Page 11 - La Gatineau 29 mai 2014

La Gatineau 29 mai 2014 11 Une première marche qui rapporte gros
FONDATION CANADIENNE DU REIN
MANIWAKI - «Ce sont trois mois d’orga- nisation qui ont valu la peine», a mentionné Claire Lacaille, organisatrice de la marche pour la Fondation canadienne du rein, qui se tenait dimanche le 25 mai dernier. Une pre- mière à Maniwaki pour cet évènement qui avait lieu au même moment à 14 autres endroits au Québec, dans le but de ramasser des fonds pour aider les personnes atteintes de maladies rénales et promouvoir le don d’organes.
▲ Normand Proulx (néphrologue), président d’honneur de la marche à Maniwaki, et Claire Lacaille, qui est à la tête de l’organisation.
L’an dernier, alors que l’activité avait lieu dans plusieurs municipalités du Québec, ce sont 274 000$ qui ont été amassés. «L’objectif pour cette année était de 364 000$ et je peux déjà dire qu’il a été atteint», a rapporté Patrick Marais, directeur du développement régional pour la Fondation au Québec.
L’apport de la région n’est pas à sous-estimer pour une première marche, dont l’espoir était de récolter 5 000$, c’est-à-dire environ 50 mar- cheurs. Ce sont 130 personnes qui ont marché pendant 1h30 sur le terrain de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau, additionnés de plusieurs donateurs et commanditaires qui ont fait en sorte que la somme espérée a été largement dépassée. 14 930$ iront donc directement à la Fondation, ce qui fait la fierté du comité orga- nisateur, des bénévoles et des personnes atteintes de maladie rénale dans la Vallée.
Un membre du comité organisateur de la marche, Conrad Legault, également atteint de maladie rénale, raconte : «Il y a 5 ans, j’ai appris que je devais être hospitalisé pour cause d’insuffisance rénale. Je suis passé par toutes les étapes, la colère, le découragement... J’ai eu la chance d’avoir une conjointe éligible pour un don, en plus d’avoir du support de mes
▲ Les membres du comité organisateur de la première marche pour la Fondation canadienne du rein dans la région.
SEMAINE DES SERVICES DE GARDE
Les CPE de l’Outaouais se mobilisent
patrons, de mes enfants et de toute ma famille. Je voudrais simplement dire aux gens qui souffrent de maladie rénale qu’il y a de l’espoir, même si la dialyse et tout le processus n’est pas évident à vivre, puisque depuis le don quej’aieuilya4ans,jevaisbien.»
En date du 31 décembre 2013, 1 047 Québécois étaient sur la liste d’attente pour une greffe, dont 785 (75%) attendaient un rein (source: www.kidney.ca).
L’initiative de Claire Lacaille, dont le mari souffre de maladie rénale, en a motivé plus d’un, qui ont décidé de s’impliquer dans l’or- ganisation d’une marche pour la Fondation canadienne du rein au printemps 2015. Pour plus d’informations ou pour s’impliquer au sein de la prochaine marche, veuillez entrer en communication avec Claire Lacaille au 819-449-6247.
Émélie Cadieux
vous invitons à demeurer à l’affut de ce qui se passera à l’intérieur des CPE de l’Outaouais. À compter du mardi 27 mai et tout au long de la semaine, vous pourrez apercevoir, entre autres, des gens portant un symbole impor- tant : un cercle jaune. Le cercle représente l’enfant placé au centre d’un système dont il se nourrit pour s’assurer de développer son plein potentiel. Pour les CPE, le jaune repré- sente la brillance, l’innovation et la créativité. Pour les enfants, le jaune représente l’ensoleil- lement, le plaisir et le jeu».
À noter que les CPE membres de l’ACPEO représentent plus de 80% du réseau en Outaouais.
LA GATINEAU - «Unis au-delà de nos dif- férences». C’est le thème de la Semaine des services de garde, qui se tient du 25 au 31 mai. Cette année, L’Association des CPE de l’Ou- taouais (ACPEO) tenait à célébrer les diffé- rences, le fait que chaque enfant est différent, que chacun a sa personnalité, sa façon de pen- ser, sa propre couleur. Plusieurs activités ont été organisées afin de souligner le travail exceptionnel accompli par les équipes qui oeuvrent dans le domaine de la petite enfance.
Le réseau a profité également de cette semaine pour se mobiliser. Au cours des der- niers jours, le gouvernement a annoncé qu’il se préparait à poser des actions qui allaient avoir un impact direct auprès des CPE.
«Le gel des projets de développement de places ainsi que l’intention du gouvernement de faire une récupération des surplus dans les CPE sont deux dossiers qui sont très préoccu- pants actuellement, commentent les respon- sables de l’ACPEO. Ce ne sont toutefois pas les seuls dossiers qui viennent toucher les CPE. Le 9 avril dernier, l’ACPEO se pen- chait déjà sur plusieurs enjeux qui limitaient le pouvoir des dirigeants en touchant directe- ment à la gouvernance des CPE. Les sujets qui ont été annoncés dernièrement ne font que s’ajouter à la liste, provoquant un trop plein et créant une onde de choc. En conséquence, les CPE se retrouvent fragilisés, ce qui pourrait avoir un impact sur leur viabilité.»
Selon l’ACPEO, «l’implication des parents bénévoles membres des conseils d’administra- tion n’est pas suffisamment considérée, leurs décisions n’ont plus la même valeur auprès du gouvernement et le droit de gestion des direc- teurs/directrices des CPE est remis en cause. Le réseau des CPE travaille en collaboration avec le gouvernement depuis de nombreuses années et s’assure de donner un service de qualité aux enfants. Mais assez, c’est assez ! Est-ce encore possible de faire plus avec moins ? Nous en doutons».
Plusieurs actions seront posées au cours des prochains jours afin de démontrer «notre désapprobation et le manque criant de colla- boration de la part du gouvernement. Nous