Page 33 - La Gatineau 24 octobre 2013
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La Gatineau 24 octobre 2013 33 «Une économie à dynamiser»
MICHEL MERLEAU
BOUCHETTE - «La MRC Vallée-de- la-Gatineau jouit d’un positionnement exceptionnel par rapport à la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau et l’on doit s’organiser pour en tirer pleinement avantage.» C’est l’un des points soulignés par Michel Merleau, candidat à la préfecture et consultant en développement durable auprès des municipalités, dans son programme électoral.
Pour Michel Merleau, «non seulement doit-on faire en sorte que les municipalités du sud que sont Low, Lac Sainte-Marie, Kazabazua, Denholm et Gracefield soient mieux préparées à recevoir le débordement démographique de la MRC des Collines et du Grand Gatineau, mais aussi que les zones industrielles qui longent la route 105, de Low à Grand-Remous, accueillent des sous-traitants performants pour les entreprises d’Ottawa-Gatineau».
Il estime que la Vallée-de-la-Gatineau doit se rendre plus attrayante et accueillante aux yeux des investisseurs, développer rapidement des stratégies et des outils de prospection d’investissements extérieurs et d’aide à la rétention et à l’expansion des entreprises existantes.
«La MRCVG est une proche banlieue d’Ottawa-Gatineau, grâce au prolongement de l’autoroute 5 et déjà, depuis des décennies, des milliers de résidents d’Ottawa-Gatineau viennent s’y divertir comme touristes et villégiateurs,
explique Michel Merleau. Plus au nord, la MRCVG et les municipalités de Grand- Remous et Moncerf-Lytton sont traversées par la route 117, la version québécoise de la Transcanadienne entre Montréal et le nord de l’Ontario. La MRCVG doit travailler d’arrache-pied avec ces deux municipalités pour dynamiser le corridor de la 117 entre Mont-Laurier et la Réserve faunique La Vérendrye et tout particulièrement l’intersection des routes 117 et 105. Il s’agit là d’une vitrine exceptionnelle non seulement pour la Vallée-de-la-Gatineau, mais pour l’ensemble de l’Outaouais et de la Capitale Nationale.»
Divertir et nourrir les citadins
Si la Vallée-de-la-Gatineau est reconnue pour ses paysages exceptionnels et ses plans d’eau de bonne qualité, ce potentiel reste peu ou mal exploité selon Michel Merleau. Il en est de même de ses terres agricoles que plusieurs propriétaires ont tendance à reboiser plutôt qu’à les exploiter en production céréalière, en élevage conventionnel ou spécialisé (bœuf, agneau, chèvre, bisons, faisan, etc.) ou en petits fruits.
«En matière de récréotourisme, la Vallée-de-la-Gatineau doit relever le défi de trouver des investisseurs en hébergement, en restauration et en organisation de circuits et d’événements, le long des corridors de la route 105 et de la rivière Gatineau, commente le candidat.
Ces deux corridors sont nettement sous- exploités, n’offrant que très peu de services d’accueil et de dépannage. Il en est d’ailleurs de même en bordure des deux principaux plans d’eau du centre de la MRCVG que sont le Lac des Trente-et- un-milles et de Blue Sea. Il faut d’ailleurs saluer l’implantation récente du complexe Majopial et du restaurant L’Huile d’Olive en bordure du Lac des Trente-et-un-Milles à Bouchette.»
Toujours en matière de récréotourisme, la Vallée-de-la-Gatineau accuse un retard, selon Michel Merleau, pour que l’ensemble des 17 municipalités soient reliées entre elles par des sentiers de motoneige, de quads et de vélo : «La route verte entre Grand-Remous et Gatineau n’est toujours pas une réalité.»
«Finalement, un des éléments les plus distinctifs de la Vallée-de-la-Gatineau est la présence de la nation algonquine dans la réserve Kitigan Zibi Anishinabeg et celle du Lac Rapide, poursuit Michel Merleau. Il s’agit d’une richesse culturelle à laquelle toute la Vallée devrait s’identifier. D’ailleurs, pour la première fois dans l’histoire de la MRCVG, les algonquins de ces deux territoires ont droit de vote à l’élection à la préfecture.»
En matière d’agriculture, pourquoi la Vallée-de-la-Gatineau n’aurait-elle pas la prétention de nourrir les citadins de l’agglomération Ottawa-Gatineau, questionne le candidat. Or, il appert que le défi n’est pas la production de viandes, de
céréales ou de fruits, mais bien dans la mise en marché, le merchandising et le marketing.
«Pourquoi alors la MRCVG, de concert avec les organismes de développement économique du milieu, le MAPAQ et l’UPA, ne mettrait pas sur pied une Table ou Agence de mise en marché des produits de la Vallée, se demande Michel Merleau. Une telle initiative exige un rassemblement de producteurs qui pourraient consacrer toute leur attention et leurs efforts à produire, laissant la commercialisation à des spécialistes. Ce serait peut-être l’occasion de ramener de la patate à Messines, d’accentuer l’élevage de bovins, d’agneau et de faisan à Gracefield et Kazabazua et de diversifier la production de fromages à Montcerf-Lytton.»
Pour le candidat Michel Merleau, ancien directeur général des villes de Maniwaki, Buckingham, Chambly et Saint-Jean-sur- Richelieu, ancien coordonnateur au développement économique du Grand- Montréal à la Communauté métropolitaine de Montréal et producteur forestier et pomiculteur de Bouchette, «l’élection à la préfecture est une occasion en or de faire prendre conscience à l’ensemble des contribuables du plein potentiel de leur territoire respectif et de leur redonner confiance en l’avenir».
Vallée-de-la-Gatineau (Maniwaki)
Merci aux commanditaires de notre souper bénéfice du 5 octobre 2013 :
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