Page 15 - La Gatineau 5 Juillet 2012
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JEUDI 5 JUILLET 2012 - LaGatineau 15
«C’est un désastre pour Messines» - Edgar Lafrenière
JEAN LACAILLE
MESSINES – L’incendie du Marché Richelieu de Messines représente toute une «claque» pour l’économie locale. Edgar Lafrenière souhaite ardemment qu’un in- vestisseur sera intéressé à construire une nouvelle épicerie en plein coeur du village.
Rencontré, lundi après-midi, à son domi- cile de Messines, Edgar Lafrenière a fouillé dans ses souvenirs pour établir l’historique du magasin général. Il faut remonter à 1942, l’année où Alexandre, le père d’Ed- gar, a acheté le magasin général de M. François «Frank» Nault. Edgar, le deu- xième de la génération des Lafrenière, a pris la relève de son père en 1962 en faisant l’acquisition du commerce.
«J’ai opéré le commerce jusqu’en 1986. Je l’ai vendu à mon fils, Michel, qui deve- nait le troisième Lafrenière à se porter ac- quéreur du commerce. Dès l’acquisition du magasin, mon père a procédé, au fil des ans, à trois agrandissements. Mis à part
Gracefield et Maniwaki, le Marché Richelieu de Messines, était la plus vaste épicerie de la région. Ce qui est arrivé est désastreux. Il faudra combler ce vide rapi- dement. Les Messinois étaient des habitués au Marché. J’espère de tout coeur que l’épi- cerie sera reconstruite.»
Le commerce a été converti d’un maga- sin général en une épicerie en 1970. Avant 1970, on y vendait des chaussures, des vête- ments, des meubles et des articles de quin- caillerie. C’était un vrai magasin général traditionnel.
Le marché a été exploité sous diverses bannières dont Metro Richelieu, Bonichoix, Excel et Provigo pour ne nommer que celles-là. «Nous avons appris la mauvaise nouvelle de ma belle-soeur Léonie (Martin) à 7h30 lundi matin.»
Michel Lafrenière avait vendu l’épicerie à la famille Stéphane Guénette en 2008. Au moment d’aller sous presse, on n’a pu obte- nir les commentaires du propriétaire. «Cela nous fait un pincement au coeur, Hélène et moi. Je ne peux m’imaginer Messines sans son épicerie», conclut Edgar Lafrenière.
Edgar Lafrenière, et son épouse Hélène, ont bien voulu préciser l’historique du Marché Richelieu de Messines.
Un bâtiment également détruit à Sainte-Thérèse
SYLVIE DEJOUY
SAINTE-THERESE-DE-LA- GATINEAU – Le regard plein de tristesse, Archie Gorman constate les dégâts. «Il y avait toute ma vie dans ce bâtiment.» Un incendie a complètement détruit une dé- pendance, située juste à côté de sa maison,
samedi après-midi, chemin Gorman à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.
C’est son frère qui a donné l’alerte. «Il estpropriétaired’uneroulotteplacéeprès du bâtiment et qui a elle aussi été détruite, explique Archie Gorman. Moi j’étais à Maniwaki, je suis tout de suite venu. Il y avait de grosses flammes. Les pompiers de Déléage et Ste-Thérèse sont intervenus.
Le bâtiment a été complètement détruit ainsi que le matériel qui y était entreposé.
Cela a pris longtemps pour arrêter le feu.» Il n’y a pas eu de victimes. Le bâtiment, d’une superficie de plus de 1 000 pieds carrés, est parti en fumée avec tout le ma- tériel qui y était entreposé. Le côté de la maison, où Archie Gorman vit avec sa femme et leurs deux enfants, a été
endommagé.
Archie Gorman, qui travaille à la muni- cipalité de Ste-Thérèse, se servait du bâti- ment comme dépendance pour garder ses outils et du matériel. «C’était mon petit bijou, insiste-t-il. J’y avais mis des choses de valeur.»
Les assurances devront maintenant dé- terminer les causes de cet incendie.
Le matériel entreposé dans le bâtiment a été détruit.
Le côté de la maison a été endommagé.
Archie Gorman devant le bâtiment détruit. On apperçoit en arrière plan sa maison.


































































































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