Page 2 - La Gatineau 31 juillet 2014
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2 31 juillet 2014 La Gatineau FAMILIPRIX
Déménagement prévu à la fin de l’année
MANIWAKI - «Si tout va bien, on espère y être pour Noël.» Gina St-Jacques, proprié- taire de la pharmacie Familiprix, travaille activement sur son gros projet de déménage- ment. Des travaux sont en cours pour quitter le 165 de la rue des Oblats et se rendre au 179 du boulevard Desjardins, près du poste de la Sûreté du Québec.
C’est le manque d’espace qui a donné nais- sance à ce projet. Les travaux sont supervisés par le contracteur Robert St-Jacques, oncle de Gina. Avant l’hiver, il s’agissait de préparer le terrain. La construction devait commencer en mai. Mais comme souvent dans les tra- vaux, des changements ont entraîné un retard. «J’ai modifié les plans à la dernière minute afin d’ajouter un sous-sol, explique Gina St-Jacques. J’ai dû agrandir la salle élec- trique, qui prend beaucoup de place, donc je
voulais plus d’espace de rangement. Là on est prêt. On aurait pu faire la fondation avant les vacances mais on a préféré commencer tout d’un coup, dès le retour des vacances.»
Le nouveau bâtiment accueillera Familiprix et la clinique médicale. La confi- guration sera la même : la pharmacie au rez- de-chaussée et la clinique à l’étage. Rue des Oblats, la superficie est de 4 500 pieds carrés pour la pharmacie et 2 700 à 3 000 pieds carrés pour le cabinet de médecins. Celle des nouveaux locaux sera de 7 200 pieds carrés pour la pharmacie, même chose pour la cli- nique à l’étage, et 3 000 pieds carrés pour le sous-sol. Il y aura aussi beaucoup plus de places de stationnement.
Gina St-Jacques a choisi cet endroit car le terrain y était disponible, mais aussi pour une
▲ Les travaux sont arrêtés le temps des vacances de la construction. Ils reprendront dès la fin de celles-ci pour un déménagement envisagé en décembre.
meilleure visibilité, avec une meilleure acces- sibilité. «Ici il n’y avait plus d’espace pour agrandir, donc la relocalisation s’imposait, explique-t-elle. De plus, le boulevard Desjardins est une artère principale. Nous voulons offrir un meilleur service et ça sera plus agréable pour les salariés, cela permettra une meilleure organisation du travail.»
Gina St-Jacques est propriétaire de
Familiprix depuis 2000. Elle gère une équipe de 26 salariés. Ce déménagement permettra à la pharmacie de se développer. Gina St-Jacques espère aussi attirer de nouveaux médecins à la clinique. De plus, ce projet d’envergure offre du travail à des ouvriers de la construction de la région.
Sylvie Dejouy
GUTAC
Bientôt un service de transport communautaire
▲ Gina St-Jacques, propriétaire de Familiprix, devant le plan de la nouvelle pharmacie qui sera construite boulevard Desjardins.
LA GATINEAU - Après deux ans d’exis- tence, le Guichet unique des transports adaptés et collectifs (Gutac) se lance dans un gros projet : offrir dans la région un nouveau service de transport communau- taire. Depuis qu’elle a été nommée direc- trice générale il y a quatre mois, Linda Lapointe travaille activement sur ce dossier.
Le besoin en transport est identifié dans la majorité des plans d’actions des diffé- rents organismes du milieu oeuvrant en santé, en éducation et en interventions sociales. Ainsi, ce «Projet pilote : circuits de transport collectif VG» fait partie de ceux qui ont été sélectionnés par la MRC dans le cadre du Plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, ce qui lui vaut une aide de 58 326 $.
«Il s’agit d’un autobus de ville mais en milieu rural, explique Linda Lapointe. Il sera accessible à toute la population de la MRC, sur réservation afin d’offrir un horaire stable avec des zones d’embarque- ment. Il y a en moyenne 15 à 20 zones d’embarquement dans chaque municipa- lité.» La directrice du Gutac tient à préci- ser qu’il s’agira d’un nouveau service, qui n’enlèvera pas les services existants.
Mis en place afin de sortir les gens de l’isolement, il est destiné à tous les âges et toutes les classes sociales. Cependant, il vise surtout les personnes vivant avec au moins un facteur de vulnérabilité comme l’isolement social et géographique, un faible revenu, des problèmes de santé, etc.
«Le minibus circulera deux fois par semaine au nord et deux fois par semaine
▲ Depuis sa nomination il y a quatre mois, Linda Lapointe travaille activement sur le projet de transport communautaire, qui doit entrer en fonction début octobre.
Plus de 26 000
transports
cette année
MANIWAKI - Le Gutac a pour mis- sion d’offrir, maintenir, gérer et dévelop- per un service de transport pour la col- lectivité de la Vallée-de-la-Gatineau. Fondé en 2012, il occupe depuis un an des bureaux dans la suite 104 du 198 rue Notre-Dame.
Le Gutac a regroupé les organismes de transport qu’il y avait dans la région, qui étaient autrefois indépendants les uns des autres, sauf un : les transports adaptés pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite ; l’Équipe de béné- voles de la Haute-Gatineau, pour les transports en santé et les transports collectifs.
Les transports adaptés sont effectués par les Transports P. Michaud. Les autres sont faits par 33 bénévoles. Ainsi cette année, 26 561 transports ont été enregistrés.
À noter que le Regroupement du club d’âge d’or de Gracefield ne fait pas par- tie du Gutac et qu’il gère les transports pour la santé au sud de la région, pour les personnes de 60 ans et plus seulement.
Outre Linda Lapointe, l’équipe du Gutac compte une adjointe administra- tive à l’équipe de bénévoles et deux per- sonnes à la réception.
au sud, avec à chaque fois deux circuits par jour, explique Linda Lapointe. Il entrera dans les municipalités. Les gens pourront le prendre pour leurs loisirs, des rencontres en familles, faire les courses, etc.»
Actuellement, Linda Lapointe est en train de faire le tour des municipalités afin de rencontrer les maires et mairesses. «Ils sont très intéressés par le projet, assure-t- elle. Il y a une bonne collaboration de leur part. Beaucoup de municipalités ont des gens qui vivent loin et sont isolés.»
Le coût total de ce projet, qui entrera en fonction début octobre, est de 266 657$ pour 14 mois. Le Gutac apporte une mise de fonds de 70 000$, grâce à un excédent
sur son budget de 83 347$. Autres bail- leurs de fonds : la MRC et la Créo. Deux demandes d’aide ont été faites auprès du Pacte rural et du Fonds d’économie sociale. Une contribution sera par ailleurs demandée aux usagers, qui sera au maxi- mum de 5$.
Linda Lapointe tient à préciser que ce projet a été initié par la première directrice du Gutac, Monique Charette. La nouvelle directrice s’est chargée de le bonifier. Le défi sera de le faire connaître et d’inciter les gens à l’utiliser. Pour cela, une grosse campagne publicitaire sera mise en place.
Sylvie Dejouy


































































































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