Page 4 - La Gatineau 5 mars 2012
P. 4

4 LaGatineau - JEUDI 5 AVRIL 2012
DOSSIER: CENTRE DE TRANSFERT DES MATIÈRES RÉSIDUELLES ET ÉCOCENTRE DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
Un lieu qui compte de plus en plus d’utilisateurs
JEAN LACAILLE
MANIWAKI – En tout, 448 utilisateurs non-municipaux du Centre ont visité le site au moins 1 492 fois en 2011. Règle géné- rale, les citoyens ayant leur lieu de rési- dence et les entreprises ayant leur lieu d’affaires plus près du Centre, ont été plus nombreux à utiliser les services qui y sont offerts.
Huit entreprises de l’extérieur de la MRC ont utilisé les services du Centre. Il faut noter que ceux-ci ont seulement utilisé les services payants de l’écocentre en y déposant des débris de construction, de rénovation et de démolition issus de tra- vaux effectués sur le territoire même de la MRC-VG.
Au cours de l’année, 48 réceptions de matières résiduelles au Centre ont eu lieu après 17h, c’est-à-dire après les heures d’ouverture normales. Ces retards ex- pliquent des heures de travail supplémen- taires pour les opérateurs du site. Règle générale, les retards sont acceptés dans le
but d’offrir le meilleur service possible aux municipalités. Toutefois, l’implication des heures d’ouverture devra être plus ferme en 2012 afin d’éviter le travail supplémen- taire. Une campagne de communication avec les responsables de collecte, à même la réception, a eue lieu durant les mois de novembre et décembre 2011 afin de prépa- rer les utilisateurs à l’application de l’heure de fermeture en 2012.
Le contrôle des réceptions
La balance située à l’accueil a été obte- nue auprès du fournisseur Balance Barbeau. Celle-ci doit normalement être calibrée une fois par année en vertu de la Loi sur les poids et mesures et du Règlement sur les poids et mesures. Toutefois, une réparation d’urgence a dû être effectuée sur la balance en date du 12 juillet 2011. La balance ne fonctionnait plus après un orage violent, l’hypothèse des employés du centre étant qu’elle avait été frappée par la foudre. Le technicien de réparation de la firme Balance Barbeau a pu déterminer que trois cellules sur six ne fonctionnaient plus. Celles-ci ont été
remplacées et la balance a été étalonnée au coût total de 4 969 $. Ce type de bris iné- luctable n’est ni couvert ni par la garantie du manufacturier ni par les assurances générales du site.
En vertu du REIMR, le Centre est doté d’un détecteur de radioactivité de modèle RC2 portatif et fourni par l’entreprise Quality NDE. Ce détecteur est placé en permanence au poste de réception à la hauteur des camions qui passent sur la balance.
L’application du «Suivi tonnage» est le troisième élément essentiel à la réception. L’application a été developpée par Philippe Beaudoin, membre de l’équipe du service de l’Hygiène du milieu et Environnement de la MRC-VG. À la fin de 2011 le «Suivi tonnage» en est à sa 4e version.
Finalement, c’est le travail des opéra- teurs du Centre Martin Clément et Marco Gauthier qui complète le bon déroulement des réceptions. Leur jugement est sollicité afin de bien informer la clientèle et bien discerner la nature des réceptions où la matière n’a pas été triée à la source. Ce
sont eux qui perçoivent les frais des utilisa- teurs de l’écocentre et eux qui dirigent la circulation sur le site et assurent la sécurité de l’ensemble des utlisateurs et clients.
Les activités de transfert
L’opération principale du Centre consiste à transférer des matières rési- duelles afin d’amenuiser les frais d’achemi- nement des matières entre leur point de collecte et leur point de tri ou d’élimina- tion. Le contrat d’acheminement a été oc- troyé à l’entreprise Transport Rock et Pauline Patry de Grand-Remous. Cette entreprise effectue le transfert des déchets domestiques et des matières recyclables à l’aide de remorques de 16 mètres munies de planchers mobiles. La durée du contrat en vigueur est de 3 ans et vient à échéance en date du 31 décembre 2013. Les activités de transfert se déroulent selon le calendrier d’achalandage des municipalités de la région.
La semaine prochaine : Les déchets domestiques
Source : Kimberley Mason, MRC-VG
Des mentors pour nouveaux chefs d’entreprises
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Pas facile de diriger sa propre entreprise. Selon les statistiques, une grande partie ne dépasse pas le cap des cinq ans. La Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki (CCIM) a mis en place un nouveau service dans la Vallée-de- la-Gatineau : le mentorat pour entrepre- neurs. Un 5 à 7 de présentation était orga- nisé jeudi 29 mars, à l’Auberge du draveur.
Un mentor est un entrepreneur, retraité ou encore actif, dans n’importe quel do- maine d’activité, qui accompagne une per- sonne durant la période la plus critique pour son entreprise. Il y en a 1 700 au Québec.
La CCIM lance pour la première fois ce service dans la région, en tant que coordon- nateur du réseau M (mentorat), avec le sou- tien de la Fondation de l’entrepreneurship du Québec. «Cet outil existe depuis quatre ans à Gatineau, explique Christian Major, directeur de la CCIM. Papineau, Pontiac et Vallée-de-la-Gatineau ont commencé à travailler dessus il y a un an et demi pour que tout l’Outaouais soit couvert par le mentorat.»
