Page 4 - La Gatineau 31 octobre 2013
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4 31 octobre 2013 La Gatineau Courrier du lecteur
Au président des élections
Au cours des dernières années, à titre de président de l’Association des Résidents et Villégiateurs du lac Cayamant, j’ai à maintes reprises demandé à la municipalité de Cayamant de permettre aux villégiateurs d’exercer leur droit de vote par correspondance afin que tous les propriétaires puissent avoir droit au chapitre.
Bien que la loi électorale permette aux municipalités d’aller de l’avant avec ce genre de situation, il est évident que la municipalité ne souhaite tout simplement pas que la majorité des villégiateurs
puissent exercer leur droit de vote. Il faut bien comprendre que les villégiateurs fer- ment leurs chalets entre les mois de sep- tembre et octobre à chaque année et que les élections municipales se déroulent en novembre. À ce moment, il est pratique- ment certain que la majorité des villégia- teurs ne voyageront pas des dizaines voire des centaines de kilomètres pour aller voter.
On nous répond constamment que la ques- tion est à l’étude mais.... rien ne se pro- duit. J’aimerais attirer votre attention sur le fait que les villégiateurs propriétaires
défraient environ 70% de la taxe munici- pale totale de la municipalité. Non seule- ment les gens doivent parcourir plusieurs kilomètres afin de pouvoir exercer leur droit de vote en temps d’élections munici- pales mais en plus, on nous accorde un seul droit de vote par propriété alors que tout citoyen résident de plus de 18 ans, inscrit sur la liste électorale, a droit de vote. Où est la justice dans tout ça ? Nos droits sont tout simplement bafoués ou ignorés même si nous sommes les principaux contributeurs à la taxe fon- cière. Comment peut-on corriger ce genre d’injustice flagrante ? Ne croyez-vous pas
que le moment est venu de légiférer à ce sujet afin de rétablir l’équilibre dans ce secteur ?
J’apprécierais une révision en profondeur delaloiàcesujetetqueledroitdevotepar correspondance ou autre moyen électro- nique pour permettre le vote à distance soit obligatoire et non laissé au bon loisir des municipalités dans l’avenir. Si vous avez des questions ou désirez de plus amples informations à ce sujet n’hésitez pas à com- muniquer avec moi.
Robert Berniquez, Cayamant.
municipalité d’Aumond qui donne de l’emploi à d’autres payeurs de taxes d’Au- mond. Et le conseil ne m’a jamais demandé de faire des travaux pour la municipalité d’Aumond alors qu’ils ont engagé des entrepreneurs de Maniwaki pour des travaux qui ont duré trois semaines et sans oublier l’entrepreneur de Mont-Laurier qui a lui aussi été engagé pour une semaine. Le maire dit «achat local». Moi je ne crois pas en ses paroles. Je n’ai rien contre les autres entrepreneurs ni d’où ils proviennent. Cependant nous sommes dans une région où nous devons travailler un peu plus fort pour réussir. Donc ce que je déplore c’est que monsieur le maire a octroyé des contrats de travail directement sans invitation aux entrepre- neurs d’Aumond. Petite note : je tiens à préciser que la jeunesse est importante dans notre communauté et que je suis pour le fait de garder nos jeunes chez nous en leur offrant des endroits propices pour des activités physiques et récréa- tives. Nous avons présentement une pati- noire, un terrain de baseball, des balan- çoires qui, disons le, n’ont pas été entretenues adéquatement. L’idée serait plutôt de les entretenir de sorte à conser- ver ces infrastructures et diminuer les coûts.
