Page 25 - La Gatineau 10 juillet 2014
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La Gatineau 10 juillet 2014 25 CHRONIQUE Un conteur inspiré et inspirant se raconte
LOUIS MERCIER
santé
Les substituts de sucre sont-ils sécuritaires?
Aspartame, sucralose, saccharines, stévia... ce sont tous des édulcorants artificiels ou de synthèse, mieux connus sous le terme substituts de sucre. Ils sont définis comme des substances ayant un goût très sucré, mais qui fournissent très peu ou pas de calories. Leur pouvoir sucrant est donc de beaucoup supérieur à celui du sucre de table.
Depuis quelques années, on a soulevé le point que les substituts de sucre pourraient être dangereux pour la santé. Au Canada, les substituts de sucre sont considérés comme des additifs alimentaires et sont régis par la loi sur les aliments et drogues. Ils sont donc assujettis à des contrôles de la part de Santé Canada et leur utilisation dans les produits alimentaires doit être approuvée par l’agence gouvernementale. Ainsi, pour chaque substitut de sucre sur le marché, des études ont montré leur sécurité et des doses journalières maximales ont été déterminées.
Ce qu’il faut retenir au niveau de leur sécurité, c’est qu’ils ne posent généralement aucun problème en petites quantités. On mettra encore ici l’emphase sur la modération! Les substituts de sucre ont notamment prouvé leur utilité chez certaines populations particulières, par exemple chez les diabétiques, qui peuvent maintenant bénéficier d’un goût sucré sans impact sur leur glycémie.
Il y a cependant quelques précautions à prendre en ce qui concerne les substituts de sucre. Notez que certains de ces édulcorants peuvent provoquer des troubles gastro- intestinaux et avoir un effet laxatif lorsqu’ils sont consommés en grande quantité. C’est le cas entre autres pour les polyols (maltitol, sorbitol, mannitol, etc.). De plus, les femmes enceintes peuvent consommer de petites quantités d’aspartame et de sucralose, mais devraient éviter les cyclamates et la saccharine. Dans tous les cas, il est important de lire l’information sur l’emballage du produit avant de le consommer afin de s’assurer qu’il est adéquat dans votre situation. Dans le doute, consultez votre pharmacien.
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
MESSINES - J’ai eu la chance de rencontrer Louis Mercier, enseignant et conteur, qui m’a accueillie chez lui, au bord du lac. Un décor tout aussi inspirant que l’homme, qui reflète bien son grand attachement pour la région val-gatinoise. À prime abord, j’ai voulu connaître davantage mon collègue enseignant en sachant ce qui l’a amené à être si passionné et si habile en tant que conteur. Il s’est ouvert avec beaucoup de générosité, toujours guidé par ses inspirations, ses projets et ses rêves.
Inspiré par le 3e âge
D’entrée de jeu, Louis me révèle que ses parents étaient de bons conteurs. Petit dernier d’une famille de douze enfants, Louis était aussi verbomoteur que ses aînés. Il exagérait beaucoup ses histoires pour attirer l’attention et a passé son adolescence avec des personnes âgées, puisque ses parents sont nés en 1916 et 1917. Il a donc connu les histoires du bon vieux temps et les rencontres du samedi au club de l’âge d’or. Il n’est pas étonnant que Louis ait autant de considération pour le troi- sième âge, car il adore entendre les aînés raconter leurs expériences de vie.
Inspiré par les adolescents
Après des études en récréologie, bien qu’il possède un intérêt marqué pour l’histoire et le plein air, Louis s’est dirigé en enseignement des mathématiques au secondaire. Il enseigne d’ailleurs à Gracefield avec le soucie d’aider les jeunes à persévérer. Il s’est même investi pen- dant quatre ans dans le projet «Check and connect», mis en place pour contrer le décro- chage scolaire. Indéniablement, son charisme de conteur lui a permis de créer des liens signi- ficatifs avec ces adolescents.
Inspiré par ses rêves
Louis Mercier n’a aucune formation de conteur, mais raconte depuis déjà 30 ans. Il a formé au moins huit autres conteurs dans la région. S’inspirant toujours de faits histo- riques, il lit beaucoup et a la capacité d’adapter ses histoires selon les différents contextes des municipalités de la région. Alliant réel et ima- ginaire, bon nombre d’auditeurs se demandent
CÉHG
souvent quelle est la part de vérité dans les contes fascinants de Louis. Fait inusité : le conteur n’écrit aucun conte avant de les pré- senter. Toutes ces histoires sont dans sa tête, mais il en a fait écrire trois par une auteure et souhaite éventuellement poursuivre le processus.
Un des rêves de Louis est d’utiliser sa for- mation en programmation neurolinguistique, afin de présenter des contes guérisseurs dans les classes. Par exemple, une histoire mettant en scène un élève extrêmement timide et les moyens possibles pour l’aider à s’améliorer. Le tout de façon certainement très imagée. Sans oublier un autre rêve qu’il caresse, soit celui de raconter différentes histoires générationnelles des familles de la région.
