Page 32 - La Gatineau 24 octobre 2013
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32 24 octobre 2013 La Gatineau ÉLECTIONS MUNICIPALES
Denis Aubé vise le poste de maire
DÉLÉAGE - «Nous devons miser sur les forces de notre municipalité et développer son potentiel.» Denis Aubé est candidat au poste de maire. Il devra affronter Raymond Morin, Gaston Morin et Bernard Cayen.
Originaire de Déléage, Denis Aubé, 67 ans, est à la retraite. Mais il garde sa fonction de capitaine au sein des pompiers de Maniwaki, son «métier de cœur» qu’il exerce depuis 40 ans.
Denis Aubé a siégé 16 ans au conseil municipal de Déléage. La première fois c’était en 1975 avec Zéphirin Dufour. Puis avec Jacques Brazeau, Palma Morin, Jean- Marie Ouellette et Jean-Paul Barbe pendant 4 ans. «Je sais comment fonctionne un conseil, assure le candidat. J’ai acquis beaucoup d’expérience auprès de ces 5 maires. J’ai atteint la maturité pour solliciter le poste de maire. Ma conjointe et mes 4 enfants m’appuient. J’aime la politique municipale, écouter les gens. Étant retraité, j’aurai du temps pour ma municipalité.»
Denis Aubé a donc entrepris du porte-à- porte pour rencontrer les électeurs de Déléage. Le candidat se présente sans équipe, «je veux travailler avec le conseil que la population aura élu. Je souhaite prioriser le travail d’équipe, tant avec le conseil qui sera élu qu’avec les forces vives de la municipalité. Je veux travailler avec
les groupes qui oeuvrent activement au mieux-être de la communauté, comme le Club de l’âge d’or et les pompiers.»
Sa priorité s’il est élu : regarder les possibilités de développement économique et travailler à les développer. «Il faut non seulement fournir un appui à nos entrepreneurs mais aussi créer les conditions gagnantes pour que leurs projets se transforment en réalité. Il est anormal que le secteur commercial de la municipalité soit si peu développé. La proximité de Maniwaki est un frein au développement de certains commerces, mais il y a de la place pour des commerces à Déléage, notamment en raison de la route 107 qui relie Maniwaki aux autres municipalités à l’est de la rivière Gatineau. Je crois qu’il y aurait place pour l’implantation d’un restaurant et de certains commerces pour les gens de passage.»
Denis Aubé souhaite aussi assurer le développement industriel de Déléage et s’engage, s’il est élu, à ce que la municipalité entreprenne une étude sur le potentiel de développement industriel et commercial. «Faut-il que Déléage développe son propre parc industriel ? Quelles sont les mesures à prendre pour favoriser le développement économique de la municipalité en harmonie avec les communautés voisines ? Voilà autant de questions auxquelles je
souhaiterais qu’on puisse réf léchir», explique-t-il.
Il croit aussi que la municipalité devrait «avoir un meilleur plan de développement pour s’assurer, par exemple, que certains quartiers résidentiels soient mieux protégés contre une certaine forme de développement qui empêche ces quartiers d’atteindre leur pleine valeur. Il ne faut pas arrêter ou empêcher le développement mais l’organiser de façon à ce que les investissements dans la communauté soient protégés».
Denis Aubé souhaite aussi se pencher sur la question des zones inondables. «En 1974, le gouvernement a établi à la suite des inondations des zones dites à récurrence de 20, 40 et 100 ans, explique-t-il. Les inondations de 74 ont été causées surtout par une erreur humaine. Je crois qu’il faut revoir cette classification et déterminer s’il n’y a pas, parmi tous les secteurs affectés par cette classification, des zones qui en réalité seraient beaucoup moins dangereuses et qui pourraient être développées.»
Déçu de la disparition du Club optimiste, il entend «travailler activement à développer et renforcer le comité de loisirs pour soutenir les activités autrefois supportées par le Club optimiste». Enfin, il souhaite réduire les dépenses inutiles et limiter le plus possible les augmentations de taxes :
HALLOWEEN
▲ Après avoir été conseiller municipal pendant 16 ans, Denis Aubé a décidé de poser sa candidature pour le siège de maire.
«Déléage doit être une municipalité accueillante et abordable pour tous les citoyens, riches ou pauvres.»
Sylvie Dejouy
SALON DES MARCHANDS À MANIWAKI
Une première
pour le Groupe Reso
▲ Karine Bonicalzi, ambassadrice du Groupe Reso pour la Vallée-de-la-Gatineau.
Programme et appel aux bénévoles
LA GATINEAU - Halloween approche et plusieurs activités sont prévues pour faire la fête, manger des bonbons et se faire une frayeur.
Comme chaque année, Bruno Lacaille, de la Pépinière Haute-Gatineau, va décorer sa serre, soit 700 pieds de corridor, en collaboration avec les Studios Vesprées. Rendez-vous jeudi et vendredi, de 17h30 à 21h. Bruno Lacaille recherche des bénévoles pour faire l’animation en étant déguisés. Les personnes intéressées peuvent venir le voir ou l’appeler au 819-441-2962.
Par ailleurs, la ville de Gracefield recevra enfants et parents à la salle communautaire. Des friandises seront distribuées pour les enfants et du café pour les parents. Vous aurez aussi la chance de pouvoir vous réchauffer un peu avant de
continuer votre récolte de bonbons.
Jeudi 31 octobre, les pompiers de Blue Sea vous invitent à visiter la maison hantée et à vous régaler de friandises. Rendez- vous au sous-sol de l’église de Blue Sea. Info : Eric Lacaille 819 463-2261 poste 6.
Toujours jeudi 31 octobre, un château hanté viendra agrémenter la tournée des enfants dans le village de Bouchette en soirée. Informations auprès de la municipalité au 819 465-2555.
Des activités sont aussi prévues jeudi 31 à Lac Sainte-Marie. Pour connaître la programmation complète, surveillez les médias locaux et contactez la municipalité au 819-467-5437.
On vous attend en grand nombre. Bonne Halloween et faites attention!
Sylvie Dejouy
MANIWAKI - Le Groupe Reso a présenté pour la première fois à Maniwaki son Salon des marchands samedi et dimanche les 19 et 20 octobre. Une trentaine d’exposants, des commerçants d’ici et d’ailleurs, se sont réunis à l’Auberge du Draveur pour faire connaître leurs produits et services à la population.
Le Groupe Reso (GR) est un groupe de réseautage d’affaires international. Fondé par le québécois Éric Pichette, prodige des affaires qui a démarré sa première entreprise à l’âge de 15 ans, avec son père Yves Pichette et son ami Sébastien Guillet, l’entreprise a
pris une expansion considérable en l’espace de seulement trois ans et demi. Le Groupe Reso compte aujourd’hui des membres du Québec et du reste du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Europe et d’Afrique.
Il y a maintenant deux ans que le Groupe Reso est actif dans la Vallée-de-la-Gatineau et il compte maintenant 350 membres. «350 membres pour ici, c’est beaucoup», souligne Mme Karine Bonicalzi, ambassadrice du Groupe pour la Vallée-de-la-Gatineau. «Notre philosophie, c’est de passer du local au global», affirme-t-elle.
Janique Robitaille


































































































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