Page 22 - La Gatineau 23 février 2012
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22 LaGatineau - JEUDI 23 FÉVRIER 2012
Les jeunes excellent dans toutes les catégories
JEAN LACAILLE
MANIWAKI - Si des jeunes ont excellé par leurs performances individuelles, d’autres se sont également mis en évidence dans leurs catégories respectives lors de la 40e édition du Tournoi de hockey mineur
National Optimiste qui était présenté en fin de semaine dernière au Centre des loi- sirs de Maniwaki.
Ces jeunes ont été honorés de façon toute particulière lors des cérémonies de clôture du tournoi dimanche après-midi. Ces jeunes retourneront dans leurs villes respectives avec le sentiment du devoir
accompli, eux qui ont choisi le hockey pour se surpasser et aider leurs équipes à at- teindre les plus hauts sommets.
Si les équipes gagnantes ont tout le loisir d’exprimer leur joie à la suite de la victoire, tous les jeunes de toutes les équipes qui ont participé au tournoi peuvent dire mission
Rouyn-Noranda a été désigné comme étant le meilleurgardiendutournoidanssa catégorie.
•MidgetA:ChristopherForest,des Mustangs de Maniwaki, n’a alloué que 10 buts sur 72 lancers pour une moyenne d’effi- cacité de 83,9 % pour mériter le titre de meilleur gardien de la catégorie Midget A. Jean-ChristopheRobert-Gosselin,avecses quatrebuts,aétédésignéjoueuroffensifpar
Yvon Morin félicite le meilleur attaquant de la catégorie Bantam B, Beante Ratt des Mustangs de Maniwaki.
accomplie. Tous les joueurs méritent une médaille pour leur persévérance et leur souci du dépassement. Le club Optimiste de Maniwaki n’a pas manqué de souligner leur excellence en désignant les joueurs les plus utiles, par catégorie, à l’offensive, à la défensive et dans les buts. Ces honneurs sont pleinement mérités.
excellence alors qu’Adam Kolinsky, des SaintsdeCumberland,aremportél’honneur du joueur défensif par excellence.
• Midget B : Jim Nottaway des Mustangs deManiwakiaétélemeilleurgardiendela catégorie Midget B. Paul Markhauser des Loups des Collines-de-l’Outaouais et Vincent MacGregor, avec ses 4 buts et 4 passes, ont été désignés comme étant les joueursoffensifetdéfensifparexcellence dansleurcatégorie.
... et il fait de même avec le meilleur défenseur Bantam B, Kris Rochon.
Faits marquants
• Pee-wee A : Patrick Hunter des Rangers deVald’Or,ÉrikaPotvindesPatriotesde Gatineau et Zachary Brisebois des Voisins de Laval-Est, ont respectivement mérité les honneursdejoueuroffensifparexcellence, joueur défensif par excellence et meilleur gar- dien de but dans la catégorie Pee-wee A.
• Bantam A : Tyler Cross des Loups-des- Collinesdel’Outaouais,NicolasSaydendes ChiefsdeCumberlandetFrédérikGiroux
des Festivals de Hull, ont respectivement méritélestitresdejoueuroffensifparexcel- lence, joueur défensif par excellence et meil- leur gardien de but. •BantamB:DeanteRatt,desMustangs de Maniwaki, avec une fiche de 3 buts et 3 passes, a mérité le titre de joueur offensif par excellence dans la catégorie Bantam B. Son coéquiper, Kris Rochon, a mis la main sur l’honneurdujoueurdéfensifparexcellence alorsqueAdamBourassaduStavibelde
CHRONIQUE
La présence du corps dans les rites funéraires La représentation de la douleur
Lorsque survient le décès d’un être cher, la douleur qui nous assaille est intolérable: on a du mal à affronter cette impossible blessure. La perte d’un proche génère un vide immense qui se remplit de larmes, de questionnements, d’angoisses. Cette mort d’une personne que nous aimions nous confronte à celle de tous les hommes, et, inévitablement, à la nôtre.
Dans ces conditions, on peut comprendre que le vivant soit désemparé devant le corps du défunt ; cette dépouille mortelle qui, cruellement, rappelle que l’âme a quitté le corps. Mais cette évidence a pour effet de le confronter à son deuil, de dénouer sa gorge et de laisser sa peine s’exprimer. Car pour revivre après un deuil, l’endeuillé n’a d’autre solution que de laisser la place à cette peine, à cet intolérable état de vide.
Le déni étant la première phase du deuil, c’est d’abord elle qu’il faut traverser pour renaître après cette grande douleur. La présence du corps dans les rites funéraires est positive en ce sens qu’elle permet aux endeuillés de voir la vérité en face, aussi douloureuse soit-elle. C’est la première étape d’une longue route vers l’issue positive du deuil.
Une tradition de moins en moins courante
Notre société moderne a perdu la familiarité que nos ancêtres entretenaient avec la mort et les défunts. Avec la disparition du rite funéraire qu’était la veillée mortuaire, on a laissé disparaître l’importance accordée au corps du défunt. Les rituels qui, traditionnellement, visaient à aider le défunt à accéder à sa nouvelle existence sont de moins en moins fréquents à notre époque.
Aujourd’hui, il n’est pas rare que l’on dispose rapidement de la dépouille en espérant faciliter le deuil des survivants. Pourtant, cette façon de faire provoque peut-être l’effet contraire de celui escompté. En effet, lorsque l’on acceptait de parer la dépouille du défunt, de la veiller et de prier pour le salut de son âme, c’est dans son propre deuil que l’on acceptait d’entrer.
Des adieux difficiles mais nécessaires
Il est certes difficile et extrêmement douloureux pour les proches de voir et de toucher le corps sans vie d’un conjoint, d’un parent, d’un enfant. C’est une étape bouleversante que nul ne peut traverser sans heurts. La présence des personnes significatives dans la vie des endeuillés est bien sûr un support infini.
Ces importants rassemblements permettent aux endeuillés de prendre la parole, de créer des liens autour du défunt. Ces liens tissés serrés font en sorte que les endeuillés ne forment qu’un seul corps, tourné vers la même douleur et vers le même destin : celui des mortels devant la fragilité de la vie.
Accepter d’inclure le corps du défunt à la cérémonie funéraire, c’est accepter de regarder en face sa douleur. Pour réapprendre à vivre, on saisit alors l’occasion de regarder la mort de près. Ce rituel est une escale précieuse vers une acceptation de son deuil et, ultimement, vers une acceptation de sa propre mort.
Pour une approche humaine et personnalisée, parce que lorsque l’âme s’envole, le corps mérite tout notre respect, prenez rendez-vous avec votre conseillère aux familles.
Les bénévoles du tournoi.
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