Page 34 - La Gatineau 24 octobre 2013
P. 34

34 24 octobre 2013 La Gatineau ARMAND HUBERT
Le maire sortant fait son bilan
BOIS-FRANC - Conseiller puis maire, de 2003 à 2013, Armand Hubert a décidé de tirer sa révérence «car je veux prendre du temps pour moi. Je ne pars pas parce que ça va mal». Fini donc la vie municipale ? Pas totalement.«Jevaiscontinueràm’impliquer dans certains dossiers, comme le transport collectif et le Festival country de Bois- Franc», lance Armand Hubert.
À l’heure du bilan, le maire sortant a le sentiment de «laisser une municipalité en bonne situation financière et des infrastructures en bon état. Beaucoup d’investissements ont été faits. Je quitte avec la satisfaction d’un bon travail fait par l’ensemble du conseil».
Principal projet réalisé sous son mandat : le centre communautaire Donat Hubert. Un projet de 850 000 $, dont 523 000$ de subventions. «Aujourd’hui cette salle, elle en vaut 1 million, selon Armand Hubert. Il ne restera qu’un résiduel de 64 000$ en 2014.»
Autre projet qui lui tient particulièrement à cœur : l’organisation du Festival country de Bois-Franc, par le comité des loisirs et les nombreux bénévoles, avec un partenariat privé et public. Ce festival a généré environ 120 000$ de profits nets en 10 ans, qui ont été réinvestis dans les loisirs. À noter qu’un investissement fédéral additionné au programme «Nouveaux horizons»,
d’environ 50 000$, a permis de faire le son, les lumières et des équipements de la salle.
Armand Hubert souligne aussi les investissements qui ont été faits dans les infrastructures de loisir, notamment la remiseàneufdelapatinoireetdubâtiment des loisirs. Deux aides ont permis cela : 30 000$ du Volet II et 83 517$ qui ont permis de refaire l’éclairage, le puits, la construction d’un bloc sanitaire, le garage et l’entrepôt.
Concernant la voirie, Armand Hubert rappelle que le programme TECQ a permis d’obtenir environ 700 000$. Il souligne aussi la collaboration de la députée Stéphanie Vallée, pour une participation financière d’environ 500 000$. «Avec le député Laurence Canon, nous avons obtenu un investissement fédéral et provincial en 2010, pour un total de 1 044 018$ à l’intérieur d’un budget de 1 566 027$, qui nous a permis de refaire le chemin du Parc industriel jusqu’à l’usine», ajoute Armand Hubert.
Fusion des services
Selon Armand Hubert, c’est l’un des enjeux des années à venir. «En 1920, il n’y avait qu’un canton qui incluait quatre municipalités, explique-t-il. Egan Sud, Bois-Franc, Montcerf et Lytton. Aujourd’hui en 2013, il serait bon de voir à
fusionner de nouveau afin de faire une seule municipalité au nord de Maniwaki.»
Selon lui, des ententes de
services doivent être
conclues dans différents
domaines : service incendie,
gestion des matières résiduelles, édifices
municipaux, équipement
des loisirs, service de voirie,
inspection en bâtiment et environnement, pour former
un comité de développement
industriel, pour avoir une
meilleure force de frappe
lors de la fermeture des
services aux citoyens comme
les bureaux de la Caisse populaire. «Les municipalités au nord de Maniwaki vont devoir apprendre à travailler ensemble, selon Armand Hubert. Peut-être que notre modèle administratif est dépassé.»
Autres enjeux pour le maire sortant : créer des emplois, attirer des familles et maintenir un taux de taxation réaliste pour assurer les services.
S’il a signé les feuilles des deux candidats prêts à lui succéder, Jean-Paul Cossette et Julie Jolivette, Armand Hubert affirme ne prendre parti pour aucun des deux : «C’est aux citoyens de décider.»
