Page 17 - La Gatineau 16 mai 2013

JEUDI 16 MAI 2013 - La Gatineau 17
Une Bouffée d’oxygène pour le Camp Le Terrier
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Le programme Bouffée d’oxygène, aussi appelé BO2, sera désormais géré par le Camp Le Terrier, qui ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc dans le cadre de sa restructuration. L’annonce a été faite en conférence de presse, mercredi 8 mai dans les bureaux de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais (CSHBO), en présence des différents partenaires.
Le Camp Le Terrier est en effet en restructuration depuis plus d’un an. Le Pacte rural de la MRC a permis de recruter Caroline Marinier comme gestionnaire à temps plein, avec pour mandat d’apporter de nouvelles idées.
Bouffée d’oxygène est un programme né dans la Petite- Nation, il y a une douzaine d’années, puis qui s’est répandu à l’ensemble de l’Outouais. «Il vise
à mettre en place des projets par
et pour les jeunes, explique Caroline Marinier. Il y a deux animateurs, dans chaque école secondaire, qui parlent aux jeunes, définissent leurs intérêts et à partir
de là montent des projets. Christine Morin, nouvellement diplômée de la Cité collégiale, est la première employée officielle de BO2 pour la Fondation Le Terrier, à Gracefield. Les jeunes sont tout le temps dans son bureau. Nous
(CRÉO) accorde 35 000 $ par le biais de son Fonds persévérance scolaire. Les deux écoles secondaires verseront chacune 10 000 $, ce qui permet d’assurer la pérennité du projet pour les trois prochaines années.
«Tout cela permet à la Fondation Le Terrier de recommencer à voler de ses propres ailes, commente Caroline Marinier. L’équipe de BO2 va s’occuper aussi du programme des 12-17 ans au camp, avant ils étaient au chômage tout l’été.»
Pour le président de la fondation, Denis Bonhomme, «on a fait un revirement total il y a un an et demi. Heureusement que la Maison de la famille était là sinon la fondation n’existerait peut-être plus. La Maison de la famille a sauvé la fondation, qui appartient au Club optimiste. La fondation nous tient à cœur car elle touche directement nos jeunes.»
Pour le directeur de la CSHBO, Harold Sylvain, «ce projet reflète la qualité du maillage entre les
Degaucheàdroite:leprésidentdelaFondationduCampLeTerrierDenisBonhomme,ladirectrice différents organismes. Les de Vallée-de-la-Gatineau en santé Mélissa Vachon, la présidente du conseil d’administration de la activités réalisées auront des Maison de la famille Julie Charbonneau, la directrice du Camp Le Terrier Caroline Marinier, l’ani- conséquences positives sur les matrice pour BO2 Christine Morin, le directeur de la CSHBO Harold Sylvain.
recherchons quelqu’un pour Maniwaki.» Les municipalités peuvent aussi bénéficier de ce programme. «On est dans la vie des jeunes le jour à l’école mais on veut les suivre le reste du temps»,
poursuit Caroline Marinier.
Jusqu’ici, BO2 était opérée par le
regroupement Vallée-de-la-Gatineau en santé, qui voulait passer le relais à un autre organisme. La Fondation du Camp Le Terrier a accepté de lui succéder.
Plusieurs aides financières ont permis ce passage de flambeau. La Conférence régionale des élus de l’Outaouais
jeunes. On a besoin de ce type de projets pour eux. On aurait pu dire que nous n’avons pas les
moyens. Mais on regarde où sont les besoins pour nos jeunes.»
Une étude est en cours au niveau régional pour connaître l’impact de BO2 chez les jeunes.