Page 28 - La Gatineau 27 Septembre 2012
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28 La Gatineau - JEUDI 27 SEPTEMBRE 2012
ISABELLE A. MARTIN
MANIWAKI – Plus de 200 personnes se sont retrouvées à l’Auditorium de la CEHG, pour assister à la pièce «Coup de foudre» de la troupe du Théâtre d’intervention Parminou, vendredi 21 septembre.
Avant la représentation, Cathy Marinier,
«Je veux faire comprendre que la vio- lence conjugale, ça existe et qu’on ferme les yeux. J’veux quelque chose qui fasse la différence. Quelque chose qui frappe. J’veux que ça arrête tout de suite. Que ceux qu’y’a font se soignent, si c’est ça le problème, mais qu’y’arrête d’être vio- lents!» - extrait de la pièce, personnage d’Anne.
intervenante communautaire du Calacs (Centre d’aide et de lutte contre les agres- sions à caractère sexuel) de Maniwaki, a rappelé le contexte dans lequel cet événe- ment a été organisé ici : «Depuis 39 ans, le Théâtre Parminou est un pionnier et un chef de file du théâtre d’intervention au Québec. Les pièces présentées sont au cœur des questionnements, des débats et des mou- vements les plus importants de notre société contemporaine. C’est un moyen de plus en plus utilisé lors de campagnes de sensibili- sation, car le théâtre c’est un art vivant qui s’adresse directement aux émotions et favo- rise une ouverture d’esprit, permettant d’abaisser des frontières. Le théâtre, c’est le quotidien qui s’inscrit dans la vie des gens, en investissant tous les lieux et les milieux : écoles, bureaux, usines et salles communau- taires. Partout où la parole peut être utile lors d’événements spéciaux.»
Le Calacs de Maniwaki organisait cette activité dans le cadre de la «Journée d’ac- tion contre la violence sexuelle faite aux femmes». Une journée soulignée par tous les Calacs de la province chaque année le 3e vendredi du mois de septembre. «Nous en sommes à la 5e édition val-gatinoise de cette journée d’action, poursuit Cathy Marinier. Il s’agit de prendre un moment privilégié pour susciter la solidarité entre les hommes et les femmes, dénoncer la violence sexuelle en plus de sensibiliser la population à la réalité des autres formes de violences vécues par les femmes.»
«Au cœur des événements»
Le texte de la pièce est signé Hélène Desperrier, la mise en scène Pierre Luc
Cette scène illustre la peur de la violence conjugale.
Coup de foudre... Entre nous
Houde, la scénographie est l’œuvre de Carol Eveno. Sur scène, deux comédiens et une comédienne : Réjean Bédard, Anne-Sylvie Gosselin et Francis Vachon.
En toile de fond, un décor intriguant fait de panneaux aux teintes blanchâtres, fissu- rés par le temps, avec ce banc qui marque un point d’arrêt, de retour sur soi. Et ce meuble rectangulaire qui se transforme en comptoir de cuisine ou de bar, qui dissimule en arrière-scène un tableau aux couleurs éclatées, comme pour mieux nous rappeler que derrière les portes closes se dérobent des situations qui échappent à la dénonciation.
Trois comédiens chevronnés, quatre per- sonnages, deux femmes, deux hommes, hantés par la violence quotidienne aux
conséquences destructrices alors que les protagonistes y cherchent une issue dans l’illusion, le mensonge, la fuite, le repentir et la rupture inévitable.
La lassitude, l’incompréhension, les sou- venirs douloureux, les remises en question, l’évidence, se dévoilent progressivement pour nous amener à la vigilance, à une prise de conscience de notre propre réalité collective.
Quand les hommes et les femmes vivent un enfer conjugal sous le poids de la vio- lence, c’est alors l’éclatement des valeurs transmises de génération en génération. On ne peut plus fermer les yeux et se boucher les oreilles. Il faut que «ça arrête tout de suite».
SEPT ARTISTES EN ARTS VISUELS EXPOSENT PRÉSENTEMENT DANS LA VERRIÈRE DU CHÂTEAU LOGUE.
SOUS LE THÈME : FANTAISIES AUTOMNALES
LEURS OEUVRES VOUS Y ATTENDENT POUR PLAIRE À VOTRE OEIL ET POUR DÉCORER VOTRE DEMEURE.
Les exposantes, de gauche à droite: Marie-Claude Rousseau, Rita Godin, Kathy Venne, Denise Lafond, Reine-Aimée Guy. Absentes: Noëlla Robidas, Lyse Courtemanche.
Vous pouvez vous procurer des oeuvres sur place
en vous adressant à la réception. Bienvenue à tous et toutes!
Le Café d’artistes et les expositions d’oeuvres sont une initiative de l’artiste multidisciplinaire et multimédia Rita Godin, en collaboration au développement de la culture dans la région.
Tél: 819-449-5466 / Site: www.studioritagodin.com Courriel: rgodin@ireseau.com
LEUR EXPOSITION VOUS EST PRÉSENTÉE
Jusqu’à la fin de novembre 2012,
Démystifier l’allergie aux médicaments
Vous connaissez certainement une personne qui est allergique à un aliment, ou encore qui souffre du rhume des foins. Il existe une multitude d’allergies qui peuvent être bénignes ou encore très sévères. Mais qu’en est-il de l’allergie aux médicaments?
La prise d’un médicament peut engendrer plusieurs types de réactions indésirables. La Fondation Canadienne d’Allergie, d’Asthme et d’Immunologie estime qu’environ 15 % des réactions indésirables aux médicaments seraient en fait des allergies.
Il existe différents types de réactions allergiques aux médicaments. L’allergie la mieux connue et la plus importante est l’anaphylaxie. Elle s’observe rapidement après la prise du médicament par des symptômes sévères comme l’urticaire, les difficultés respiratoires et les troubles digestifs. La réaction anaphylactique est considérée comme une urgence médicale. Elle peut être observée avec n’importe quel médicament, mais est plus fréquente avec l’utilisation d’antibiotiques comme les pénicillines.
Dans bien des cas, il est difficile de faire la différence entre une allergie et une réaction indésirable (effet secondaire) à un médicament. Alors comment fait-on pour déterminer s’il s’agit d’une allergie ou d’un effet secondaire au médicament? Eh bien l’allergie implique l’activation du système immunitaire, et survient quelque soit la dose prise du médicament. On observera des symptômes comme des éruptions cutanées, de la rougeur au niveau de la peau, des nausées, des crampes abdominales, des vomissements, de la congestion nasale ou des démangeaisons. Pour leur part, les réactions indésirables sont souvent une extension de l’effet désiré du médicament, comme par exemple souffrir d’une chute de pression lorsqu’un traitement pour l’hypertension est initié.
Une allergie à un médicament peut se déclarer à n’importe quel moment dans la vie d’une personne, que ce soit la première fois que vous preniez un médicament ou que vous le preniez depuis des années. Par contre, lorsque vous présentez une allergie à un médicament, il est fort probable que la réaction sera plus rapide et plus intense lors d’une réexposition à ce produit. Certains médicaments montrent des taux de réactions allergiques plus importants, par exemple les antibiotiques, les anti-inflammatoires et l’aspirine.
Si vous pensez être allergique à un médicament, il est important d’en parler à votre pharmacien ou à votre médecin pour confirmer le tout, et éviter qu’une nouvelle réaction se produise dans le futur. Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.


































































































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