Inspiré par ses projets
Louis travaille actuellement sur deux pro- jets estivaux, soit une chronique hebdoma- daire dans le Journal La Gatineau, à saveur de folklore régional, qui vous mènera à le suivre les jeudis soirs dans différents sites touristiques de la Vallée-de-la-Gatineau. Ainsi que son partenariat avec le Village Majopial, à Bouchette, où des soirées de conte seront pré- vues tout l’été sur plusieurs thèmes passion- nants : les coureurs des bois, les bûcherons, l’histoire de la région, la pêche, etc. Ces ren- contres de 45 minutes à moindre coût sont présentées à 20h30, après un bon souper au restaurant l’Huile d’Olive ou une belle journée passée en plein air sur le site. Les détails sont à venir à l’adresse internet suivante : village- majopial.ca
On pourra aussi voir Louis le samedi 12 juillet, à 20h, au Pont Jean Lapointe à Messines, un milieu pour lequel Louis s’im- plique beaucoup, entre-autres pour la protec- tion du Petit et du Grand Lac des Cèdres. Lors de cet événement, il racontera les belles années de la drave.
Bref, Louis Mercier n’a rien à envier au populaire Fred Pellerin qui a fait redécouvrir et apprécier le métier de conteur depuis les dernières années. Louis est un homme de cœur, qui habite notre belle région et qui la
  Le conteur Louis Mercier a un programme chargé cet été : une chronique hebdomadaire dans le Journal La Gatineau et des soirées de conte au Village Majopial.
représente avec beaucoup de passion et de fierté. Il suffit de l’écouter quelques minutes pour avoir l’imaginaire bien éveillé et le sou- rire aux lèvres, car à tous âges on aime se faire raconter des histoires.
Kathia Trottier
Dates à retenir
BOUCHETTE - Louis Mercier sera au Village Majopial tous les ven- dredis de juillet et août pour des soi- rées conte et légende. Voici les thèmes : 11 juillet, Les bûcherons et les dra- veurs ; 25 juillet, conte et légende autochtone ; 1er août, Histoire de pêche/poissons mystiques.
Rendez-vous vers 20h30 (selon les heures du coucher du soleil), au res- taurant L’Huile d’olive. Tarif : adulte, 10$ + taxes ; famille (2 adultes - 2 enfants) 30$ + taxes
Pour information: 819-305-2727.
Magnifique bal des finissants
MANIWAKI – Les finissants et finissantes de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau ont eu droit à un bal de grande classe, au Club de golf Algonquin, afin de souligner la fin de leurs études secondaires et le début d’une
Spécial vacances!
nouvelle vie.
Devant une salle pleine et superbement décorée, les enseignants Martin Lampron et Manon Mercier ont assuré l’animation. Les finissants ont été présentés à tour de rôle et reçu leur diplôme d’études secondaires des mains des représentantes de la direction de l’école : Josée Brisebois (directrice), Stéphanie Piché et Annie Danis (directrices adjointes).
«Chers élèves, malgré plusieurs obstacles au quotidien, vous avez enfin atteint votre but, l’obtention de votre diplôme secondaire, a déclaré Josée Brisebois. Nous sommes très fiers de vous et nous tenons à être présents pour célébrer et reconnaître tous les efforts déployés au long de votre parcours scolaire.»
«Ce diplôme d’études secondaires, tant convoité, est le symbole de votre réussite, a ajouté la présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, Diane Nault. Ce n’est qu’un bout de papier, mais il représente un passeport pour l’avenir, celui de votre succès professionnel. Tout ce que vous ferez à partir de maintenant sera rendu possible par ce diplôme que vous avez amplement mérité d’obtenir.»
Remise de bourses
Voici les noms des récipiendaires et la bourse qu’ils ont obtenue : Félix Désabrais, CSHBO (200 $) ; Noémie Riendeau, CSHBO (200 $) ; Meghan Danis, députée Stéphanie Vallée (300 $) ; Catherine Giard, Caisse populaire Haute-Gatineau (500 $), Centre collégial Mont-Laurier (400 $) ; Lou- Félix Larivière, Caisse populaire Haute- Gatineau (500 $), SNQ des Hautes-Rivières (150 $), Fondation du Cégep de la Pocatière (500 $) ; Julie Richard, Promutuel La Vallée (500 $) ; Camille Charland, Tim Hortons (500 $) ; Jacob Morin, Ville de Maniwaki (250 $) ; Véronique Lapointe, Ville de Maniwaki (250 $) ; Marcellin Côté, Montcerf-Lytton (100 $) ; Megan Danis, Bois-Franc (200 $) ; Gabriel Chaussé, Déléage (200 $) ; Félix Rodgers, Cégep de l’Outaouais (280 $) ; Maude Riel, CFP Vallée de la Gatineau (inscription) ; Édouard Beauchamp-Gagnon, CFP Vallée de la Gatineau (inscription).
À noter que le récipiendaire de la médaille du Gouverneur général sera dévoilé au cours de l’automne, le résultat des épreuves ministérielles n’étant pas encore connu.
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