Page 4 - La Gatineau 27 mars 2014
P. 4

4 27 mars 2014 La Gatineau PÊCHE HIVERNALE
Une pétition déposée contre la fermeture
LA GATINEAU - De nombreux citoyens ont assisté à la dernière réunion du conseil des maires de la MRC. Ils sont venus protester contre la fermeture de la pêche hivernale pour les lacs à touladi.
Une pétition a été déposée par le maire de Déléage, Bernard Cayen. «Cette pétition est partie à l’origine de Déléage mais les signa- tures viennent de partout, a-t-il précisé. Nous demandons l’appui des municipalités.»
La municipalité de Lac Ste-Marie a quant à elle adopté une résolution relativement à cette pétition. Une page Facebook a également été créée à ce sujet par Dominique Barbe, résident de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, qui a lui aussi mis en circulation une pétition.
Nouvelle réglementation
En début de réunion, Julie Déchêne, du ministère du Développement durable, de l’En- vironnement, de la Faune et des Parcs, a pré- senté le Plan de gestion du Touladi qui entrera en vigueur en avril. Désormais, la pêche au touladi sera fermée l’hiver ainsi que la pêche
Courrier du lecteur
de toutes espèces dans les lacs à touladi. Cette fermeture totale s’explique par les mauvais élèves qui ne jouent pas le jeu.
Seules exceptions : les lacs Blue Sea, Cayamant et Achigan, où on pourra pêcher l’hiver, sauf les touladis, car on y pratique de l’ensemencement à des fins de mise en valeur.
«Le touladi est très vulnérable en hiver, explique Julie Déchêne. Or, la récolte illégale peut représenter jusqu’à 127% du rendement annuel.» En d’autres termes, la majorité des pêcheurs va être pénalisée pour une minorité qui braconne. Mais selon le ministère, la seule façon de sauver le touladi est donc de fermer la pêche l’hiver dans les lacs qu’il occupe.
«Le touladi n’est plus capable de supporter une pêche en hiver et en été, ajoute Julie Déchêne. Ça prend sept ans pour qu’il atteigne une taille pêchable. On ne sait pas quand l’équilibre sera de nouveau atteint.»
Ainsi, 90 lacs seront fermés en Outaouais, dont 33 dans la Vallée-de-la-Gatineau. Il reste alors 50 lacs avec rampe publique, sans
touladi, où on pourra continuer de pêcher du doré, du brochet, de l’achigan. Par ailleurs, Julie Déchêne a précisé que «même si un lac à touladi est fermé à la pêche l’hiver, il y aura possibilité de faire exception pour des activités particulières et limitées dans le temps, comme des tournois».
Nombreux opposants
En restreignant la pêche blanche, c’est une tradition hivernale qui est touchée. La pêche hivernale s’étend du 20 décembre au 31 mars. De nombreuses voix s’élèvent contre cette réglementation. Les opposants craignent de voir disparaître les retombées économiques associées à cette activité et qu’il y ait un trop gros achalandage sur les lacs qui resteront ouverts. Ils demandent au ministère de penser à une autre façon de faire, comme par exemple pénaliser plus les braconniers. Patrick Courville, conseiller de Grand-Remous, pro- pose aussi de délimiter des zones de pêche sur les lacs, qui seraient surveillés par les agents de la faune.
nous est dû par la fin de la maltraitance, des viols, de l’inceste, de la pédophilie. Nous en sommes rendus à enfermer les femmes dans une maison pour femme violentée au lieu d’enfermer le violeur ou le pédophile.