Luc Montreuil
Futur terrain à Aumond où est le projet
Il y a environ trois semaines, j’ai vu et lu dans le journal monsieur le maire Charron qui se glorifiait à propos du pro- jet de terrain de jeu. Depuis la mise en œuvre du projet, j’observe qu’il est plus complexe qu’il ne le croyait. Effectivement, le fait de commencer un projet comme celui-ci sans y impliquer des professionnels donne les résultats qui suivent. Premièrement, il n’y a pas eu de tests de sol complétés en préavis ou bien nous faisons face à une indifférence vis- à-vis des résultats de ces tests. Combien ce projet va-t-il réellement nous coûter ? Deuxièmement, nous faisons face à du gaspillage avec la démolition d’un petit bâtiment tandis qu’il aurait pu être
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déplacé et réutilisé sous forme de remise ou d’entrepôt. Troisièmement, l’excava- tion d’un terrain où était situé un garage commercial, savons-nous si le terrain était contaminé ? Où est allé ce sol ? Quatrièmement, toute personne ayant vécu au centre du village d’Aumond sait que ce terrain est un sol très humide, même détrempé. Cinquièmement, un fossé a été refait par la municipalité et bien sûr il a été trop profondément creusé. Aucune personne présentement impliquée dans ce projet ne possède les compétences requises pour ce genre de travail. Les dirigeants ainsi que les per- sonnes qui travaillent sur ce projet impro- visent à mesure que celui-ci avance. Où en sommes-nous en fait de coûts jusqu’à maintenant ? J’ai pris quelques minutes de mon temps pour aller voir sur le site et j’ai immédiatement remarqué qu’il n’y avait pas de planification du travail. Le fossé a été creusé et le surplus de terre provenant de celui-ci a été laissé de l’autre côté du fossé avec des matériaux comme des pneus. En laissant ce surplus de terre tel que cela s’est produit, cela a créé un barrage qui provoque une accumulation d’eau sur le terrain. Je vois bien qu’il manque de supervision sérieuse. Monsieur le maire est fier de ce projet, cependant il est clair que ce projet manque de gestion, tout comme la
municipalité. Un projet que personne ne connaît, personne n’a vu une esquisse, personne ne sait vraiment ce qu’il va y avoir sur ce site réellement. Nous enten- dons plusieurs choses mais rien n’est concret. De quelle façon la municipalité va payer ces travaux ? La réponse du maire Charron : «Sous forme de subven- tions». Oui, mais l’autre 99 054,49 $ qui le payera ? Moi, je ne sais pas si tous les contribuables sont au courant, même que très peu connaissent ce projet. Le maire dit que ce projet en est un dont nous avons obtenu une subvention de quelque 90 000$. Jamais il n’a été énoncé qu’il coûtera 200 000$ et que les citoyens devront payer la différence avec une taxe spéciale pour les 15 prochaines années. Nous ne pouvons laisser les choses conti- nuer de cette façon, notre municipalité est trop petite pour supporter tous ces projets dispendieux, non planifiés et non contrôlés. Les élections arrivent à grands pas et je demande sérieusement aux contribuables et résidents d’Aumond de bien réf léchir avant de réélire Denis Charron à la mairie ainsi que les «yes men» qui ont pris part à ses projets uni- quement pour suivre les directives du maire. Pour conclure, je demande au maire où sont les esquisses de ce projet et qui a appuyé sa mise en œuvre ? Je suis un entrepreneur à la fois contribuable de la
Une économie à dynamiser (Michel Merleau)
Dans son programme électoral, le candidat à la préfecture mentionne le positionnement exceptionnel de la Vallée-de-la-Gatineau par rapport au secteur urbain. De ce constat, il incite les municipalités du sud à se préparer à recevoir le débordement démographique de ces régions et encourage les sous- traitants performants à s’installer sur le corridor de la route 105 de Low à Grand-Remous.
Plus au nord, les municipalités de Grand-Remous et Moncerf-Lytton sont traversées par la route 117, la MRCVG devra donc travailler d’arrache-pied avec ces deux dernières à dynamiser ce corridor et particulièrement l’intersection des routes 117 et 105.
En matière de récréotourisme, on suggère d’investir en hébergement, en restauration et en organisation de
forfaits le long de ce corridor.
Pour le volet agriculture, il propose que la Vallée-de-la-Gatineau devienne le «garde-manger» des citadins (Ottawa –Gatineau) en se dotant d’un outil marketing genre agence de mise en marché. Cela ramènerait la patate à Messines, l’élevage du bétail à Gracefield et la diversification des fromages à Montcerf-Lytton.
Mais là où le bât blesse, c’est que dans cet exposé enflammé sur le développement de la MRCVG, on semble oublier que de l’autre côté de la rivière, les municipalités d’Aumond, de Déléage et de Ste-Thérèse-de-la- Gatineau (qui, il me semble, font partie de la MRCVG) sont traversées par une route provinciale appelée la ROUTE 107. Ce corridor éternellement oublié (et là vous nous le confirmez) est à mon avis
d’une toute aussi grande importance pour notre développement régional, car il établit la proximité de notre MRC à celle d’Antoine-Labelle et du potentiel énorme qu’offre celle des Laurentides.
Ne devrait-on pas aussi travailler d’arrache-pied à parachever et promouvoir par signalisation adéquate l’intersection des routes 107 et 117 ? Cette route qui nous offre une très belle alternative pour découvrir la Vallée-de- la-Gatineau en sillonnant les municipalités à l’est de la rivière, lesquelles ne demandent pas mieux que de faire partie de ce dynamisme.
Croyez–moi, tout près de 4 000 électeurs de ce côté de la Gatineau ont déjà pris conscience du plein potentiel de leur territoire.
Mario Langevin, candidat à la mairie d’Aumond.


































































































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