notre famille s’est en- richie à jamais.
Mon mari et moi sommes des gens
plutôt terre-à-terre. Sachant que nous ne pouvions pas reconstruire Port-au-Prince ou loger les millions de déplacés en Haïti, nous nous sommes dit : «Pourquoi ne pas offrir une chambre ou deux, à un Haïtien, ou deux, pour un mois ... ou deux.»
Il n’a suffit que d’un coup de téléphone à la Maison d’Haïti pour apprendre que Parnel St-Louis était assis dans le hall d’en- trée, attendant qu’on lui trouve une place pour que sa petite famille puisse y emmé- nager. Son séjour au «Y» tirait à sa fin. Deux jours après, Parnel et Molina St- Louis sont arrivés chez nous, emmitouflés jusqu’aux cheveux, avec leurs deux petites filles, âgées de cinq mois et deux ans.
Pour les quatre mois qui ont suivi, notre maison à St-Laurent s’est remplie de monde, certes, mais aussi du parfum du riz et haricots, de rires (et pleurs) d’enfants, de petits moments d’irritation et de grands sentiments de complicité. Les liens qui se sont tissés ont passé de «famille d’accueil» à «amis», puis à «famille» en peu de temps.
Deux ans plus tard, Parnel et Molina sont devenus autonomes. Ils ont trouvé de l’emploi, un logement et une garderie. Ils ne vivent plus sous notre toit, mais l’atta- chement entre leur famille et la nôtre demeure.
Et maintenant, c’est à mon tour de m’en- voler vers Port-au-Prince. Je travaille pour Vision Mondiale et je serai en Haïti pour souligner l’anniversaire du tremblement de terre, voir les programmes de Vision Mondiale sur le terrain, constater les pro- grès et les défis qui demeurent.
Et je vais me sentir concernée, non seu- lement en tant que professionnelle, mais
surtout parce que je suis désormais «Tatie Marg», «matante». Je porte dans mon coeur deux petites Haïtiennes, deux filles qui n’ont pas de souvenirs du pays qu’elles ont quitté et que leurs parents rêvent de réintégrer un jour.
Parnel et Molina désirent les mêmes choses que nous voulons tous pour nos enfants : la sécurité, la santé, un logement, une éducation et un moyen de subsistance pour la famille. Alors ils vont passer un autre hiver à Montréal, peut-être plusieurs. Je sais que Vision Mondiale, avec d’autres ONG et agences gouvernementales, pour- suivra son travail afin que Haïti devienne une place où il fait bon vivre et où les en- fants peuvent s’épanouir.
Mais à Montréal, en attendant, les membres de la grande famille Buchanan-
Margaret Buchanan et les petites St- Louis de Port-au-Prince.
Guérard-St-Louis continueront de parta- ger leurs vies.
Un Salon du livre enivrant
LA GATINEAU – Éblouir, étourdir, char- mer et transporter ! Voilà autant de quali- ficatifs pour exprimer la thématique de 2012 : Le Salon du livre de l’Outaouais (SLO), c’est enivrant !
Présentée du 1er au 4 mars 2012 au Palais des congrès de Gatineau, la 33e édi- tion promet de créer des émotions agréables avec pour toile de fond la littérature fran- cophone d’ici et d’ailleurs.
«Si le plaisir était au rendez-vous l’an dernier, cette année, l’expérience du Salon permettra de mettre en valeur l’exaltation que procurent les mots, les émotions, les idées que l’on trouve dans les livres», sou- ligne Denis Gendron, président du Salon du livre de l’Outaouais. Le thème sera abordé sous divers angles grâce à la pro- grammation palpitante qui provoquera, selon les organisateurs, d’heureuses ren-
contres entre les visiteurs et les auteurs. Pour une deuxième année, le Salon sera présidé par l’auteure Chrystine Brouillet. Écrivaine prolifique et accomplie, Mme Brouillet s’est d’abord illustrée comme au- teure de romans jeunesse mais ce sont ses romans policiers qui ont fait d’elle l’une des
auteures les plus reconnues au Québec. «Le SLO me rappelle une phrase de Romain Gary : les neuf dixièmes de la joie, c’est la surprise. J’étais heureuse d’être la présidente d’honneur l’an dernier, mais je ne pensais pas y trouver autant de plaisir. Chaque jour m’apportait une nouvelle sur- prise, une rencontre, la découverte d’un auteur, la complicité avec un lecteur et j’ai tellement aimé mon rôle que j’ai souhaité le retrouver cette année où le thème, Un sa- lon enivrant, est riche de merveilleuses
promesses».
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Promutuel, c’est :
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Shawville (Québec) J0X 2Y0 Téléc. : 819 647-2817 denis.lariviere@promutuel.ca
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Nous respectons l’équité en matière d’emploi.
Agent en assurance de dommages des particuliers
Sous l’autorité du directeur général, vous aurez comme principales tâches de répondre aux demandes des membres-assurés, d’analyser leurs besoins actuels et futurs en vue de leur offrir les protections les mieux adaptées en assurance automobile (particuliers et entreprises) ou habitation et solliciterez la clientèle potentielle. Le travail s’effectuera à partir du bureau de Maniwaki.
• AEC en assurance de dommages
• Permis en règle de l’AMF en assurance de dommages des particuliers
(assurance des entreprises, un atout)
• Minimum d’une année d’expérience pertinente
• Facilité à communiquer et à travailler en équipe
• Bonne connaissance de la langue anglaise
Prêt à porter la marque ? Joignez-vous à l’équipe !
Faites parvenir votre curriculum vitæ, en spéci ant le numéro de concours (M-VAL12-04), au plus tard le 25 janvier 2012, à M. Denis Larivière, directeur général. Nous prendrons en considération les pro ls jugés équivalents. Seules les personnes dont la candidature sera retenue recevront une réponse.


































































































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