Page 2 - La Gatineau 22 mai 2014
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2 22 mai 2014 La Gatineau
PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE LA ZONE AGRICOLE
La première pierre est posée
LA GATINEAU - C’était l’une des pro- messes du préfet Michel Merleau durant la campagne électorale : mettre en place le plan de développement de la zone agricole (PDZA) de la Vallée-de-la-Gatineau. «Une démarche essentielle pour favoriser la pérennité et le développement de l’agri- culture sur notre territoire.»
Le lancement officiel de la démarche s’est tenu la semaine dernière, au Centre local de développement à Maniwaki. Autour de la table étaient réunis les acteurs concernés, de près ou de loin, par l’agriculture, afin de déterminer des moyens innovateurs pour exploiter plei- nement et durablement la zone agricole.
Ainsi, étaient représentés le CLD, la MRC, les producteurs agricoles, l’Union des producteurs agricoles Outaouais- Laurentides, le ministère de l’Agricul- ture, la Financière agricole, la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée- de-la-Gatineau, l’Office des producteurs de bois, le comité consultatif agricole de la MRC, le comité relève agricole, les femmes agricultrices et les producteurs de bois. Les personnes qui représentent ces organismes forment le comité directeur.
Le PDZA a pour but de développer l’agriculture régionale. Il s’agit d’un docu- ment de planification qui vise à «mettre en valeur la zone agricole de la MRC en favorisant le développement durable des activités agricoles. Il repose sur un état de situation et sur la détermination des pos- sibilités de développement des activités agricoles. Il est réalisé par une MRC, en concertation avec les acteurs du milieu».
Le PDZA est complémentaire avec les différentes démarches de planification réalisées dans la MRC, comme le schéma d’aménagement et de développement. Concrètement, il s’agit de valoriser les entreprises agricoles et leurs produits ; d’accroître ou de diversifier les produc- tions, les produits, les modèles
▲ De gauche à droite : Daniel Patry, agriculteur ; Carlos Baez, agronome ; Joanne Poulin, maire de Gracefield ; le préfet Michel Merleau ; Claire Lapointe, agente de développement rural au CLD ; Réjean Major, maire de Bouchette ; Marc Dupuis, directeur du CLD ; André Carle, maire de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau ; Pierre Côté, producteur ; Jean Bernard Lebelon, de la Financière agricole du Québec ; Morris O’Connor, maire de Low ; Claude Beaudoin, de la MRC ; Normand Garneau, producteur ; Éric Lebon, de la MRC ; Denis Roy, producteur.
d’entreprise, les modes de mise en marché ; de favoriser la reconnaissance de la mul- tifonctionnalité de l’agriculture ; de pro- mouvoir la mise sur pied d’activités com- plémentaires de l’agriculture comme l’agrotourisme ou la transformation à la ferme.
Les premiers projets pilotes de PDZA ont vu le jour dans la province en 2008. «Notre MRC n’était pas prête à aller dans la démarche à cause de plusieurs fac- teurs», explique Claire Lapointe, agente de développement rural au Centre local de développement (CLD) Vallée-de-la- Gatineau. Après l’élection de Michel Merleau, la MRC a vite adopté un mon- tant pour permettre la mise en place du PDZA.
«Le CLD est dans le développement,
donc c’est lui qui va faire en sorte qu’il soit mis en place et aider les entreprises et entrepreneurs qui veulent développer la zone agricole, commente le directeur du CLD Marc Dupuis. C’est une vision concertée qui devrait mener à de dévelop- pement additionnel.»
Le comité directeur va chapeauté la démarche et faire des recommandations au comité consultatif agricole de la MRC. Un budget a été préparé : il s’élève à 164 884$. Les sources de financement sont les suivantes : 50 000$, quote-parts de la MRC;36384$,MRC;40800$,CLD ; 37 700 $, subventions.
