Page 9 - La Gatineau 29 août 2013

La Gatineau 29 août 2013 9
ELECTIONS MUNICIPALES
Gérard Coulombe
veut redevenir
maire
GRAND-REMOUS - C’est désormais officiel, Gérard Coulombe est candidat au poste de maire. Après un premier mandat de 1991 à 2009, il lui avait manqué sept votes pour être réélu aux dernières élec- tions. Gérard Coulombe a donc commencé sa croisade afin de reprendre le poste de maire à Yvon Quevillon.
Gérard Coulombe dirige un bureau d’assurances à Mont-Laurier. Ce qui lui a donné envie de se représenter : «Le déca- lage entre les promesses faites par mon adversaire en 2009 et la réalité. Je savais, et lui aussi, qu’il ne pourrait pas les livrer. Par exemple, il disait qu’il n’y aurait pas d’aug- mentation de taxes la première année et qu’ensuite il verrait selon le coût de la vie. Pourtant, depuis trois, les taxes foncières ont augmenté en moyenne de 29,7%.»
Parmi ses principaux thèmes de cam- pagne, Gérard Coulombe promet de mettre en place une politique familiale. «Actuellement, il n’y en a aucune, assure- t-il. Que ce soit pour les jeunes familles ou les personnes âgées.»
Cela passe notamment par la santé.
Gérard Coulombe et son équipe avaient mis en place, lorsqu’il était maire, une cli- nique de santé, en collaboration avec le docteur Yvan Marcotte de Mont-Laurier. La première au Québec administrée par une municipalité et sans frais pour la clien- tèle, qu’elle soit locale ou des environs.
«Au début, elle fonctionnait très bien avec 60 à 70% de la population de Grand- Remous qui y avait un médecin de famille, assure le candidat. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 20% car il n’y a pas eu d’efforts de recrutement pour remplacer les médecins partis. Les médecins ne peuvent pas prendre de nouveaux clients, les gens sont
obligés d’aller à l’urgence. De plus, les contribuables payent toujours les frais liés à cette clinique, alors que la majorité des gens soignés à Grand-Remous sont de l’extérieur.»
Economie
Gérard Coulombe souhaite remettre à jour l’étude Niska. Il s’agit d’un plan de diversification économique rédigé quand il était maire, en 2009, et pour lequel la MRC avait promis 25 000$ par an pen- dant deux ans pour embaucher un consul- tant, à condition que la municipalité apporte 15 000$ par an. «Cela aurait été effectif à partir de 2010 mais le maire n’a pas donné suite, commente-t-il. Le conseil a seulement adopté cette année un petit budget de 5 000$ pour embaucher un consultant».
Autres projets dans le domaine de l’éco- nomie : «Encourager les entrepreneurs locaux. Depuis 4 ans, la majorité des contrats avec la municipalité ont été attri- bués à des entrepreneurs de l’extérieur. Je travaille par ailleurs sur un projet qui crée- rait 10 à 15 emplois et dont je donnerai les détails par la suite.»
Centre Jean-Guy Prévost
Plusieurs personnes s’étaient plaintes, lors de la tempête de décembre, que le centre ne puisse héberger des gens. Gérard Coulombe promet qu’il va travailler «en collaboration avec le conseil à l’installation d’une génératrice adaptée pour en faire un centre d’hébergement en cas de catastrophe».
Loisirs
Le candidat promet un camp de jour tous les ans «pour amuser les jeunes et
▲ Gérard Coulombe a déjà été maire de Grand-Remous, de 1991 à 2009. Il est candidat pour reprendre le poste.
aider les parents. Il faut par ailleurs un adulte responsable, afin de gérer et assurer la planification du camp, qui serait payé par la municipalité et qui chapoterait les étudiants engagés».
Il s’engage de plus à mettre en place des loisirs accessibles pour tous : «Aujourd’hui, le centre de loisirs n’est pas toujours acces- sible. Le terrain de tennis, qui a été laissé à l’abandon, nous voulons le rénover.»
Sentiment communautaire
Enfin, s’il est élu, Gérard Coulombe veut recréer un sentiment d’appartenance à Grand-Remous : «Depuis quatre ans, la fierté des gens pour leur village n’est plus la même. On le voit par la participation des bénévoles aux activités. Les gens ne savent pas s’ils auront les équipements donc ils sont découragés. Je veux rétablir la collabo- ration avec les organismes.»
Gérard Coulombe se présente sans équipe. Il s’engage à «travailler avec les conseillers que la population aura choisis».
Sylvie Dejouy