Page 14 - La Gatineau 19 septembre 2013
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14 19 septembre 2013 La Gatineau CHAMBRE DE COMMERCE
Coup de pouce à Maisons S.C.
AUMOND - La Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki a organisé une soirée portes ouvertes mardi le 10 septembre dernier pour faire connaître Maisons S.C., une entreprise de construction de maisons monocoques lancée dans l’ancienne église d’Aumond il y a près de deux ans par Sylvain Charbonneau.
Les maisons monocoques sont des maisons usinées unimodulaires, c’est-à- dire construites en un seul bloc, avec des matériaux et des structures qui les rendent très solides et stables, en plus d’être écologiques. Elles peuvent être installées sur fondation ou sur pilotis et leur toiture, garantie 50 ans, peut résister à des vents allant jusqu’à 200 km/h. Maisons S.C. innove avec son concept qui est unique au Québec.
Plusieurs acheteurs potentiels se sont manifestés. Néanmoins, une loi municipale refuse le droit d’installer ces maisons en milieu urbain, ce qui constitue un obstacle majeur pour l’avenir de l’entreprise. Selon cette loi, les maisons construites par Sylvain Charbonneau ne sont pas suffisamment longues pour être reconnues comme des maisons. Elles sont
considérées comme des maisons mobiles et devraient être installées uniquement sur des terrains comme le parc de maisons mobiles. «Mais ce n’est pas des maisons mobiles, c’est des maisons», affirment tous deux M. Sylvain Charbonneau et M. Christian Major, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki.
«Il y a une ouverture de la part des municipalités, mais il faudrait une dérogation, souligne Christian Major. Économiquement, il n’y a aucun problème. Les maisons ont été acceptées par les ingénieurs. Ça peut créer des emplois. Inutile de dire que si ça crée des emplois, c’est bon pour la région.»
«J’ai déjà 10 clients qui voudraient en acheter, note Sylvain Charbonneau. Pour suffire à la demande immédiate, j’aurais besoin de quatre employés.»
«Le rôle ici de la Chambre de commerce est de faire connaître le produit d’un de ses membres à la population, mais aussi aux gens d’affaires, aux élus et décideurs de la région», explique Christian Major.
Janique Robitaille
▲ Sylvain Charbonneau est président de Maisons S.C, une entreprise de construction de maisons monocoques lancée dans l’ancienne église d’Aumond.
CHARTE DES VALEURS QUÉBÉCOISES
L’AREQ dit oui mais...
ÉLECTIONS MUNICIPALES
Michael Simard
vise le premier siège
LA GATINEAU - Le dévoilement de la Charte des valeurs québcoises est reçu par l’AREQ (Association des retraités et retrai- tées de l’éducation) de façon plutôt favo- rable. Selon l’organisme, les cinq grandes orientations de la charte «ont l’avantage de préciser certaines lacunes actuelles concer- nant le vivre ensemble dans l’espace public et la neutralité de l’État, tout en apportant des balises concernant des questions demeurées sans réponses à ce jour».
L’AREQ a mené un sondage auprès de ses membres au printemps dernier, qui révélait que 73 % des personnes interrogées étaient d’accord avec l’idée d’adopter une charte de la laïcité, connue aujourd’hui sous le nom de Charte des valeurs québécoises. Toujours selon ce sondage, les trois valeurs privilégiées par ordre d’importance étaient l’égalité entre les femmes et les hommes, la liberté de croyance, la séparation de l’État et de l’Église. «Ces valeurs sont mises de
l’avant dans la Charte», selon l’AREQ.
Néanmoins, l’organisme affirme qu’il va demeurer attentif au débat et, dans les prochaines semaines, analysera plus en profondeur les tenants et aboutissants de cette charte. Par ailleurs, l’AREQ souhaite que le débat se fasse sereinement et de manière inclusive.
Fondée en 1961, l’AREQ compte plus de 56 000 membres répartis sur le territoire québécois. Elle affirme sa volonté de «reconnaître le principe de l’égalité de droit et de fait entre les femmes et les hommes». Sa mission est de «promouvoir et défendre les intérêts et les droits culturels, sociaux et économiques de ses membres et des personnes aînées ainsi que contribuer à la réalisation d’une société égalitaire, démocratique, solidaire et pacifiste».
