Page 16 - La Gatineau 16 mai 2013
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16 La Gatineau - JEUDI 16 MAI 2013
La lutte contre l’intimidation, c’est l’affaire de tous
SYLVIE DEJOUY
GRACEFIELD – Le sujet est de pre- mière importance. Pourtant, il n’y avait personne à la conférence organisée mer- credi 8 mai, à la bibliothèque, sur le thème de l’intimidation scolaire. Une conférence organisée par le Réseau BIBLIO de l’Outaouais.
«Nous avons eu l’initiative de propo- ser un partenariat avec la Sûreté du Québec, explique Benoit Martineau, responsable des services. L’idée initiale était d’organiser une rencontre dans chaque région de l’Outaouais, la pre- mière devant avoir lieu ce soir à Gracefield. Les bibliothèques ne servent pas seulement à emprunter des livres, nous avons aussi pour mission d’infor- mer. Ce type d’activité permet de plus d’amener les gens dans nos bibliothèques.»
Les agents Gabriel Ouimet et Alex Brunet avaient été invités à animer la conférence. Leur but était d’informer tous les acteurs qui peuvent être concer- nés, de près ou de loin, par ce fléau : parents, jeunes, tous les intervenants comme les éducateurs, les enseignants, directions d’établissements.
L’intimidation, ça consiste à rabaisser quelqu’un pour se valoriser, proférer des menaces, utiliser des personnes pour parvenir à ses fins, émettre des critiques sur le physique. Elle est d’autant plus difficile à combattre qu’elle peut prendre différentes formes : physique, psychologique, cyberintimidation,
taxage, en milieu scolaire, à la maison, lors d’activi- tés sportives, etc.
«La priorité est de la détecter, expliquent les deux agents. Elle peut se traduire par une perte d’intérêt pour les activités, un renfermement sur soi- même, le jeune ne côtoie plus ses amis, s’absente de l’école, revient avec des blessures ou un chandail déchiré.»
Les conséquences peuvent être dramatiques, elles vont du repli sur soi
au suicide. «En général les jeunes n’en parlent pas, ajoutent les deux agents.
Ils ont peur d’être perçus commeceluiquidénonce, que les autres se moquent d’eux, ils se demandent si
ce n’est pas plutôt eux qui ont un problème. On parle beaucoup d’intimi- dation ces derniers temps,
les gens sont en général capables de la détecter mais
il y a peu de dénonciations, pour ne pas faire d’histoires.»
Pourtant, l’intimidation peut être considérée comme une infraction crimi- nelle. D’où la présence des policiers dans les écoles, qui travaillent en colla- boration avec les directions et ensei- gnants. «Ils sont de plus en plus avisés pour reconnaître les signaux et ont un
De gauche à droite : Denise Rochon, responsable de la bibliothèque, Benoit Martineau, les agents Gabriel Ouimet et Alex Brunet.
rôle à jouer, précise Gabriel Ouimet. La direction fait un suivi avec les policiers quand il y a un cas d’intimidation pour y mettre fin.»
La SQ travaille particulièrement sur les cas de cyberintimidation. Un nou- veau phénomène malheureusement ré- pandu. «Nous faisons de la prévention,
expliquent les deux agents. Après il y a le côté répressif avec des moyens d’en- quête nouveaux. Nous sommes capables de retracer la provenance des messages, de revoir les discussions. Et on assure toujours un suivi à la fin, afin d’être cer- tains que les victimes sont soutenues.»
Centre local de développement
CLD VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
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