Par la suite, un processus de consulta- tion sera mis en place dans trois secteurs : au nord à Bois-Franc, au centre à Gracefield, au sud à Low. Pour chaque
secteur, il y aura trois étapes : de sep- tembre à octobre 2014 le portrait, prin- temps 2015 le diagnostic et la vision concertée, automne 2015 le plan d’ac- tions. Pour chaque étape il y aura deux modes de consultation : publique et par groupe d’intérêts.
La Vallée-de-la-Gatineau est tradi- tionnellement une région de bois, l’agri- culture venant en complément. Des fac- teurs économiques ont fait fortement diminuer l’agriculture dans la région. Pourtant, celle-ci a des avantages, notam- ment la qualité des sols et celle de l’eau, qui sont parmi les meilleurs au Québec. Donc le PDZA a pour but de mettre en valeur le potentiel de ce secteur sous-ex- ploité dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Sylvie Dejouy
CONSEIL MUNICIPAL
Finis les nombrils de semaines «plates» !
MANIWAKI - Un projet flottait dans l’air depuis plusieurs mois déjà, au service des loisirs de la Ville de Maniwaki. Il a été approuvé mardi soir lors de la réunion du conseil de ville.
Il s’agit en quelque sorte d’un «happe- ning» qui aura lieu à chaque mercredi de l’été, à partir du 18 juin (si la température le permet) jusqu’à la fin août. Celle qui a eu cette idée, Michèle Côté, technicienne en loisirs à la Ville de Maniwaki, explique : «On veut rassembler les gens, instaurer de nouvelles choses. Il y aura plein d’activités qui peuvent plaire à tous les âges et je crois que ce sera du très gros «fun» à tous les mercredis».
En travaillant de connivence avec Normand Lefebvre, contremaître des infrastructures des loisirs et des sports à la Ville, le projet a pu se concrétiser, avec également l’appui des élus. «Le milieu de la semaine sera donc synonyme de plaisir, alors qu’il y a encore beaucoup de gens qui ne sont pas partis pour le chalet ou en cam- ping, contrairement à la fin de semaine où
c’est plus difficile de rassembler des gens», ajoute Mlle Côté.
La rue des Oblats sera barrée du Pythonga jusqu’à la passerelle, tout comme la rue Laurier à partir du haut de la côte. Les gens pourront se stationner devant l’église Saint-Patrick et la salle de l’Âge d’or, afin d’aller profiter de la place pour piétons. De 18h jusqu’à 21h, il y aura toute une gamme d’activités gratuites, dont cer- taines varieront d’une semaine à l’autre. À noter également que la participation à ces activités ne nécessite pas d’inscription au préalable et elles sont ouvertes à tous.
Pour les sportifs
Plusieurs activités sont prévues pour les amateurs de sports : rabaska, dek hockey, zumba, tae bo, danse grecque, car- dio-poussette, danse, etc.
Pour les artistes
On parle de mini-cours de djembé par une professionnelle, de scène ouverte, de groupes locaux, de spectacles d’artistes connus, etc.
Pour les curieux
De l’animation spé- ciale par des profession- nels sous tous les aspects (culture, société, science, sports) pour les jeunes d’environ 2 à 12 ans, des «feux de camps» dans la rue, possibilité de jeux d’eau, un coin «foodie» où l’on servira un menu nouveau et une cuisine style «barbecue», etc.
«Plusieurs de ces activi-
tés restent à confirmer,
mais il y a également
beaucoup d’autres idées
qui viendront au courant
des semaines avec la parti-
cipation de plusieurs orga-
nismes de la région qui veulent s’impliquer», mentionne Michèle Côté. Une chose est sûre, il y en aura pour tous les âges, pour tous les goûts et ce sera une grande fête à tous les mercredis.
▲ Michèle Côté, fière du projet sur lequel elle travaille depuis l’hiver.
Pour plus de renseignements, veuillez appeler à la Ville de Maniwaki : 819-449-2800.
Émélie Cadieux


































































































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