Page 20 - La Gatineau 2 février 2012
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20 La Gatineau - JEUDI 2 FÉVRIER 2012
Caroline Lafontaine est la Fleur printanière 2012
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SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Une très belle cérémonie riche en souvenirs. La Soirée des fleurs a réuni832 personnes vendredi soir à l’Arena, soit 250 de plus que l’année dernière. Une soirée brillamment orchestrée par Lucie Nault et Jocelyn Carle.
Le spectacle a commencé par un peu d’histoire, pour expliquer l’origine du festi- val. C’est en 1972 que le carnaval a laissé place à la Pakwaun. A l’époque, il y avait un concours de mangeurs de tartes, une course de crêpes et des consommations «gratuites pour les vieillards». En 40 ans, 210 candi- dates sont montées sur scène pour tenter de conquérir les titres de Fleur des neiges ou Fleur du printemps.
En ouverture, le groupe Rabaska a inter- prété le célèbre «Sautez, dansez, c’est la Pakwaun le bonhomme siffleux s’est réveil- lé». La présidente du Club Richelieu la Québécoise, Marie-Claude Grondin, a pro- noncé quelques mots : «Une centaine de nos fleurs des 40 dernières années sont là. Le Club Richelieu la Québécoise est très fier d’organiser la Pakwaun.»
Lise Morissette, présidente d’honneur de la Pakwaun, a souhaité : «bonne chance aux fleurs. Elles gagnent déjà en étant là. Je re- mercie le Club Richelieu la Québécoise qui a pris les choses en mains».
Le maire de Maniwaki Robert Coulombe, pour qui c’était la 22e Pakwaun, a aussi remercié le club : «Si vous vous rap- pelez, il y a quelques années, on s’en allait vers la fin de la Pakwaun. Nous avons fait en sorte que ce soit une fête de famille.» Il a
eu une pensée pour les salariés de Produits Forestiers Résolu (Abitibi Bowater) : «Nous allons travailler ensemble pour les aider.»
Stéphanie Vallée a souhaité au public une bonne Pakwaun : «Les jeunes filles que nous allons voir ce soir sur scène sont certai- nement les leaders de demain. Regardez leurs visages car elles vont laisser leurs marques.» La députée a aussi eu un mot pour les salariés au chômage : «Je confirme que nous allons tout faire pour relancer le travail.»
Des brillantes candidates
Les fleurs 2012 ont en-
suite défilé sous les regards
du jury. Celui-ci était com-
posé de Michel Riel qui dé-
tient le «record du plus
grand nombre de participa-
tions à ce titre», Françoise-
Morin Larouche, Jacques
Martel, Sylvie Martin, Pierre Auger, Johanne Lachapelle, Yves Carle.
Brillantes, jolies, talentueuses, impliquées dans leur milieu, avec chacune leur person- nalité. Les jeunes filles devaient tenter de séduire le jury en trois épreuves : présenta- tion personnelle, question, talent. Originalité, aisance sur scène, langage, spontanéité, etc, faisaient partie des critères pour gagner des points.
Caroline Lafontaine était la candidate du Club Richelieu, Karianne Hubert de la Zec Bras-Coupé Désert, Joanie Courchaine du Club Richelieu la Québécoise, Frédérique Langevin du club Optimiste, Emilie Gervais-Boivert du Club Lions.
Hommages
Au cours de la soirée, des Vidéos témoi- gnages d’anciennes fleurs, vivant à
l’étranger, ont été diffusées. Un hommage a aussi été fait aux candidates décédées.
Après la pause, la cen- taine d’an- ciennes can- didates présentes a défilé sur
scène. Certaines avaient retrouvé leurs ban- deroles pour l’occasion. Cela a été un travail de longue haleine pour en retrouver un maximum et faire en sorte que presque toutes les années, de 1973 à 2011, soient représentées.
Parmi ces anciennes candidates, Johanne Baker, Fleur printanière en 1984, se sou- vient comme si c’était hier de son élection : «J’avais reçu une demande du Club Richelieu la Québécoise, c’était la première année qu’il présentait une candidate. J’avais 21 ans. J’ai dit oui tout de suite car c’était un beau défi, j’étais fière.»
Johanne Baker garde de beaux souvenirs de la soirée : «Durant toute la fin de se- maine, des liens d’amitié se sont tissés avec les autres filles. Je trouve l’idée des retrou- vailles géniales. Toute la semaine qui a
précédé, j’avais comme une excitation de jeune fille. Merci aux organisateurs.»
