Page 12 - La Gatineau 14 Février 2013

12 La Gatineau - JEUDI 14 FÉVRIER 2013
Les PME-PMI européennes : un marché prometteur
LA GATINEAU - Depuis quelques années, les patrons de PME-PMI européennes, et plus particulièrement en France, ne ren- contrent pas les conditions idéales pour se développer. Les pressions gouvernementales actuelles et la situation économique euro- péenne les incitent à mettre à exécution leurs souhaits de découverte et de développement vers les pays ou régions d’outre Atlantique, tout particulièrement le Québec.
C’est pourquoi Coop VG Consultants, dirigée par deux co-présidents originaires du Canada et de la France, a décidé de s’engager dans ce marché prometteur. Forts de leur réseau dans le grand ouest de la France et au Québec, ils veulent répondre aux besoins de ces chefs d’entreprises en créant une «Alliance» avec une autre entité basée à Montréal, dirigée par des européens natifs
des Pays-de-La-Loire.
Les filières concernées sont la foresterie, le
récréotourisme et l’agriculture. Les obliga- tions réciproques des acteurs de «l’Alliance» dont de mettre en commun leurs domaines d’expertise, utiliser en commun leurs réseaux d’affaires, échanger des opportunités d’af- faires, accompagner les clients sur les terri- toires concernés.
Cette «Alliance» dispose de «tous les ser- vices juridiques et administratifs pour mener à bien toute transaction internationale et ré- pondre efficacement et concrètement aux besoins des demandeurs, avec un engage- ment sur une confidentialité totale dans le cadre de leurs relations d’affaires».
Des informations complémentaires seront données lors d’une conférence de presse qui aura lieu le jeudi 21 février.
Une politique pour les aînés
MANIWAKI - Suite à l’implantation de sa politique familiale, le conseil municipal sou- haite mettre un place une politique et un plan d’action pour les aînés. Une mesure qui s’ins- crit dans la foulée de quelques 600 municipa- lités au Québec qui s’inscrivent dans la dé- marche Municipalité amie des aînés (MADA).
Pour assurer le succès de cette démarche, la Ville, représentée dans ce dossier par les conseillères Charlotte Thibault et Estelle Labelle, bénéficie du soutien du Carrefour action municipale et famille (CAMF) et du ministère de la Famille et des Aînés (MFA).
Le conseil municipal adoptera, à la séance du 18 février prochain, une résolution au re- gard de la formation d’un comité de pilotage représentatif et diversifié. Ce comité, réunis- sant des représentants de divers organismes et, notamment, trois représentants des aînés,
s’est réuni le 29 janvier dernier, à la salle du Conseil municipal de Maniwaki.
Le maire Robert Coulombe a évoqué son intérêt «à travailler au mieux-être collectif» et l’importance de «travailler en continuité avec la politique familiale». Il rappelle aussi «la volonté du conseil municipal d’assurer une qualité de vie aux aînés de la communauté» et réitère «l’importance de s’allier les jeunes, de favoriser leur investissement auprès de cette couche de la population en croissance».
Charlotte Thibault, responsable de l’accré- ditation du projet Municipalité amis des ainés (MADA), affirme son intérêt «à s’assurer la collaboration du milieu afin d’élaborer un plan d’action qui reflète les besoins et attentes des aînés, et ce dans un large processus de consultation».
Lorsque nous avions 13 ans, Jenn et moi, sommes
devenues des meilleures amies, des vraies, même si nos valeurs familiales étaient très différentes. Pendant qu’une excellait à l’école,
acceptait des responsabilités dans un travail à temps partiel, l’autre
travaillait très fort dans ses étude tout en s’occupant de tâches ménagères. À nos yeux,
les tapes dans le dos, les encouragements et la confiance de nos familles immédiates
ne venaient pas si facilement. On avait l’impression que le mérite que nous voulions
nous faire reconnaître n’arrivait pas. Nous n’avions pas une grande estime de soi.
À cet âge nous avions beaucoup de
choses à dire et beaucoup d’idéaux. Le manque d’activités organisées dans nos environnements, les choix de carrières,
l’exil vers les grands centres pour les études nous aberraient toutes les deux.
On trouvait quand même le moyen de s’occuper et de ne pas se «mettre dans
le trouble». On rêvait de ce que nous
ferions quand nous serions adultes. Quand on se retrouvait, il n’y avait plus de problème. On s’encourageait à ne pas lâcher. La séparation pour les études a été pénible. L’une à Ottawa, l’autre à Montréal, c’était difficile au début, mais nous avons pris¨ les taureaux par les cornes¨. Toujours faire de notre mieux : Embûches, difficultés scolaires, changements de programmes de formation et de niveaux de scolarité, fins de mois difficiles d’étudiantes endettées et exilées. On a continué à se donner nos tapes dans le dos et à forger les personnes que nous sommes devenues. Diplômées en plus!
Décidées à revenir dans notre région, on nous a fermé des portes au début. Plutôt que de baisser les bras, nous avons occupé
à peu près tous les emplois qu’on nous offrait, souvent plus d’un en même temps et plus ou moins dans notre domaine. Finalement, notre persévérance et notre optimisme ont porté fruit. Nos efforts ont été récompensés. Notre estime de soi est montée en flèche!
Dix-sept (17) ans plus tard, nos rêves de jeunes adolescentes se réalisent. Nous avons la chance d’exceller dans des emplois que nous aimons. Jennifer Nolan, coordonnatrice en loisirs
à la MRC Vallée-de-la-Gatineau nous le démontre très bien. Déjà, elle et son équipe nous offrent un troisième
cahier de loisirs digne de notre région.
Moi, Jennifer Richard, je m’occupe des admissions au
centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la- Gatineau avec une équipe passionnée et un de nos objectifs est
d’encourager les gens d’ici à rester ici.
Ma meilleure amie est fière de moi et c’est réciproque.
Nous continuerons à nous soutenir mutuellement.
Des rêves, il en faut, et c’est en persévérant et en s’entourant de gens extraordinaires qu’on parvient à les réaliser!
Témoignage Jen Nolan et Jenn Richard