Page 24 - La Gatineau 15 mai 2014
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24 15 mai 2014 La Gatineau RENCONTRES DU PATRIMOINE
La Vallée-de-la-Gatineau représentée
LA GATINEAU - Les Rencontres du patrimoine se tenaient à Gatineau durant la fin de semaine des 3 et 4 mai. Près de 125 personnes, de tous les coins de l’Outaouais, se sont rendues à la Maison du citoyen.
Dix-neuf conférences étaient proposées et la Vallée-de-la-Gatineau y était représentée. Pauline Sauvé, de la municipalité de Lac Ste-Marie, Daniel Daoust et François Ledoux, du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, ont par- ticipé aux activités.
La conférence d’ouverture était présentée par Gérard Beaudet, urbaniste émérite et professeur titulaire de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal.
Le Centre d’interprétation a présenté l’ex- position «Les camps forestiers d’autrefois», qui compte plus de 80 photographies sur
diverses thématiques comme la drave, l’abat- tage, les cuisines, les transports et commu- nications, la prévention, l’inventaire fores- tier, l’évolution de la mécanisation, etc.
Daniel Daoust a présenté une conférence qui portait sur le travailleur forestier de la Vallée-de-la-Gatineau au 20e siècle. Sa pré- sentation, d’une durée de plus de 20 minutes, était rehaussée par des photographies d’époque sur les chantiers de la Haute- Gatineau. Il a conclu en interprétant la chanson «Les voyageurs de la Gatineau».
La journée de dimanche s’est terminée par la présentation de vidéos réalisées au Centre d’interprétation en septembre dernier par le Musée Boréalis de Trois-Rivières. On y retrouve des gens de notre région qui ont œuvré dans les chantiers, Jeannine St-Denis infirmière, Rolande Paquette cuisinière,
▲ Catherine-Lampron Desaulniers du Musée Boréalis, Daniel Daoust, Rolande Paquette, Éloi St-Amour, Jeannine St-Denis et Manon Leroux, lors de la clôture des Rencontres du patrimoine à la Maison du citoyen le 4 mai dernier.
Jacques Carpentier contremaître, Yvon Morin contremaître et Éloi St-Amour draveur.
Ces Rencontres du patrimoine avaient lieu pour la première fois et les organisa- trices, Manon Leroux, historienne et auteure, ainsi que Sonia Blouin, agente culturelle en patrimoine, arts, culture et
lettres pour la Ville de Gatineau, se sont dites très satisfaites de ce premier rendez-vous.
Le Centre d’interprétation désire souli- gner la collaboration de la Ville de Maniwaki et du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
CHRONIQUE
La mort de son conjoint
Le deuil d’une vie à deux
Vivre à deux, c’est partager au quotidien, les bonheurs et les chagrins ; c’est aussi, au fil du temps, bâtir une famille, ainsi que des valeurs et des idéaux solides à lui transmettre. Unir sa vie à celle de son conjoint, c’est en quelque sorte former un tout avec lui.
L’expression « tendre moitié » ne perd ni son sens, ni sa force lors du décès de son conjoint. Lorsque la mort frappe dans un couple, c’est réellement d’une partie de soi dont on est soudainement privé. Celui des deux qui reste se retrouve alors confronté à un deuil important et difficile.
Une vie familiale et sociale chamboulée
En plus de pleurer la perte de cette personne avec qui il partageait son existence, I’endeuillé est aussi appelé à faire d’autres importants deuils, au sein de sa famille comme de son cercle d’amis.
On dira peut-être adieu au père, à la mère de ses enfants, à la personne avec qui I’on partage la joie d’être grand-parent. À la mort de son compagnon de vie, c’est aussi le deuil de la famille telle qu’elle était qui s’amorce. Ce sont des réunions familiales qui ne seront plus jamais les mêmes.
L’homme ou la femme avec qui l’on vit est possiblement un partenaire lors d’activités sociales, celui qui relie à un réseau de connaissances, d’amis. Au décès de son conjoint, c’est aussi de son statut social que I’on doit faire son deuil ; I’on n’est plus le mari ou la femme de...
Au terme de son deuil, le veuf ou la veuve verra sans doute toute sa vie sociale et familiale transformée. Le décès d’une personne avec qui I’on partageait tant de choses appelle, au bout de la guérison, une réorganisation de ses habitudes de vie, de ses activités, de son rapport à sa famille et à la société.
Exprimer sa douleur pour réapprendre à vivre
Tout travail de deuil demande du temps et du courage. En plongeant dans cette douleur engendrée par I’absence, I’endeuillé accepte la souffrance, nécessaire à sa guérison, car aller au fond de son chagrin est sans doute le seul moyen d’en ressortir grandi. Lors de ce cheminement, la parole est une excellente alliée.
Les gens qui sont ouverts à sa peine et qui, de bon coeur, acceptent de nous écouter sont précieux. L’endeuillé pourrait trouver, parmi ses
enfants, ses amis, ses collègues, une ou quelques oreilles attentives
et compatissantes.
MAISON DE LA CULTURE Performance incroyable
MANIWAKI - La Maison de la culture a présenté sa dernière pièce de théâtre : les Trois Exils de Christian E. Une pièce met- tant en vedette le comédien Christian Essiambre en performance solo sur scène.
C’est l’histoire rocambolesque de Christian E. dont l’enfance est enracinée dans le petit et irréductible village de McKendrick, au nord du Nouveau-Brunswick. Ce paradis perdu, où les voisins sont des personnages plus grands que nature, où tous les mauvais coups sont permis, là où l’imaginaire de notre Acadien prend son appui pour fabriquer les héros de sa vie.
Christian E. nous raconte ses «déporta- tions volontaires» qui l’amèneront à l’aut’bout du monde. De ses vies inventées au pays de l’enfance, il passe à celle plus concrète d’un étudiant de théâtre à Moncton, puis au quo- tidien fictif de Tom Pouce au Pays de La Sagouine, pour se retrouver au milieu d’un Montréal à apprivoiser.
Une histoire d’exils et de passages, où défile toute une galerie de personnages, comme autant de variations sur une même identité. Pendant plus de 90 minutes, sans aucun décor ni musique, avec comme seul accessoire une chaise droite qu’il manipule comme un gymnaste, l’interprète nous a fait voyager dans le pays de son enfance... mais aussi de sa détresse.
▲ Le comédien Christian Essiambre a présenté les Trois Exils de Christian E (photo Sébastien McNeil).
Voilà un solide acteur très physique, et très sensible, doublé d’un conteur hors pair. L’acteur joue avec les accents et incarne une diaspora de personnages colorés : des membres de sa famille, des touristes du Pays de La Sagouine, un médecin, des amis, etc. Chaque phrase qui sort de sa bouche crée une image dans notre esprit. Une performance à couper le souffle qui a bien surpris les 100 spectateurs présents !
Collaboration Benoit Quevillon.
MONT SAINTE-MARIE
Premier festival de musique
LAC SAINTE-MARIE - Le premier festival annuel de musique au Mont-Ste- Marie se tiendra les 16 et 17. Au pro- gramme : des musiciens locaux et des groupes de musique récemment formés.
Voici la liste des artistes confirmés qui se retrouveront sur scène au pied de la montagne : Farewell Davidson, Double
Magnum, Hot Jupiter, AC/DC Tribute Great Scott, Kiss Sonic Boom, Elton John Captain Fantastic.
Des balades en télésiège seront propo- sées le samedi. Un terrain de camping sera aussi accessible pour 15 $ par nuit.
Toutes les informations sur le site Internet info@montstemarie.com


































































































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