L’AREQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ ).
BLUE SEA - Nouveau candidat aux élections municipales. Michael Simard vise le siège numéro un au sein du conseil. Sa principale préoccupation : «Amener plus de communication entre les conseillers et citoyens.»
Originaire de Gatineau, Michael Simard vit à Blue Sea depuis 5 ans. Même s’il travaille à Ottawa, dans l’informatique, c’est ici qu’il a établi sa résidence principale. «Nous sommes venus ici à long terme, explique-t-il. J’aurais pu choisir n’importe quel endroit mais nous sommes restés à Blue Sea car les gens y sont accueillants. Mes cinq enfants vont à l’école de Blue Sea et Gracefield. Ma femme est impliquée dans l’OPP de l’école, moi je suis président de l’Association du lac Long. On se sent chez nous ici.»
D’où sa volonté de s’impliquer dans la vie municipale. Michael Simard s’appuie par
▲ Voilà cinq ans que Michael Simard vit à Blue Sea. Il a décidé de se lancer en politique municipale.
ailleurs sur son expérience en tant que président de son syndicat. S’il est élu, le candidat souhaite «amener des idées nouvelles et instaurer plus de communication entre les conseillers et citoyens. Le plus important c’est la transparence, augmenter le niveau de consultation et dire aux gens comment les décisions sont prises. Par exemple pour les décisions concernant les roulottes, il n’y a pas eu assez de consultation.»
Michael Simard espère aussi «faire un lien entre les citoyens permanents et villégiateurs, trouver une façon de sauver notre église, protéger la nature et les lacs pour les générations futures. Je veux servir les gens, j’ai de l’énergie à donner».
Sylvie Dejouy
LA GATINEAU - La base de Maniwaki de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a éteint sept incendies de forêt au cours du dernier mois. Le 0,5 hectare incendié en août a été allumé par la négligence humaine. Un brûlage de rebuts dans la MRC Pontiac a causé la perte de 0,4 hectare, ce qui équivaut à presque un terrain de football.
Ce bilan positif est nettement inférieur à la moyenne, qui est de 30 incendies sur 15,5 hectares en août. La pluie et l’humidité reçues sur le territoire ont bien trempé la forêt. Le danger d’incendie n’a atteint le niveau élevé que pendant une journée tout au long du mois.
Septembre, un mois sournois !
Alors que l’été tire à sa fin, l’activité en forêt ne fait que s’accroître. Cette période de l’année est appréciée pour les promenades pédestres ou en VTT ainsi que pour les préparatifs de la chasse.
Les belles feuilles colorées que nous aimons admirer peuvent cependant devenir
un combustible hors pair. Tout comme au printemps, quelques heures d’ensoleillement suffisent pour assécher le sol et les petits combustibles qui s’y trouvent.
Si vous procédez à un brûlage, assurez- vous de surveiller la vélocité du vent et de bien l’éteindre avant de quitter les lieux. Des articles de fumeur étant des déclencheurs d’incendies à l’automne, immobilisez-vous pour fumer et assurez-vous de bien éteindre votre mégot avant de reprendre vos activités.
Bilan de la saison 2013
À ce jour, la base de Maniwaki a combattu 85 incendies de forêt pour une superficie détruite de 99,9 hectares, alors que la moyenne régionale des 10 dernières années à la même date est de 158 incendies pour une superficie de 4 620,6 hectares.
Au Québec, la SOPFEU a combattu 408 incendies pour des pertes de 63 897,7 hectares. La moyenne de dix ans est de 561 incendies et 96 622,3 hectares.
Renseignements : www.sopfeu.qc.ca
INCENDIE DE FORÊTS
Un bilan positif en août


































































































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