Page 13 - La Gatineau 21 novembre 2013
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La Gatineau 21 novembre 2013 13 L’homme le plus fort du Canada
HUGO GIRARD
années 1800.
Selon M. Girard, «Louis Cyr est un symbole de réussite. Il n’avait pas de technique comme aujourd’hui et ce qui lui est arrivé ne pourrait pas arriver de nos jours. Mais il démontrait une force naturelle et une grande détermination. Au niveau de sa force, ce qui m’inspire c’est beaucoup de la façon qu’il le faisait».
M. Girard avoue avoir déjà pensé à reproduire l’épreuve de force avec les chevaux qu’avait faite Louis Cyr à l’époque. Ce qui l’a décidé à ne pas le faire, ce sont les risques qu’il calculait trop grands. «Je ne connais pas les chevaux et même si j’avais eu des entraîneurs qui les connaissent bien, moi je ne peux pas deviner leurs mouvements et je n’aurais pas pu prévoir si un cheval serait parti avant l’autre. J’aurais pu mourir là.» Il remarque toutefois que dans toutes les épreuves de forces qu’il a réalisées, le risque était toujours présent malgré tout.
Selon le scénario du film, la force serait génétique. Louis Cyr l’aurait héritée de sa mère et sa fille en aurait hérité également. À la question est-ce que votre fils est fort, Hugo Girard répond oui. Son fils a huit ans, il veut être homme fort comme son père et il possède selon lui des dispositions pour le devenir, dont la principale force, la motivation. Comme il l’a souligné dans son discours d’ouverture du FIL, «lorsqu’on croit en nos capacités, on peut déplacer des montagnes».
qui vient de terminer ses études secondaires et que rien, à première vue, ne semble distinguer des autres jeunes. Pourtant, Philippe doit composer avec une déficience intellectuelle qui rend son intégration à la société et au marché du travail particulièrement difficile.
Le scénario signé Georges Lafontaine, réalisé par Jacques-Yves Gauthier, avec Jean-François Chabot, Marc Legault, François Côté, Claire Lafond et de
MANIWAKI - Le Festival Images et Lieux, en collaboration avec BMR, a pu compter sur la présence de Hugo Girard pour son ouverture officielle. L’homme le plus fort du Canada a agi à titre de consultant auprès de l’acteur Antoine Bertrand lors du tournage du film «Louis Cyr, l’homme le plus fort du monde», du réalisateur Daniel Roby.
«On m’avait approché pour faire un rôle de doublure pour les épreuves de forces, mais c’était impossible parce que physiquement je ne ressemble pas à Antoine Bertrand, dit-il. Alors on m’a demandé de montrer à Antoine comment démontrer l’émotion que le poids peut provoquer, pour rendre le film plus crédible. Parce qu’on s’entend, ce qu’il soulève dans le film n’a aucun poids, c’est un acteur, pas un homme fort. L’émotion quand on force, ce n’était pas évident pour un acteur qui n’a jamais fait d’épreuve de force, mais il a bien réussi.»
Hugo Girard a commencé à s’entraîner dès l’âge de 5 ans. Champion canadien depuis 1999, champion nord-américain en 2001 et 2002, six fois finaliste à la compétition «L’homme le plus fort du monde», il a remporté de nombreux prix et battu plusieurs records, du Canada et du monde.
Originaire de Sainte-Anne-de-Portneuf, il dit savoir ce que c’est de vivre en région et souligne que «ce n’est pas parce qu’on vient d’un petit patelin qu’on ne peut pas accomplir de grandes choses », comme l’avait d’ailleurs fait Louis Cyr dans les
▲ Hugo Girard était l’invité d’honneur du FIL.
«MOI», une production entièrement Val-Gatinoise
MANIWAKI - De nombreuses personnes étaient présentes au Festival Images et Lieux pour visionner le film «MOI», qui a été tourné dans la Vallée-de-la-Gatineau. De plus, toutes les personnes ayant contribué au film, du réalisateur aux acteurs, en passant par le directeur photo et les techniciens, sont de la Vallée-de-la-Gatineau.
Synopsis
Philippe est un beau grand jeune homme
nombreux autres acteurs et figurants, a connu beaucoup de succès auprès du public qui a été heureux de reconnaître les gens et les lieux d’ici et qui a été touché par l’histoire de Philippe.
«Certains acteurs ont déjà joué dans des pièces de théâtre local, d’autres n’avaient aucune expérience, mais ça s’est très bien passé», souligne l’écrivain de la région Georges Lafontaine. Marc Legault, qui campait le rôle de soutien Jean-Marie, un employeur et ami de Philippe, est procureur de la couronne à Ottawa et il a un chalet à Blue Sea. «C’est la première fois que je jouais un rôle dans un film. Ce n’était pas toujours évident, mais j’ai bien aimé l’expérience.» M. Legault serait prêt à recommencer si l’occasion se présentait. À travers le film, on a aussi pu découvrir ses talents de chanteur.
Le réalisateur Jacques-Yves Gauthier, détenteur d’un BAC en musique, est enseignant de 6e année à l’école Pie-XII à Maniwaki. «La vidéo est une passion pour moi. J’intègre souvent la vidéo et la captation d’images pour des spectacles à l’école. J’ai fait deux fois la technique, la caméra et le montage pour des documentaires pour le Centre Jean Bosco. Et j’ai vraiment aimé réaliser ce film sur les difficultés que peuvent rencontrer les gens avec des déficiences intellectuelles.» Il souligne également que «tout le monde qui a participé au film l’a fait sur une base volontaire».
La productrice du film, Johanne Labelle, du Centre Jean Bosco, ira présenter le film
«MOI» dans différentes régions du Québec, en compagnie de trois porte- parole qui ont une déficience intellectuelle, pour discuter et témoigner de leur expérience.
Par la même occasion, La Gatineau a obtenu une annonce en primeur de la part du réalisateur Jacques-Yves Gauthier : «Un autre projet est en train de se bâtir. Le thème sera la maladie d’Alzheimer.»
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