Page 19 - La Gatineau 29 mars 2012
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JEUDI 29 MARS 2012 - La Gatineau 19
Motel Central l’emporte dans le secteur Tourisme
JEAN LACAILLE
MANIWAKI – Motel Central de Maniwaki, qui a réalisé d’importants tra- vaux de rénovation en 2011, a remporté le titre Secteur Tourisme lors du Gala 2011 de la Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki (CCIM) samedi soir dernier à l’Hôtel Le Château Logue Golf & Resort à Maniwaki.
Mme Julie Dusablon, énergique proprié- taire du Motel Central, était visiblement très fière de recevoir la statuette des mains de M. Frédéric Soares, directeur du Service au développement des PME à la Banque Nationale.
Mme Dusablon a été chaudement ap- plaudie par les 250 personnes présentes au gala. «Je voudrais remercier les gens d’af- faires de Maniwaki que je côtoie régulière- ment et qui n’hésitent pas à me donner une petite tape dans le dos en guise d’encoura- gement. Cela m’a toujours fait chaud au
coeur. Je suis très fière de cette statuette d’autant plus que nous avons investi dans l’amélioration de notre commerce depuis que nous en avons fait l’acquisition en 2006. C’est une belle marque de reconnais- sance à notre endroit de la part de la CCIM. Merci !»
En 2011, Mme Dusablon a indiqué que 150 000 $ avaient été investis dans la réfec- tion de la toiture de l’établissement et que, depuis 2006, des investissements de 300 000 $ avaient été réalisés afin d’améliorer l’hébergement au motel. «Ce n’est pas tou- jours facile, mais avec le travail nous arri- vons à nos fins. Je remercie, pour leur col- laboration, la Ville de Maniwaki, le Centre local de développement de la Vallée-de-la- Gatineau, L’Auberge du Draveur et le Château Logue de Maniwaki.»
Le Restaurant Lachapelle de Kazabazua et le Centre d’interprétation de la protec- tion de la forêt contre le feu de Maniwaki, pour son projet de circuit patrimonial, étaient en lice dans cette catégorie.
Mme Julie Dusablon reçoit la statuette Secteur Tourisme, des mains de M. Frédéric Souarès, directeur du Service de développement des PME à la Banque Nationale du Canada.
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – C’est une grosse machine, installée dans un bâtiment indépendant, collé à la Cité étudiante. Une chaudière ali- mentée aux granules de bois. L’établissement entre ainsi dans l’ère de la biomasse, ce qui lui permettra de faire des économies d’éner- gie et d’argent.
Ce système de chauffage à la biomasse fait partie du projet d’efficacité énergétique de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais. La chaudière, dont l’installation avait commencé à l’automne 2011, a été offi- ciellement présentée lundi 26 mars, en pré- sence de plusieurs personnalités de la CSHBO et de Stéphanie Vallée. La députée a annoncé une aide de 500 000 dollars, au nom du ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan nord, Clément Gignac. Cette aide s’inscrit dans le cadre du Programme d’aide à l’utili- sation de la biomasse forestière pour le chauffage.
Comment ça marche ?
La CSHBO a fait installer deux chau- dières de ce type, à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau et à l’école Sieur de Coulonge de Fort-Coulonge. L’investissement s’élève à 2 757 418 dollars, dont 999 643 dol- lars de subventions du Bureau de l’efficacité et de l’innovation énergétiques du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (BEIE). Objectifs : 122 823 dollars d’écono- mies annuelles, réduire les émissions de gaz à effet de serre de 822 tonnes.
Ces machines sont fabriquées par la firme italienne Uniconfort et distribuées au Québec par Beloteq. «Nous sommes les seuls au Canada à posséder une chaudière comme celle-ci, assure Charles Pétrin, coordonateur du service des ressources matérielles à la CSHBO. Et nous sommes la première com- mission scolaire à avoir un chauffage à la biomasse aux granules. »
La chaudière est mise en route à l’au- tomne. Ensuite, elle se régule toute seule, selon les températures. L’approvisionnement provient de la région de l’Outaouais : Portage-du-Fort où Trebio a reconverti une ancienne usine papetière pour produire le granule. «Pour chaque commande, nous re- cevons 35 tonnes de granule, poursuit Charles Pétrin. Il y a une installation, à l’ex- térieur du bâtiment qui protège la chaudière, pour décharger les camions. Cela prend 45 minutes.» Les granules montent dans un silo. Puis la chaudière prend ce dont elle a besoin.
L’ancien système de chauffage, au ma- zoute, a été conservé. «Toutes les écoles ont désormais un double système, précise le di- recteur général de la CSHBO, Harold Sylvain. Ce qui assure une sécurité en cas de panne.»
La députée Stéphanie Vallée a félicité la CSHBO pour «ce projet novateur. Plus nous miserons sur ce type d’énergie, plus nous al- lons réduire notre empreinte environnemen- tale. Une fois mis en place, le nouveau sys- tème de chaleur à la biomasse réduira la consommation annuelle de mazout léger de 250 000 litres. Grâce à l’utilisation de la bioénergie, la commission scolaire évitera d’émettre, pour ses deux établissements, 682 tonnes de CO2 annuellement, soit l’équiva- lent des émissions de 200 véhicules».
Harold Sylvain a remercié «le conseil des commissaires, pour avoir cru en ce projet» et salué «la force du partenariat». Robert Giard, directeur de la Cité étudiante, a dé- claré être «heureux de ce changement, l’an- cien système était très coûteux et avait besoin
d’être changé».
Chantal Tremblay, représentante du
conseil des commissaires de la CSHBO, a remercié toutes les personnes qui ont contri- bué à la réalisation de ce projet : «Le projet d’efficacité énergétique a représenté un in- vestissement considérable pour la commis- sion scolaire de 7 984 218 dollars et a permis de renouveler les systèmes de chauffage et
d’éclairage de tous nos bâtiments, sauf un déjà rénové, à travers les deux régions que nous desservons, la Vallée-de-la-Gatineau et le Pontiac. Nos bâtiments sont moins énergi- vores et plus efficaces. Ce projet va avoir des effets positifs au plan matériel mais aussi au plan de la persévérance et de la réussite sco- laire grâce à la mise en place d’un environ- nement plus moderne pour nos élèves.»
La Cité étudiante se met au vert
De gauche à droite : Charles Pétrin, coordonateur du service des ressources matérielles à la CSHBO ; Chantal Tremblay, membre du conseil des com- missaires de la CSHBO ; la députée Stéphanie Vallée ; le directeur général de la CSHBO Harold Sylvain ; Shannon Choules, chargée d’affaire à Ecosystème.


































































































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