Page 20 - La Gatineau 16 mai 2013
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20 La Gatineau - JEUDI 16 MAI 2013
Protection des rives : la MRC rappelle les règles
SYLVIE DEJOUY
MESSINES – Une rencontre était organi- sée mardi 14 mai, au centre municipal. Autour de la table, les inspecteurs locaux responsables de la mise en application du Règlement de contrôle intérimaire (RCI), dans chacune des municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau. Ils étaient invités à rencontrer Jean-Michel Seguin, agent de planification et de gestion territoriale à la MRC.
Le RCI porte sur la protection des rives et du littoral. En place depuis 2009, il vise à préserver la qualité des lacs, en mainte- nant des rives végétalisées. Ainsi, les pro- priétaires de résidences au bord de lacs doivent laisser 10 à 15 mètres de végétation sur les berges, sous peine d’une amende
minimale de 300 dollars.
«Ce règlement suit une politique du
gouvernement du Québec, explique Jean- Michel Seguin. La Vallée-de-la-Gatineau est reconnue pour ses nombreux lacs. Le RCI vise à garder cette ressource en bon état. La végétation au bord des lacs sert à filtrer les eaux de ruissellement, tempérer l’eau qui se déverse dans le lac. Cela aide à préserver l’écosystème, ainsi les poissons ne sont pas affectés et ça empêche l’eutrophi- sation des lacs.»
Le but de la rencontre était de rappeler, avant l’été, la démarche préconisée pour faire appliquer le règlement et sensibiliser la population. «Il s’agit aussi de rappeler la répartition des tâches entre la MRC et les municipalités, poursuit Jean-Michel Seguin. Permettre également aux inspec- teurs de nous parler des problèmes qu’ils
rencontrent dans l’application du règlement.»
Depuis sa mise en place, le RCI est loin de faire l’unanimité auprès de la popula- tion. Les infractions s’élèvent à plus de 100 000 dollars. «Beaucoup d’efforts ont été déployés par la MRC et les municipalités, commente Jean-Michel Seguin. Mais il y a encore de l’amélioration à apporter pour sensibiliser les gens.»
Les personnes qui auraient des questions peuvent contacter l’inspecteur local de leur municipalité ou se rendre sur le site Internet www.mrcvg.qc.ca
Jean-Michel Seguin, agent de planifi- cation et de gestion territoriale à la MRC, veille à la bonne application du Règlement de contrôle intérimaire.
800 000 $
pour sauver
St-Michael ‘s
LOW – Afin d’éviter la fermeture de l’École secondaire St-Michael, le conseil municipal de Low a pris la décision, lors d’une réunion spé- ciale tenue le 25 avril, de financer jusqu’au tiers du montant nécessaire, soit la somme maximale de 800 000 $, pour défrayer une nouvelle infrastructure permettant des activi- tés telles l’éducation physique, les activités culturelles, comme une bibliothèque, et la for- mation des adulte, c’est-à-dire les métiers et l’agriculture, auxquelles pourraient avoir accès les étudiants de l’École St-Michael.
«L’École secondaire St-Michael a été au cœur de cette communauté de toutes sortes de manières depuis plus de 60 ans, commente le maire Morris O’Connor. Fermer cette école maintenant signifierait de dire aux familles qui vivent ici et à celles qui souhaiteraient s’y ins- taller qu’il est inutile de s’établir dans cette communauté. Mes propres racines ici re- montent à 150 ans et je veux que d’autres fa- milles puissent dire la même chose dans 50 ans. Je suis extrêmement fier de mes collègues qui ont voté à l’unanimité pour accepter de faire cet investissement significatif qui, nous l’espérons, assurera un avenir à nos enfants et à leurs enfants, ici même, dans cette communauté.»
Nancy Hall, présidente du Comité pour l’avenir de St-Michael, s’est réjouie de la nou- velle : «Cela nous donne l’effet de levier dont nous avions besoin pour convaincre les com- missaires que notre plan pour sauver l’école est viable.»
En prenant cet engagement, le conseil mu- nicipal de Low déclare clairement qu’il cher- chera des partenaires financiers pour appuyer le projet afin de ne pas créer de fardeau finan- cier indu pour les contribuables. Afin de faci- liter la collecte de fonds, le conseil a également convenu de solliciter les services de Pierre Dionne, un collecteur de fonds professionnel qui habite à Low, pour la somme de 1 $ par année.
La contribution de la municipalité de Low dépend de la participation financière des gou- vernements fédéral et provincial. Le maire O’Connor est persuadé que «les commissaires comprendront le bien-fondé de notre proposi- tion. Si nous réussissons à les convaincre de conserver l’école, nous réunirons l’équipe la plus représentative qui soit pour nous apporter la meilleure infrastructure de la région».


































































































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