La CCIM a reçu l’aide de la SADC, de Complicité emploi et du Centre local d’em- ploi. Une consultante, Emilie Seguin, a été embauchée pour implanter le réseau dans la Vallée-de-la-Gatineau. «Elle est allée
L a Gatineau
Courriel publicité : publicite@lagatineau.com
135-B, route 105, Maniwaki Maniwaki (Québec) J9E 3A9 Tél.: 819-449-1725
Téléc.: 819-449-5108 Abonnement :
Canada 60$ +tx, extérieur 95$ +taxes
Votre journal local est la propriété d’un groupe d’actionnaires de la région.
Il est produit par une équipe de
professionnels qui mettent tout en oeuvre pour vous servir adéquatement.
De gauche à droite : Francine Major, vice-présidente du mentorat au conseil d’admi- nistration de la CCIM ; Lee McConnery et William Paquin, mentors ; Emilie Séguin, consultante ; Christian Major, directeur de la CCIM ; Andrée Dompierre, André Benoit et André Dompierre, mentors.
chercher des hommes d’affaire susceptibles de devenir mentor et des entrepreneurs ayant besoin d’aide, poursuit Christian Major. Après un excellent travail, son man- dat s’est terminé le 31 mars. Lors du 5 à 7, elle a transféré le dossier à la CCIM, je suis désormais le coordonnateur.»
Comment ça marche ?
Le mentor passe une évaluation puis il suit une formation en mentorat. Le jume- lage est appelé une dyade. Le mentor est bénévole. Le mentoré paye 50 dollars pour tout le temps durant lequel il est aidé.
Mentor et entrepreneur se rencontrent environ tous les trois mois, voire plus si besoin. Un jumelage peut durer jusqu’à 12 mois. Le mentoré a ensuite la possibilité de poursuivre avec un autre mentor.
«Il ne s’agit pas d’un accompagnement pour démarrer une entreprise, il y a déjà des organismes pour ça, précise Christian Major. Durant les rencontres, le mentoré parle de lui, ses difficultés, ses incertitudes. Le mentor l’écoute, le conseille, l’aide à identifier ses forces et faiblesses, à dévelop- per son savoir-être d’entrepreneur.»
Les soucis, l’implication de la famille, les relations avec les employés, etc. Les sujets de conversation sont larges. «Les mentors ont 20 à 50 ans d’expérience, poursuit Emilie Seguin. Ils ont vécu des réussites et bénéficient d’une crédibilité dans le milieu. Le mentor travaille sur l’entrepreneur et pas l’entreprise.»
Une aide précieuse
Parmi les personnes qui ont accepté d’être mentor dans la région, il y a Lee McConnery, «à 95 % retraité». Il a fondé plusieurs entreprises, certaines ont bien marché, d’autres moins. «C’est très difficile, explique-t-il. Certains commerces m’ont tenu éveillé durant des nuits. Si j’avais eu un mentor, je n’aurais peut-être pas fait certaines erreurs.» Aujourd’hui, il veut apporter son expérience, un peu comme un père spirituel : «J’ai du temps et je suis de la place. Je veux aider, guider, écouter.»
Francis Kally est un tout jeune entrepre- neur de 24 ans, installé à Gracefield. Il vient de lancer son entreprise d’installation, réparation, déménagement et entretien de
piscines et spa. «J’aimerais bénéficier de l’expérience des gens qui ont réussi avant moi, commente-t-il. Leurs conseils peuvent peut-être m’éviter de faire des erreurs qu’eux-mêmes ont faites. J’attends du men- torat un support rassurant, des trucs et conseils, on a toujours besoin de bons professeurs.»
Selon Christian Major, ce service est essentiel dans la région : «Il est prouvé que 50 % des entreprises mentorées par le ré- seau M dépassent le cap des 5 ans. Etre entrepreneur, c’est investir du temps et de l’argent, avoir de lourdes responsabilités sur les épaules. Le mentor permet de ne plus être seul.»
Maintenant au 135-B, route 105, Maniwaki
819-449-1725
Courriel rédaction : redaction@lagatineau.com
Courriel direction : direction@lagatineau.com
• À la réception : Jannick Larivière
• À la publicité : Pierre Vallée, directeur des ventes
Daniel Moreau, publicité et marketing
• À la rédaction : Jean Lacaille, directeur de l’information,
Sylvie Dejouy, journaliste et Rodrigue Lafrenière, pigiste
• À l’infographie et au graphisme :
Martin Aubin, Stéfane Bogé
• À la comptabilité : Denise Lacourcière • Sous la direction de Denise Carrière
Collaboration spéciale de Destinée DeCottret
Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax 130, Adrien-Robert
Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement No. 0535.
Dépôt légal :
Bibliothèque Nationale du Québec. Tirage : 12 500 copies.
Représentation nationale : Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
Conseil d’administration : Denis Moreau, président, André Lapointe, vice-président, Denis Gendron, secrétaire-trésorier, Sonny Constantineau, Yves Cousineau, Pierre Piché, André Benoît, dir.
Les textes d’opinions sont le fait de leurs seuls auteurs et ne représentent en aucun cas l’opinion des propriétaires ou de l’équipe de production.


































































































   2   3   4   5   6