Page 4 - La Gatineau 13 mars 2014
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4 13 mars 2014 La Gatineau
PRODUITS FORESTIERS RÉSOLU
Le gouvernement doit aider la scierie
MANIWAKI - «Les employés sont inquiets face à une éventuelle fermeture, à moins que le gouvernement n’intervienne.» Ce message, Richard Forest, président du syndicat des travailleurs et travailleuses de la scierie Produits forestiers Résolu, ne cesse de le répéter ces dernières semaines.
Récemment, Richard Forest a rencontré le préfet Michel Merleau pour lui demander comment il voit le secteur du bois dans la région. «J’ai beaucoup aimé la rencontre, commente le responsable syndical. C’est un homme qui a beaucoup d’expérience et qui a compris c’est quoi le problème dans la région. Il m’a assuré de son entière collaboration dans le dossier et m’a confirmé qu’il y a eu une rencontre avec Robert Coulombe et Stéphanie Vallée.»
Prochaine démarche : envoyer une résolution à la Créo (Conférence régionale des élus de l’Outaouais) affirmant que l’industrie forestière a une grande importance dans la région. «Le préfet m’a donné son appui concernant cette résolution, poursuit Richard Forest. Le symdicat Unifor l’appuie aussi.»
Pénurie de bois
Récemment informé du fait que Résolu pourrait subir les répercussions d’une pénurie de bois, le syndicat Unifor craint que si rien n’est fait à court terme, la situation résulte en des mises à pied. Normalement, Résolu récolte le bois en
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coupe intégrée sur un territoire de forêt mixte avec la compagnie Louisiana Pacific. Ainsi, les deux compagnies se partagent le bois recueilli selon leurs besoins, ceux de la scierie de Maniwaki étant constitués de bois résineux. Cependant, Louisiana Pacific n’ayant pas besoin de ressources, Résolu est empêché d’aller faire la récolte de ce bois, le privant ainsi de 43 000 mètres cubes.
Autre problème selon Renaud Gagné, directeur adjoint d’Unifor : «Les lots qui pourraient être acquis aux enchères via le Bureau de mise en marché du bois sont composés de plusieurs essences dont certaines sont inutilisables pour les besoins de la scierie. Pour réussir à obtenir le bois résineux dont elle a besoin, l’usine se retrouverait ainsi à gaspiller une partie du bois acquis aux enchères, car il n’y a pas de preneur pour ces autres essences. Ça n’a pas de sens tant au niveau financier qu’environnemental. Et en fin de compte ça menace les emplois de nos membres.»
«Le temps presse, car le dégel est à nos portes, ajoute le représentant national d’Unifor dans ce dossier, Joël Vigeant. Pour assurer la disponibilité de la ressource et maintenir les activités des usines, le gouvernement doit rapidement permettre à Résolu de couper dans une autre zone. Nous espérons que les autorisations seront données dans les meilleurs délais, car la situation devient inquiétante pour les emplois.»
Des répercussions dans toute la région
Ce n’est pas le premier coup dur subi par la scierie. «Depuis 4 à 5 ans, les employés l’ont eu difficile, rappelle Richard Forest. Il y a eu des fermetures complètes pendant plusieurs semaines voire des mois, des fermetures partielles, du temps partagé. Il y a eu la fermeture de l’usine de Gatineau qui a posé problème pour l’écoulement de nos copeaux. Les salariés ont dû faire des concessions pour garder l’usine ouverte quand Bowater s’est mise sous la protection de la loi sur les faillites.»
La réouverture de l’usine de Gatineau l’an passé a redonné de l’espoir. «On s’est dit, nos problèmes sont finis, poursuit Richard Forest. Mais non, il y a eu le nouveau régime forestier en plus des autres problèmes concernant la forêt mixte. De plus, à cause des fermetures répétées comme l’an passé, on a perdu des travailleurs qui sont allés ailleurs. L’été passé, quand on a recommencé, la compagnie a engagé une dizaine de jeunes. Si on veut les garder dans la région il faut rester ouvert.»
Parmi ses arguments pour se faire entendre, Richard Forest rappelle que l’industrie forestière génère environ 150 millions de dollars de retombées économiques dans la région. En moyenne, les salaires sont de 20 pièces de l’heure. Une fermeture serait donc un gros coup dur pour la Vallée-de-la-Gatineau.
«L’industrie forestière a une importance
capitale car elle fait vivre beaucoup de familles et commerces dans la région, martèle Richard Forest. Je travaille dans ce domaine depuis 1975 et j’ai toujours entendu dire qu’au moins 3 à 4 emplois indirects sont reliés à cette industrie. Il est donc urgent d’agir. Il faut que les intervenants politiques fassent comprendre au gouvernement qu’il doit s’ajuster à notre région concernant la forêt mixte. Il y a des solutions comme par exemple le bois d’agrément qui pourrait être donné. Tout le monde doit s’impliquer pour appuyer les démarches, c’est trop important.»
Richard Forest se bat aussi pour rehausser l’image de l’industrie forestière : «Les gens des grands centres ne sont pas sensibilisés à tout ça mais il ne faut pas oublier que leurs maisons sont faites en bois. Beaucoup de gens de la ville viennent à la chasse et à la pêche en empruntant les chemins faits par les compagnies forestières. On passe pour des mangeurs de forêt mais la forêt, quand elle devient mature il faut la couper. Quand il y a des repousses cela donne de la nourriture à des animaux.»
En attendant, les salariés continuent de se donner à 100% avec l’aide du directeur Paul Grondin qui, rappelle Richard Forest, «a fait un travail extraordinaire. Les travailleurs le remercient pour son immense travail, c’est une bataille qu’il mène. Sans lui, l’usine serait déjà fermée».
Sylvie Dejouy
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L’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur internet (ESEI) regroupe des enquêteurs de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada. Depuis sa création, en 2003, plus de 250 arrestations ont été réalisées en lien avec l’exploitation sexuelle des enfants.
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Courrier du lecteur
Un souhait pour les femmes
d’exhibitionniste, d’avoir rendu disponible du matériel sexuellement explicite à une personne de moins de seize ans, de possession de pornographie juvénile et de possession de stupéfiants.
Les policiers ont également exécuté un mandat de perquisition chez le suspect où du matériel informatique a été saisi pour analyse.
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Chaque Année, 30 000 Québécoises vivent une grossesse trop difficile à assumer et doivent avoir recours à l’avor- tement (chiffres de la RAMQ ). Combien de ce nombre auraient eu recours à l’adoption, ouverte, semi-ou- verte ou fermée, si elles avaient eu du soutien en ce sens ?
Car sans soutien, c’est impossible. Et chaque année, un couple sur six éprouve des difficultés à concevoir et se butte aux aléas de l’adoption à l’international et de la fécondation in vitro, dépense farami- neuse de l’État donnant de très piètres résultats. Pourquoi ne pas recommencer
à promouvoir l’adoption afin d’offrir aux femmes ce choix, mais avec ce gros plus qu’est l’adoption ouverte ou semi-ou- verte (ce qui est très différent de l’adop- tion fermée – mieux pour le parent bio- logique, mieux pour l’enfant et mieux pour l’adoptant, selon les circonstances) et qui se pratique partout en Amérique du nord avec succès depuis des décennies?
Un nombre incalculable de femmes en seraient infiniment heureuses, d’un côté comme dans l’autre. Voir le site Internet www.adoptionviverecanada.com
Isabelle O’Connor.


































































































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