Page 19 - La Gatineau 26 Juillet 2012
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JEUDI 26 JUILLET 2012 - La Gatineau 19
Un circuit touristique unique en son genre
RODRIGUE LAFRENIERE
LA GATINEAU - «Vous voyageriez dans toute la MRC Vallée-de-la-Gatineau et dans tout l’Outaouais et dans d’autres régions ad- ministratives que vous ne verriez à mon avis nulle part ailleurs, tel quel, un circuit touris- tique aussi original, surprenant, aussi unique en son genre que celui des peintures d’artiste sur des rochers dans cinq municipalités des alentours».
C’est ce que déclarait cette semaine Gilles Lafrenière, propriétaire de l’Auberge du Draveur de Maniwaki, grand investisseur dans le domaine du développement touris- tique dans la Vallée-de-la-Gatineau. Selon lui, ce genre d’attrait touristique est en effet unique et mérite d’être visité par les résidants
et les touristes de passage chez nous. Gilles Lafrenière parle bien sûr de cette initiative de cinq municipa- lités de la Haute- Gatineau, dont Maniwaki, qui se sont donné la main pour trou- ver, préparer, établir officiel-
lement un cir- cuit touristique de peintures rupestres sur leurs territoires. Selon lui, il
s’agit d’un concept capable d’attirer beaucoup de gens fervents d’art, par son côté unique et son audace bien réels. Il félicite l’Association de la route de l’Eau-Vive (AREV) «d’avoir trouvé cette idée d’attrait touristique qui n’a pas son pareil ailleurs».
«Il me fait toujours plaisir de féliciter tout in- dividu, tout groupe ou tout organisme qui réussit à réaliser quelque chose de nouveau, d’original, de surprenant même, sur son terri- toire. C’est bien le cas ici, avec ces grands ta- bleaux artistiques, peints sur des rochers par l’artiste peintre Rita Godin qui s’est lancé un défi extrême en réalisant ce circuit. Ce sont des choses originales qui s’ajoutent à l’offre touristique locale et régionale», aime à dire Gilles Lafrenière.
«Quelque chose de rassembleur»
Le «propriétaire du Draveur» insiste pour faire voir la dynamique rassembleuse qu’a introduite ce projet auquel peu de gens s’atten- daient. C’est selon lui ce qui fait la valeur des projets qui attirent les visiteurs : l’absence de produits touristiques trop semblables ; quelque chose de rassembleur ; la diversité et l’énergie que dégagent ces travaux tout de même impo- sants à réaliser pour une artiste, même multi- disciplinaire et multimédias.
Dépliants en main, illustrant les cinq sites rupestres de la route de l’Eau-Vive situés à Bouchette, Ste-Thérèse, Maniwaki, Déléage et Aumond, Gilles Lafrenière fait le tour des 5 sites publicisés par l’AREV et trouve des points de concordance ou de convergence qui unissent les cinq municipalités, dans le cadre de cette aventure publicitaire.
Il découvre par exemple que des propriétaires privés ont encouragé la réalisation de ces sites touristiques sur leur propre terrain. Il s’agit de MM Dorval Lacroix de Ste-Thérèse et Melvin Millar de Déléage. Puis il souligne l’effort conjoint des municipalités qui ont investi
Il a fallu plusieurs échafaudages pour permettre à l’artiste Rita Godin de mener à bien la réalisation des peintures rupestres, et spécialement à Déléage et à Bouchette (ici). Ce genre de réalisations artistiques est presque un sport extrême pour un ar- tiste qui tient à relever tous les défis dans le domaine des arts.
Selon Gilles Lafrenière, ce genre d’attrait touris- tique est unique et mérite d’être visité par les rési- dants et les touristes de passage chez nous.
temps, personnel et machinerie pour contri- buer à établir ce circuit touristique original et unique. Il note au passage qu’un privé a même subventionné la réalisation de la peinture ru- pestre sur le rocher de Ste-Thérèse, cette der- nière ayant toutefois fait tous les travaux de préparation du site. Signe de convergence, il note que le nom et l’adresse de la Maison du Tourisme apparaissent même sur les dépliants publicitaires du circuit touristique réalisé par un organisme pourtant extérieur à TVG.
Une invitation à visiter autre chose dans les municipalités
Les dépliants publicitaires sont distribués un peu partout, comme c’est le cas à l’Auberge du Draveur. Ils contiennent la carte complète de la route de l’Eau-Vive qui offre son lot de sites à visiter.
Gilles Lafrenière souligne que tout circuit fréquenté par des touristes donne à ces der- niers l’idée de visiter autre chose dans les
municipalités concernées. Or, la carte publiée leur situe la trentaine des plus beaux sites à voir sur le territoire de l’AREV, dans le cadre d’un déplacement en région. Plusieurs événe- ments sont également notés et qui risquent d’attirer ici des tourismes ou visiteurs. Soulignons que l’Association de la route de l’Eau-Vive a tout aussi distribué des nappe- rons touristiques dont tous les restaurants et casse-croûte se servent maintenant sur leurs tables. Cette fois-ci, ce sont une série de ces plus beaux sites des municipalités de l’AREV qui sont en montre, tout autour de l’assiette des clients des établissements.
Bref, comme le note le dépliant en circulation, avec cette publicité l’Association propose «une tournée de ses communautés, au cœur de la nature, de l’eau-vive, du patrimoine et des arts». Et cette route, conclut le document pu- blicitaire, est développée «pour laisser un hé- ritage à nos enfants et petits-enfants».


































































































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