Les lauréates
Cela n’a pas dû être facile pour le jury de délibérer. Le titre de Mlle Amabilité à Joanie Courchaine, celui de Fleur des neiges à Frédérique Langevin, celui de Fleur prin- tanière à Caroline Lafontaine.
A la fin de la soirée, familles et amis se sont précipités vers les jeunes filles pour les féliciter de leur belle prestation.
De gauche à droite : Frédérique Langevin, Fleur des neiges ; Karianne Hubert ; Emilie Gervais-Boivert du Club Lions ; Joanie Courchaine, Mademoiselle amabi- lité ; Caroline Lafontaine, Fleur printanière.
Des muscles et de la sueur au front
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Avant il s’appelait le concours hommes forts. Désormais, c’est le concours de force, endurance et agilité, or- ganisé et commandité pour la première fois dimanche au centre des loisirs par les pro- priétaires du Haut-Gym, Maxime Lachapelle et Gilles Généreux.
Au programme de cette compétition pour commencer, une épreuve de tir au câble, sous les encouragements du public. Commerçants, familles et amis, étaient invi- tés à participer. Maxime Lachapelle a fait le tour des commerces pour les inciter à for- mer des équipes de sept personnes. Cinq groupes se sont affrontés : Hubert auto, Garage Mc Connery, Sports Dault, Canadian tire, les No names réunissant des amis.
La bataille a été rude. «Ça a l’air que pour gagner il faut se ramasser sur le dos !» C’est l’équipe Sports Dault qui a remporté la victoire, grande gagnante depuis des années, invitée à remettre son titre en jeu l’année prochaine.
Juste pour le fun, l’équipe d’Hubert auto a affronté celle de Mc Connery et c’est celle- ci qui a raflé la victoire. Les Fleurs 2012 se sont opposées à Sports Dault, aidées de quelques hommes, et il semblerait que leurs adversaires les aient laissées gagner.
Compétitions individuelles Poids lourd ou poids léger, les partici- pants avaient plusieurs épreuves : bench press, tir de camion chronométré, dead lift (soulever l’auto), tir de chaîne chronométré, une course à relais avec marche du fermier, tir flip et soulever une enclume. Au total, 2
000 dollars de bourses ont été distribués. «Tout l’argent gagné a été réinvesti dans ces bourses et des réparations ou achats d’équipements», précise Maxime Lachapelle. Au tirage du 50-50, parmi les tickets vendus au public, 148,50 dollars ont
été remis à Marco Ethier.
Faire renaitre l’engouement
Haut-Gym fait partie de ceux qui se sont beaucoup impliqués dans la Pakwaun. Depuis cinq ans, des membres du centre sportif assurent la sécurité à la soirée des fleurs.
Cette année, Maxime Lachapelle a voulu participer encore plus avec l’organisation d’un concours de décorations. Anne Fortin pour les résidents, le Groupe Forget pour les commerçants, ont remporté chacun un abonnement d’un an au centre Haut-Gym, d’une valeur de 1 200 dollars.
«Quand j’étais petite, la Pakwaun était bien plus grosse, se souvient Maxime Lachapelle. Toutes les maisons étaient déco- rées, tout le monde avait son bonhomme siffleux. Or, les gens participent de moins en moins ces dernières années.
Nous aimerions faire renaitre la magie et l’engouement qu’il y avait avant. Peu de villes comme Maniwaki organisent un festival d’hiver bénévolement.»
La première des épreuves individuelles a donné bien du mal aux candidats.
Haut-Gym proposait aussi
une journée portes-
ouvertes avec distri-
bution gratuite de
café. Le concours de
force, endurance et agilité, participe à la volonté de promouvoir
le sport et la santé. «Nous avons changé le titre pour qu’il soit ouvert
à plus de gens, précise Maxime Lachapelle. Avant c’était réservé aux hommes forts, désormais il est ouvert aux familles, amis, à tous les
de femmes, d’enfants.» Maxime Lachapelle et Gilles
Généreux tiennent à remercier «tous ceux qui ont cru en nous pour notre première fois, la foule, les commanditaires, les per- sonnes qui nous ont prêté du matériel. Sans cette aide, cela n’aurait jamais pu se faire».
âges.» L’année prochaine, le couple entend déjà renouveler la formule : «Il y a des points que nous améliorerons. Et nous espérons que plus de personnes participeront au concours, avec des équipes d’hommes forts mais aussi
Parmi les épreuves individuelles, les can- didats devaient sou- lerver une enclume.


































































































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