Page 4 - La Gatineau 6 février 2014
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La Gatineau
4 6 février 2014
EUGÉNIE BOUCHARD
La joueuse de tennis a des origines ici
MANIWAKI – Eugénie Bouchard est une joueuse de tennis québécoise qui se fait de plus en plus remarquer dans le milieu. Selon sa biographie sur des sites Internet comme Wikipédia, elle serait née à Westmount, Québec, mais selon des membres de sa famille, elle serait ori- ginaire de Maniwaki.
À l’âge de 19 ans, Eugénie Bouchard s’est récemment rendue jusqu’en demi-fi- nale des Internationaux de tennis d’Aus- tralie. Elle a été éliminée 6-2 et 6-4 par la Chinoise Li Na, qui est âgée de 31 ans et est classée 4e mondiale. Les 5 victoires d’Eugénie en Australie l’ont fait passer du 144e rang (au début de 2013) au 19e rang au classement mondial. Et ont fait d’elle la première québécoise à accéder au top 20 du classement mondial de tennis féminin.
Elle devient aussi la deuxième cana- dienne à se rendre en demi-finale d’un tournoi de cette importance, après Carling Bassett, qui avait joué en demi-finale des Internationaux des États-Unis en 1984. «C’est la première fois qu’une Canadienne est en semi-fi- nale depuis 1984 pour n’importe quel
grand chelem», note sa cousine Kerry Anne Gorman, pour souligner l’impor- tance des exploits d’Eugénie, qu’elle voyait souvent quand elles étaient plus jeunes.
Ses origines
Eugénie Bouchard est la fille de Julie Leclair et de Mike Bouchard, dont les parents, Colleen Murphy et Dorval Leclair sont originaires de Maniwaki. La grand-mère d’Eugénie, Colleen, était la fille de Daniel Murphy et de Jeanne- D’Arc Nault, bien connus dans la région. À l’époque, Colleen était enseignante au secondaire et son époux, Dorval, fils de Lorenzo Leclair, travaillait pour la C.I.P. Il a ensuite été transféré à Montréal pour son travail. «Ils ont vécu environ 3 ans à Maniwaki», affirme Kerry Anne Gorman, qui est la cousine propre de Julie, la mère d’Eugénie. «Eugénie est née à Montréal, mais elle venait souvent à Maniwaki avec ses parents et avec Colleen sa grand-mère.»
Mme Gorman explique qu’elle a bien connu la jeune Eugénie, de même que sa sœurjumelle,sonautresœuretsonfrère, qui eux, sont présentement aux études.
▲ Eugénie Bouchard est passée du 144e rang (au début de 2013) au 19e rang au classement mondial.
PORTES EXCELOR
L’entreprise de retour au parc industriel
MANIWAKI - «Ça a été long mais on est soulagés.» André Grondin, propriétaire de
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Portes Excelor, avait le sourire lundi. Il a réintégré son entrepôt situé chemin de Montcerf, sur le parc industriel, qui avait été incendié le 14 avril 2013. Après quelques jours de déménagement, la production devait reprendre mardi dernier.
Le feu avait ravagé les nouveaux locaux de l’entreprise, qui fabrique des portes d’armoires en bois. Un mois avant, André Grondin et son équipe avaient quitté l’entrepôt de la rue King. Il s’agissait alors d’avoir plus d’espace pour répondre à la demande croissante et se développer, en doublant la superficie.
Le coût total des dommages a été évalué à 1 100 000$. Rien que pour la machinerie, les dégâts s’élèvent à 250 000$. Des machines qui ont brûlé ont dû être remplacées. Environ 50% de l’entrepôt avait été détruit. Il a fallu reconstruire 60 par 80 pieds du bâtiment, sur 60 par 200.
Le tout a été pris en charge par les assurances. Mais les démarches ont été très longues. Il a fallu plusieurs mois pour arriver à un accord, de nombreux experts se sont rendus sur place. «Il ne reste qu’à évaluer la perte de chiffre d’affaire, note André Grondin. Mais les clients sont restés fidèles car nous n’avions arrêté la production que pendant deux semaines après l’incendie.»
Ce dernier est heureux d’être retourné sur le parc industriel car rue King, l’espace ne permettait que de maintenir la clientèle, pas de développer l’entreprise, obligeant même André Grondin à refuser des commandes faute d’espace suffisant.
Mais l’entrepreneur a mis à profit son nouveau déménagement pour investir près de 100 000$ en machines, afin d’augmenter sa production. Il a acheté notamment un système de dépoussiérage qui sauvera 75% de la consommation électrique, une
▲ Vue sur l’entrepôt réaménagé chemin de Montcerf, sur le parc industriel.
«Eugénie a commencé à jouer au tennis environ à l’âge de 6 ans. À l’âge de 10 ou 11 ans, elle a commencé à s’entraîner en Floride.»
Aujourd’hui, comme l’athlète est très prise par sa carrière, sa famille de Maniwaki la voit moins souvent, mais Kerry Anne reste en liens avec elle via courriel. «Elle a toujours été
indépendante et, bien sûr, elle est très mature pour son âge, souligne-t-elle. Nous irons la voir cette semaine à Montréal à la Fed Cup.»
Avec son ascension fulgurante et son charisme, Eugénie Bouchard est la nou- velle coqueluche du monde du tennis et des médias sportifs. Les gens d’ici sont fiersd’elleetdesesracinesdeManiwaki.
machine pour le sablage de finition des portes, une emballeuse automatique.
Surtout, alors que le feu était parti de l’ancienne fournaise, André Grondin a acheté un poêle à eau chaude, afin de chauffer le bâtiment avec les résidus de bois. Une machine qui a coûté 60 000$. «Elle dispose de plus de systèmes de sécurité, assure l’entrepreneur. Et le bâtiment qui l’abrite se situe à 30 pieds du bâtiment principal et plus 3 pieds comme avant.»
Fondée en 2006, l’entreprise Portes Excelor s’est positionnée comme un chef de file dans le domaine de la fabrication
des portes d’armoires de cuisine. André Grondin a ciblé avec succès le marché haut de gamme sur les territoires de l’Abitibi, de l’Outaouais et de l’Est ontarien. Il a ensuite étendu ses marchés jusque dans la région de Montréal et a même touché à l’exportation. Toutes les opérations de production sont réalisées avec des équipements à la fine pointe de la technologie.
Outre André Grondin, l’entreprise compte 6 employés et une comptable.
Sylvie Dejouy


































































































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