Depuis 2008, Hydro Québec nous a facturé 935 millions en trop sur nos factures de consommation plus 4 millions pour 12 gru- tiers payés à rien faire pendant 2 ans (Source TVA-6 nov 2013, 12H25). Quel chef de parti en parle ? A quand une enquête publique sur Hydro Québec ? Croyez-vous qu’il y a de la fraude, de la magouille, du gaspillage de ce côté ? Avez-vous exigé une enquête auprès de votre député actuel ? Actuellement une pilule nous coûte 10$ l’unité, mais si elle était fabri- quée au Québec elle nous coûterait 1$ l’unité (économie et création d’emplois). Quel chef de parti en parle ? Seule Françoise David en a parlé. Suite à l’augmentation des taxes sco- laires, Mme Marois nous avait promis le rem- boursement, en a-t-elle parlé ? Concernant l’abolition des commissions scolaires, un palier aussi inutile qu’onéreux, qui en parle ? Nos taxes doivent servir à l’éducation de nos enfants et non à des postes de bureaucrates. L’avez-vous exigé auprès du candidat qui se présente ? Et l’abolition des agences de santé, où ce ne sont que des fonctionnaires qui ne donnent aucuns soins de santé, en avez-vous parlé à votre député ? Aujourd’hui, nous sommes tous plus pauvres qu’hier, surtaxés, sur-imposés, et ça ne cessera jamais d’augmen- ter. Donc pour s’en sortir, une seule solution : exiger que tout l’argent de nos taxes et nos impôts soit dépensé à la bonne place. Quelles sont les raisons pour lesquelles cet argent est pris sur votre paie ? Pour l’éducation des enfants, pour soigner les malades et non pour des postes de bureaucrates qui se sont blindés d’une convention collective en béton. Parlons souveraineté : si vous devez tous vos biens à une banque et que vous n’êtes pas en mesure de faire vos paiements, que va-t-il vous arriver ? A ce jour au Québec, dès sa naissance, un bébé supporte une dette de $ 32,341 et c’est sans parler de son futur, l’université, le loyer, l’hypothèque, l’auto, les meubles, le loyer, etc. Aucune banque ne cautionnera la souveraineté
«On ne tient pas compte de la réalité éco- nomique, culturelle et sociale de notre MRC, selon la députée Stéphanie Vallée. Il n’y a pas eu de consultation auprès de la population et des municipalités. Est-ce qu’il n’y aurait pas une autre façon d’aborder cette problématique comme par exemple donner plus d’argent pour contrôler les braconniers. On a des commerces pour qui la pêche en hiver constitue une part importante de leur chiffre d’affaires.»
«Parce que vous n’êtes pas capables de gérer la situation, vous fermez, reproche Dominique Barbe. Or la pêche est moins coûteuse l’hiver que l’été. Des gens n’ont pas les moyens de pêcher l’été. On va leur enlever leur passe-temps.»
Le propriétaire du dépanneur de Sainte- Thérèse craint de voir son chiffre d’affaires fondre en hiver : «La pêche hivernale m’ap- porte beaucoup de clients. Je perdrais plusieurs milliers de dollars.»
Sylvie Dejouy
d’un Québec aussi endetté. Mais il y aurait un moyen simple : une loterie consacrée exclusi- vement au remboursement de la dette, avec rapport mensuel sur le site de Loto Québec. Pourquoi aucun chef n’y pense ?
Mesdames, pourquoi le cancer du sein est-il devenu une épidémie ? On vous dit qu’un gène a muté ? Pourquoi a-t-il muté ? Tous nos ali- ments poussent dans le chimique et nos gou- vernements ne font rien. Il est plus facile de quêter pour soigner votre cancer du sein que de s’attaquer à une multinationale pour enrayer le problème à la base. Mais on continue à quê- ter et non à dénoncer.
Il y a des milliards à aller chercher dans tout le gaspillage, les fraudes et la corruption, mais pas un mot sur toutes ces sommes volées pen- dant la campagne électorale. Pourquoi ? Les chefs millionnaires (sauf une) que nous avons vus le soir du débat sont déconnectés de la réa- lité, de notre réalité. Ils vous disent vouloir votre bien, mais ils sont en train d’avoir tous vos biens. Mais attention ! La Commission Charbonneau n’a pas encore débuté son enquête sur le financement des partis, sur le Deal et sur le Dr. Porter. Nous aurons de grandes surprises. Prenez aussi conscience que vos taxes et vos impôts paient pour tout, toutes les subventions accordées, le pont Champlain, l’asphalte faite en Gaspésie, l’hébergement du prisonnier, le voyage de M. Harper à Londres, le barrage qui se construit dans le Nord, les subventions accordées à Montréal, à Québec, etc. Tout vient de nos poches et on courbe la tête. Nous sommes à l’aire de l’informatique, servez-vous en. Faites parvenir une lettre aux candidats, au député qui exige des change- ments en profondeur sur la politique elle- même mais aussi sur les vrais besoins de la base. Exiger ce qui vous revient, ce qui vous a été volé, exiger la fin du gaspillage, du dédou- blement de fonctionnaires. Exiger que votre argent soit placé à la bonne place. Exiger une meilleure justice sociale. Une province doit être gérée comme un budget familial et quand on a les yeux plus grands que la panse, on éclate. La nouveauté ne peut être pire que le connu.
