Page 11 - La Gatineau 12 septembre 2013
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La Gatineau 12 septembre 2013 11 «La CSHBO va se battre pour l’avoir»
PAS DE TERRAIN SYNTHÉTIQUE
MANIWAKI - C’est l’une des conséquences des coupes budgétaires imposées par le ministère de l’Education, du Loisir et du Sport, à la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais (CSHBO). Le gouvernement ne donnera pas d’aide financière pour l’aménagement d’un terrain synthétique à la Cité étudiante. Pourtant, il y a quelques semaines encore, 500 000$ étaient accordés.
L’origine du projet remonte à 2012. A l’époque Robert Giard, alors directeur de la Cité étudiante, avait fait une demande d’aide financière au gouvernement. Elle avait été refusée.
«Mais nous sommes tenaces, assure la présidente de la CSHBO, Diane Nault. En 2013, nous avons relancé le projet. Il a fallu fournir les documents en 24 heures, le directeur général Harold Sylvain a travaillé fort pour y arriver.»
En juin dernier, le conseil des commissaires a appris que le gouvernement était prêt à donner 500 000$, au lieu des 600 000$ demandés, à condition de trouver des partenaires. Ce que la CSHBO a fait : il s’agit de la municipalité de Maniwaki, la Fondation Branchaud, la Caisse populaire de la Vallée-de-la-Gatineau et la MRC.
«Le 19 août, nous avons eu la confirmation que le projet pourrait être réalisé en septembre- novembre, raconte Diane Nault. Nous avons préparé l’échéancier. Mais le 21 août nous
CHGA-FM
avons appris qu’il n’y avait plus d’argent, sans qu’on nous donne aucune raison.»
«On ne lâchera pas»
Le but est de construire un terrain synthétique, à la place du terrain existant, qui servirait, entre autres, à la pratique du soccer et du football. Le coût du projet est de 1,2 million de dollars : 400 000$ pour la préparation du terrain, 500 000 $ pour la surface synthétique, 100 000$ pour le bloc sanitaire, 122 000$ pour les honoraires professionnels, 168 000$ pour les taxes, - 90 000$ en ristourne de taxes.
«Il y a vraiment avantage à avoir du synthétique, selon Diane Nault. C’est permanent et ça permet des économies parce qu’il n’y a pas de gazon à entretenir. Le terrain de soccer actuel est désagréable pour jouer, quand il y a un tournoi il faut le retravailler ensuite. Nos jeunes qui vont à l’extérieur jouent sur des terrains synthétiques mais quand ils reviennent on leur donne quoi comme image ? C’est désuet ce qu’on a, les gens n’ont pas le goût de venir jouer ici.»
La présidente envisage de rencontrer prochainement la députée provinciale Stéphanie Vallée et le député fédéral Mathieu Ravignat. Elle veut savoir «pourquoi du jour au lendemain l’argent a disparu ? Nous allons continuer à demander de l’aide, on ne lâchera pas, on va aller cogner
▲ La présidente de la CSHBO, Diane Nault, montre un échantillon de terrain synthétique. Permanent, il a l’avantage de ne pas nécessiter d’entretien comme le gazon.
aux portes. C’est à se demander si on n’est pas pénalisés parce que nous ne sommes pas dans le bon parti. C’est rare qu’on conteste des choses mais il faut arrêter d’être doux. On a besoin de ce terrain, il faut le dire haut et fort».
Dans son argumentation, la commission scolaire mise sur le fait que ce terrain contribuerait à faire la promotion des saines habitudes de vie. «Le soccer est un loisir peu
coûteux, confirme Diane Nault. En plus le terrain est juste à côté de l’école, les élèves peuvent y aller sur l’heure du dîner ou après les cours. En tout cas, nous ne voulons pas que les gens pensent que le terrain synthétique ne voit pas le jour parce que la commission scolaire ne le veut pas. La preuve: nous avions mis de l’argent de côté pour ce projet.»
Sylvie Dejouy
L’équipe du 97.3 a fait sa rentrée
MANIWAKI - Tous les jours, au 97.3, ils nous réveillent, informent, nous font rire et chanter. L’équipe de CHGA a démarré sa nouvelle saison. Un 5 à 7 était organisé, jeudi 5 septembre à l’Auberge du draveur, afin de présenter la nouvelle programmation, en présence notamment de membres de la radio.