Avant de tirer sa révérence, Armand Hubert tient à remercier plusieurs
▲ Le conseiller Conrad Hubert, le maire sortant Armand Hubert, la directrice générale Annie Pelletier.
personnes: sa conjointe Claudette Potvin, les membres du conseil municipal, Joël Branchaud ainsi que toute la famille Branchaud, les familles Hubert et Danis, les intervenants politiques qui ont travaillé avec lui, Louisiane Pacific, les directrices générales qui ont œuvré sous son mandat (Louise Pelletier, Julie Cardinal, Claudette Rochon et Annie Pelletier). «C’est un privilège d’être le maire d’une municipalité, assure Armand Hubert. Ça a été agréable de travailler avec le conseil et d’être le porte-parole des citoyens.»
Sylvie Dejouy
ÉLECTIONS MUNICIPALES
222 femmes candidates
Pour un choix judicieux au siège #2 à Grace eld
VOTEZ ALAIN LABELLE
✔
Lors de mon premier mandat, mes priorités seront:
✔ Travailler contre l’exode
de notre jeunesse. ✔ Développer le taux
d’employabilité.
✔ Travailler en équipe avec
tous les élus.
✔ Travailler à la conservation
de nos richesses naturelles. ✔ Travailler au développement
de parcs dans chaque territoire de la municipalité.
Donc votez pour toutes ces raisons et ENCORE PLUS le 3 novembre prochain
LA GATINEAU - L’Assemblée des groupes de femmes d’interventions régionales (AGIR) se réjouit du fait que 222 femmes sont candidates dans les 67 municipalités de l’Outaouais. Cela représente 27% des candidats, contre 28% à l’échelle provinciale.
En 2009, elles étaient 186, donc un bond de 19%. Parmi les candidates, 27% sont âgées entre 18 et 44 ans et 19 d’entre elles sollicitent le poste de mairesse.
«Nous considérons qu’un conseil municipal est fort lorsqu’il reflète la diversité de la société et par diversité nous entendons femmes, hommes, jeunes, personnes de différentes origines et
minorités visibles», souligne la table de concertation.
Dans la Vallée-de-la-Gatineau, il y a 62 femmes candidates sur 216 : 3 à Maniwaki, 2 à Gracefield, 6 à Aumond, 2 à Blue Sea, 2 à Bois-Franc, 3 à Bouchette, 5 à Cayamant, 3 à Déléage, 7 à Denholm, 5 à Grand-Remous, 8 à Kazabazua, 4 à Lac Sainte-Marie, une à Messines, une à Montcerf, 6 à Low, 3 à Sainte-Thérèse, Isabelle A. Martin à la préfecture. Seule Egan-Sud n’a pas de femme qui se présente.
Parmi les candidates, trois sollicitent le poste de mairesse : Chantal Lamarche à Cayamant, Julie Jolivette à Bois-Franc et Joane Poulin à Gracefield.
MATERNELLE
4 enfants sur 10 vulnérables
LA GATINEAU - Quatre enfants sur dix inscrits à la maternelle dans la Vallée-de-la- Gatineau présentent au moins un indice de vulnérabilité pouvant nuire à leur réussite scolaire, une proportion qui s’élève à 28% pour l’ensemble de l’Outaouais.
Ces résultats sont issus de l’enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle, réalisée auprès de la quasi totalité des écoliers inscrits à la maternelle à cinq ans à temps plein en 2011-2012. Pour l’Outaouais, de l’information a aussi été obtenue au sujet de 3 700 enfants.
Les enseignants devaient répondre à 104 questions pour chaque élève en lien avec 5 domaines de développement : santé, physique et bien-être ; habiletés de communication et connaissances générales ;
maturité affective ; développement cognitif et langagier ; compétences sociales.
L’étude a permis de définir la proportion d’enfants jugés vulnérables dans au moins un de ces domaines.
En Outaouais, 28% des enfants de la maternelle présentent une vulnérabilité dans au moins un aspect de leur développement, contre 25,6% pour l’ensemble du Québec. Les territoires des Centres de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau et du Pontiac, qui font partie des MRC les plus pauvres au Québec, présentent des proportions plus élevées.
Même si des programmes sont déjà en place, les intervenants des CSSS de la région seront invités à discuter, de février à avril 2014, des solutions à mettre en place.


































































































   32   33   34   35   36