Aline Lafond.
Parlons des vraies choses !
Étant représentante de 98% de la population, je me permets de parler des vraies choses. Encore une fois nous vivons une campagne électorale où aucun chef n’amène de solutions pour alléger le fardeau de pauvreté des
La Gatineau
135-B, route 105, Maniwaki Maniwaki (Québec) J9E 3A9 Tél.: 819-449-1725
Téléc.: 819-449-5108
Réception : Jannick Larivière Publicité : publicite@lagatineau.com
Anick Malette, conseillère publicitaire
Rédaction : redaction@lagatineau.com
Sylvie Dejouy, directrice de l’information Infographie :
Martin Aubin, Stéfane Bogé, Jessica Robitaille
Comptabilité, encartage, distribution :
Denise Lacourcière
Direction: direction@lagatineau.com André Benoît
Heures d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. Heure de tombée : Le mardi à 12h.
Votre journal local est la propriété d’un groupe d’actionnaires de la région. Il est produit par une équipe de professionnels qui mettent tout en oeuvre pour vous servir adéquatement.
Conseil d’administration :
Pierre Piché, président, Maurice St-Amour, vice-président Denis Gendron, secrétaire-trésorier, André Benoît, Raynald Hamel, Yves Cousineau, André Lapointe
Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax
130, Adrien-Robert, Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement n° 0535 Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec. Tirage : 11 300 copies.
Représentation nationale :
Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
familles. Il est terrible de constater que des familles, où les deux parents travaillent, sont dans l’obligation d’habiller leurs enfants au comptoir familial et que leurs repas ne sont pas composés de mets qu’ils aiment, mais de mets en spécial. Vous qui lisez cet article, vous croyez vivre dans une société démocratique ? C’est une illusion car la loi électorale est faite pour que seul un riche ou un millionnaire soit élu. Pourquoi ? Pour que les riches s’enri- chissent encore plus. Tous ces chefs million- naires (sauf une) sont déconnectés de la vraie vie et de nos vrais besoins. Toujours les mêmes promesses dépassées. Un chef est encore au temps des années 60, où il nous promet de s’occuper des infrastructures, poser de l’as- phalte, construire des ponts, même s’il n’y a pas de rivières. Et pendant qu’il dirige le dis- cours sur la souveraineté, qui n’est pas à l’ordre du jour de la campagne électorale, pendant ce temps il ne dit rien de constructif. Depuis 50 ans que la région est ROUGE, où en sommes- nous ? Pertes d’industries, chômage, ferme- tures d’usines, achat de nos commerces par des étrangers, pertes de cours, pertes, pertes. En 1970, Maniwaki avait 8 000 de population, aujourd’hui 3 500 maximum, même pas assez pour s’appeler une ville. Qui était au pouvoir ? Qu’ont-ils fait pour nous aider ? Où sont nos gens ?
Mesdames, vous avez entre les mains un immense pouvoir car c’est nous qui faisons tourner l’économie en achetant les vêtements, la nourriture, qui choisissons les meubles, nous achetons notre voiture, les fournitures pour la maison, etc. Mais c’est également nous qui sommes les plus pauvres pendant notre vie active et ça continue pendant notre retraite. Nous sommes tous plus pauvres qu’hier et ça ne cessera pas tant et aussi longtemps que les femmes ne se lèveront pas pour exiger. Fini de supplier, d’organiser des marches, il faut exi- ger. Exiger la fin du gaspillage, exiger la fin du patronage, exiger de vraies garanties sur les biens de consommation, exiger le dédouble- ment des services, exiger le remboursement de toutes les sommes qui nous ont été volées, exiger la fin de l’exploitation des femmes en reconnaissant leur travail. Exiger le respect qui


































































































   2   3   4   5   6