«C’est notre 33e saison de programmation, a lancé en ouverture Gaétan Bussières. Avec une équipe plus que jamais orientée vers sa mission : une radio professionnelle consacrée au développement de la Vallée-de-la- Gatineau. Chaque jour, les animateurs, producteurs et journalistes se questionnent sur la meilleure façon de servir, divertir et informer les auditeurs. Nous comptons aussi sur une trentaine de collaborateurs.»
Kathy Wilson entame sa douzième année avec son émission de la fin de semaine consacrée au country. Au micro également les dimanches après-midi, Paul Diamond avec «L’express country». Ils se partageront tous les deux la présentation du bingo.
Gaétan Bussières en est à sa 28e année. «Yé qual heure là?» devient «Studio 158 en direct», de 6h à 9h. Son émission est agrémentée de plusieurs chroniques : Ann Ethier intervient pour réveiller les gens le matin, Sophie Larcourcière parle d’histoire, Alain Villeneuve de musique et spectacles, La Gatineau présente sa Une chaque semaine, Madame Leduc intervient le jeudi. Il y a aussi la capsule «Mots d’enfants» le mercredi, en collaboration avec le CPE La Bottine, et la chronique de François Charron tous les jours.
Côté salle des nouvelles, les journalistes
Natacha Desjardins, Michel Riel et Alex Meunier présentent neuf bulletins chaque jour, du lundi au vendredi. «Nous sommes omniprésents pour couvrir l’ensemble de la région, 7 jours sur 7», assure Natacha Desjardins.
Ann Ethier prend le micro de 9h à midi avec «Ann le matin». L’animatrice peut elle aussi compter sur plusieurs collaborateurs : Pierre Myr parle de voyages le lundi, Michel Lacasse d’animaux le mardi, le docteur Chicoine de santé le mercredi, sœur Angèle de trucs et recettes le jeudi, Eric Rémi de showbizz le vendredi. Il y a aussi plein de nouveaux : Francis Martin parle d’interprétation des rêves le lundi, Daniel Cécire de généalogie le mardi, Kim Lacaille de lecture le mercredi, Karine Bonicalzi de beauté le jeudi, Guy Laroche de vin le vendredi.
Sébastien Plouffe promet des après-midi des plus agréables avec «Terminus» dès 14h. Le lundi, on parlera loisirs avec Maxim Raymond, le mardi des spectacles de la MCVG avec Benoit Quevillon et d’environnement avec Kimberley Masson. Le mercredi, l’animateur recevra le Carrefour jeunesse emploi ainsi que, une semaine sur deux, Patrice Lacroix pour parler d’économie ou Mani-Jeunes. Le jeudi, Nicolas Malette présentera la chronique «Opinion jeunesse» et une entreprise ou un organisme de la région choisiront une «playlist» de trois chansons. Le vendredi, Mario Mantha animera une chronique sur le club quad.
Autre nouveau venu : le journaliste Jean Lacaille interviendra les mardis, mercredis et jeudis midis avec «Le spécial du jour»,
▲ L’équipe de CHGA avec, de gauche à droite au second plan : Gaétan Bussières, Jean Lacaille, Kathy Wilson, Michel Riel, Ann Ethier, Alex Meunier, Natacha Desjardins, Anne Ethier, Kim Lacaille. Au premier plan : Gisèle Danis, Sylvie Tremblay-Henri, Sébastien Plouffe, Mélanie Côté.
pour parler des sujets qui font l’actualité dans la région. Il y aura aussi de la musique rétro le samedi après-midi et du jazz le dimanche.
«CHGA, ce sont aussi des bénévoles, en particulier Pauline Riel, précise Gaétan Bussières. Egalement plus de 232 000 $ en publicités gratuites et commandites par an. C’est une radio qui contribue au développement local, culturel et économique de la région.»
Les personnes qui ont assisté au lancement de cette programmation ont pu profiter des chansons de Mathieu Langevin et des cadeaux tirés au sort, notamment dans le cadre de la campagne d’achat local à laquelle 84 entreprises de la région ont participé.
Vous pouvez suivre CHGA sur son site internet chga.fm ainsi que sur Facebook et tweeter.
Sylvie Dejouy


































































































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