Page 6 - La Gatineau 18 avril 2013

6 La Gatineau - JEUDI 18 AVRIL 2013
«La ville n’a pas perdu un sou»
LA GATINEAU – Dans son édition de jeudi dernier, le journal Le Droit affirme que le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, accusait 20 000 $ en taxes foncières impayées à la municipalité, au moment de la faillite de son commerce de fournitures de bureau, Macoumo Inc, en
2007. Le Droit ajoute que la liste des créanciers garantis, comprenait aussi la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais, à qui Robert Coulombe devait 4 290 $ en taxes scolaires impayées.
Le maire a confirmé ces informations
au Droit, tout en précisant que c’est son entreprise qui n’était pas en mesure de payer ses taxes municipales, comme cela arrive pour d’autres entreprises ayant des difficultés financières, mais le citoyen Robert Coulombe payait ses taxes.
Il ajoute que toutes les sommes dues à
la municipalité et à la commission sco- laire ont été remboursées, avec intérêts.
Robert Coulombe dénonce une cam- pagne de salissage visant selon lui à nuire à sa réputation, à quelque mois des élec- tions municipales pour lesquelles il est candidat.
LAC SAINTE-MARIE – La semaine dernière, nous vous annoncions la fer- meture du golf du Mont Sainte-Marie. Les propriétaires, Gilles Lafrenière et Raymond Brunet, ont pris cette déci- sion parce que la rentabilité n’est pas au rendez-vous, l’offre des clubs de golf étant supérieure à la demande dans la
région. Déjà en septembre dernier, 9 des 18 trous avaient été retirés, afin de faire plus de place à un projet de villégiature.
Le maire de Lac Sainte-Marie, Gary Lachapelle, a cependant entamé des négociations avec les propriétaires pour tenter de trouver une solution
afin de garder le golf ouvert. La ferme- ture serait en effet une grosse perte pour l’économie de la municipalité. Parmi les options envisagées : la créa- tion d’une coopérative qui serait res- ponsable de la gestion du terrain de golf.
Gilles Lafrenière et Raymond
Brunet ont par ailleurs en tête un autre projet, immobilier, quand le marché reprendra. Le «club house» pourrait aussi servir à des fins commerciales.
En attendant, pour le moment, une douzaine d’employés saisonniers ne reprendront pas le chemin du golf pour la nouvelle saison.
Golf Mont Sainte-Marie : le maire négocie
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Bonne nouvelle pour Produits forestiers Résolu. A partir de lundi 22 avril, un premier quart de tra- vail pourra reprendre le travail.
Par ailleurs, les opérations devraient reprendre le 1er mai à l’usine de Gatineau. La production d’électricité devrait y débuter au plus tard le 15 juin. Alors que l’usine gatinoise est fermée
depuis presque 3 ans, près de 20 millions de dollars y ont été investis pour lui per- mettre de redémarrer sa production.
Quelques centaines de travailleurs sont au travail, à Gatineau, pour prépa- rer l’usine à sa remise en route. La pro- duction de papier journal doit y at- teindre 150 000 tonnes par année. Le contrat de production d’électricité signé en décembre dernier avec Hydro- Québec permettra de toucher des reve- nus additionnels de 10 millions par
année.
Ecouler les copeaux
La relance des opérations à Gatineau
a un impact direct sur la scierie de Maniwaki. Celle-ci pourra reprendre la livraison de copeaux de bois vers Gatineau. C’est l’impossibilité de trouver preneur pour ses copeaux qui avait mené à la fermeture de cette usine, fin janvier, pour une période indéfinie.
La scierie de Maniwaki avait un contrat de livraison avec l’usine Papier Masson, une propriété de Papier White
Birch, qui lui permettait d’écouler ses copeaux. Cependant, White Birch est une entreprise concurrente de Produits forestiers Résolu et elle ne pouvait obte- nir une garantie d’approvisionnement à long terme. Elle avait donc trouvé un autre fournisseur.
La Scierie Maniwaki fonctionnait déjà au ralenti avant l’annonce de la fer- meture, soit avec un seul quart de travail par jour. Avec l’arrêt indéfini, ce sont une cinquantaine de travailleurs de plus qui ont été mis au chômage.
Résolu : reprise partielle du travail