Page 6 - La Gatineau 19 septembre 2013
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6 19 septembre 2013 La Gatineau Élections municiPAles
André Patry dévoile son programme
BOUCHETTE - Après avoir annoncé sa candidature à la mairie, le conseiller André Patry dévoile plus en détails son programme électoral. S’il est élu, le candidat envisage de travailler notamment sur cinq points : la remise en état des rues et trottoirs du village, l’entretien et la remise à niveau des chemins ruraux, la protection des lacs et rivières, développer les attraits touristiques et soutenir les entreprises existantes, revitaliser le village et les campagnes.
Rues et trottoirs
André Patry estime qu’ils sont «dans un état terrible. Depuis quatre ans, j’ai insisté à plusieurs occasions auprès de la municipalité pour qu’on s’en occupe. La seule chose qui a été faite c’est le bout du chemin de la Ferme-des-Six».
Selon lui, cela passe par la mise en place d’une planification car le projet dans son ensemble est estimé à 2,5 millions de dollars. «Il faut s’asseoir avec le comité de voirie et décider clairement ce qu’on veut
faire, explique André Patry. Il faut regarder quelles subventions seraient disponibles, que nos demandes soient documentées et que ça soit soutenu par le milieu en termes d’investissements.»
Le candidat envisage par ailleurs de demander au ministère des Transports de reprendre en main l’entretien de la rue principale : «On a pas travaillé assez là-dessus ces dernières années. La route touristique «les chemins d’eau» passera par notre rue principale donc ça sera un argument pour appuyer notre demande.»
Chemins ruraux
André Patry veut poursuivre l’épandage de l’abat-poussière. «On l’a fait voter pour la montée 31-Milles, le chemin Paul et devant les demeures de tous les autres chemins ruraux, explique-t-il. C’est du soutien aux villégiateurs et entreprises touristiques comme Majopial.»
S’il est élu, le candidat s’engage à regarder le prochain contrat d’entretien de plus près
«afin que ça soit bien fait car il y a trop de plaintes. Il faut faire en sorte que les chemins soient toujours bien entretenus».
Lacs et rivières
André Patry est déjà impliqué dans la protection des lacs et cours d’eau. S’il devient maire, il envisage de s’asseoir avec la MRC afin parler du règlement sur la revégétalisation des rives. «Il s’agirait d’amenuiser l’impact pour les résidences construites dans la bande riveraine, explique-t-il. Je ne demande pas le permis de polluer mais d’appliquer le règlement de façon différente et moins contraignante pour les résidents, tout en respectant son but.»
Dernièrement, une étude de caractérisation du Grand Lac Rond a été
Accident sur lA 105
un camion dans le fossé
LOW - Un accident de la circulation s’est produit jeudi 12 septembre, sur la route 105 près du 133. Le conducteur d’un véhicule lourd aurait voulu éviter un chevreuil.
Il aurait perdu le contrôle de son
camion, faisant une sortie de route avec des tonneaux.
Le conducteur s’en est sorti avec des blessures mineures. La circulation a été perturbée.
▲ André Patry vise le siège de maire. Alors que les élections faite. «Nous sommes en approchent, il dévoile une partie de son programme.
train de continuer la mise
en place des recommandations de l’étude», précise André Patry. Il envisage par ailleurs d’aménager un lave-bateau à la caserne des pompiers ; ajouter un volet environnement sur le site Internet de la municipalité, «sans répéter les informations des sites des autres associations de protection de la région, avec des liens vers ces mêmes associations»;
tAxes scolAires
peaufiner le programme de contrôle des castors qu’il a fait mettre en place ; instaurer un programme pour la gestion des fossés afin de prévenir l’apport de phosphate dans les lacs et cours d’eau.
Plus d’informations sur le site Internet du candidat, andrepatry.ca
Sylvie Dejouy
Vers une réforme ?
LA GATINEAU - La hausse des taxes scolaires n’a pas fini de faire débat. La Première ministre Pauline Marois a rencontré, lundi 16 septembre, les représentants de la Fédération des commissions scolaires du Québec. La rencontre n’a pas donné grand chose car les deux parties campent sur leurs positions. Un autre rendez-vous a été fixé dans les jours à venir. Selon la ministre de l’Education Marie Malavoy, les commissions scolaires devront alors arriver avec des pistes de solutions.
Dans un communiqué, le ministère affirme que «les commissions scolaires, qui étaient conviées à un effort de 200 millions, ont refilé une facture de 193 millions aux contribuables soit 96,5% de la somme, sous forme d’une hausse de taxes scolaires». Toujours selon ce communiqué, 55 commissions scolaires sur 72 ont transféré la totalité de la facture aux contribuables.
Si un remboursement de taxes ne serait plus d’actualité, l’option d’un crédit de taxes pour des années ultérieures reste envisagé. La ministre Malavoy est convaincue que les commissions scolaires pourraient encore dégager des économies en puisant jusqu’à 32% dans leurs surplus, en regroupant des services ou en resserrant leurs dépenses. Elle a par ailleurs précisé que certaines commissions scolaires «ont fait leurs devoirs sans refiler la facture aux contribuables».
Limiter le pouvoir de taxation
Lors d’une entrevue à TVA nouvelles dernièrement, Pauline Marois avait déclaré notamment : «Parlez-moi pas des taxes scolaires, parce que je suis tellement mécontente de la façon qu’ont travaillé les commissions scolaires. (...) Il y avait une aide temporaire qui leur avait été apportée et plutôt que de travailler depuis les dernières années pour resserrer les règles de gestion, ils ont envoyé ça sur le dos des citoyens.»
Selon des documents du Conseil exécutif, le gouvernement envisagerait de demander au Vérificateur général du Québec de mener une enquête sur la gestion des commissions scolaires et de limiter voire retirer leur pouvoir de taxation. Il pourrait par ailleurs les contraindre à justifier leurs décisions devant une commission parlementaire.
Dans notre article publié la semaine dernière à ce sujet, la présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, Diane Nault, expliquait que la CSHBO n’avait pas le choix d’aller puiser dans les taxes scolaires : «Nous ne pouvions pas aller chercher cet argent dans le service à l’élève. (...) Au centre administratif, on est au minimum du personnel. (...) Nous avons aussi coupé dans les frais administratifs. (...) On a le mauvais rôle alors que c’est imposé par le gouvernement. Il faut que le ministère arrête de pelleter dans notre cour.»


































































































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