Page 7 - La Gatineau 14 novembre 2013
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La Gatineau 14 novembre 2013 7 Déménagement peut-être avant Noël
PORTES EXCELOR
MANIWAKI - Le 14 avril 2013 a marqué le début d’une longue et difficile bataille pour André Grondin. Ce jour-là, le feu a ravagé les nouveaux locaux de son entreprise Portes Excelor, chemin de Montcerf dans le parc industriel de Maniwaki.
Un mois avant, l’entreprise, qui fabrique des portes d’armoires en bois, avait quitté l’entrepôt de la rue King. Il s’agissait alors d’avoir plus d’espace pour répondre à la demande croissante et se développer.
Le coût total des dommages a été évalué à 1 100 000$. Cela comprend les pertes de bâtiment, machineries, ventes. Environ 50% de l’entrepôt a été détruit. Un gros coup dur pour André Grondin qui est parti de rien et a travaillé avec acharnement pour bâtir son entreprise.
Pas question pour autant de se laisser abattre. Dès le lendemain de l’incendie l’entrepreneur s’est retroussé les manches. La première étape a été de retourner rue King, où l’entreprise est toujours actuellement en attendant un retour prochain au parc industriel.
«Nous fabriquons toujours des portes mais juste de quoi maintenir notre clientèle, explique André Grondin. Je ne peux pas développer plus mon entreprise car ici je suis limité en terme d’espace. C’est pourquoi nous avions déménagé. Ça se peut que j’aie perdu des clients. En tout cas je ne peux pas en avoir de nouveaux. Beaucoup de gens m’ont appelé pour que je
AREQ Pour la
charte rebaptisée
LA GATINEAU - L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ– CSQ ) a accueilli favorablement, le 10 septembre dernier, les cinq grandes orientations de la Charte des valeurs québécoises, «qui avaient l’avantage de baliser et d’encadrer les demandes d’accommodements, d’affirmer l’égalité entre les hommes et les femmes et de soutenir la neutralité de l’État, toutes ces valeurs étant valorisées par les membres de l’Association».
Le ministre responsable des Institutions démocratiques, Bernard Drainville, a déposé son projet de loi nouvellement nommé Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodements.
«À première vue, le projet de loi semble assez près de ce qui avait été proposé précédemment, selon l’AREQ. Toutefois, une analyse du projet sera faite dans les prochaines semaines. Le président de l’Association, Pierre-Paul Côté, souhaite qu’ultimement ce projet de loi rassemble plutôt qu’il ne divise la population québécoise et qu’il favorise les conditions gagnantes d’un mieux vivre ensemble.»
leur fasse des portes mais je ne peux pas les produire actuellement.»
Portes Excelor n’est pas encore retourné au parc industriel car les démarches avec les assurances sont très longues. «Le gros a été réglé en août, poursuit André Grondin. On a finalisé en septembre. Si le bâtiment avait été une perte totale ça aurait été moins compliqué. Ça a pris plusieurs mois pour arriver à un accord. Beaucoup d’experts sont venus. Il reste à évaluer d’ici janvier les pertes du chiffre d’affaire.»
Heureusement, André Grondin était bien assuré. Il aimerait déménager, si tout va bien, avant Noël. Pour le moment, la nouvelle structure du bâtiment incendié est montée. «Il y a eu des délais de livraison, explique André Grondin. J’ai aussi acheté une nouvelle bouilloire qui vient d’Europe. Ça prend trois à quatre semaines de fabrication. Si on ajoute l’expédition par bateau ça peut prendre jusqu’à douze semaines avant de la recevoir.»
Au moins, André Grondin a conservé ses cinq employés. Mais ses plans étaient de proposer de nouveaux produits comme vendre du bois d’ébénisterie ou faire des portes d’intérieur. Un projet qui aurait permis de créer des emplois.
Une fois déménagé, il faudra donc relancer la machine et aller chercher de nouveaux clients. Conserver une entreprise comme Portes Excelor est primordiale pour Maniwaki. Fondée en 2006, l’entreprise s’était positionnée comme un
▲ André Grondin espère retourner avant Noël dans son entrepôt du parc industriel. Pour le moment, la nouvelle structure a été montée.
chef de file dans le domaine de la fabrication des portes d’armoires de cuisine grâce à une approche misant sur l’excellence et la qualité.
André Grondin a ciblé avec succès le marché haut de gamme sur les territoires de l’Abitibi, de l’Outaouais et de l’Est ontarien. Il a ensuite étendu ses marchés jusque dans la région de Montréal et a même touché à l’exportation. Toutes les opérations de production sont réalisées avec des équipements à la fine pointe de la technologie.
«Il faut aller à Montréal pour trouver une entreprise comme celle-ci, assure André Grondin. Dernièrement, j’ai investi 100 000$ dans de la machinerie afin de produire encore plus. Dix entreprises comme la mienne ça équivaut à une grosse entreprise. Il faut qu’il y ait des changements à Maniwaki sinon il n’y en aura plus d’entreprises ici.»
Sylvie Dejouy
Claude Gauthier
Je tiens à vous remercier électeurs et électrices de Gracefield pour la convaincante victoire que vous m’avez procurée.
Soyez assurés que cette confiance me servira de motivation dans mon mandat de conseiller au siège #1 pour les
4 prochaines années.


































































































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